Aménagement - Immobilier
(D.R.)
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C'est LE rendez-vous 2024 pour les athlètes, les collectivités locales, les entreprises et les Marseillais : l'arrivée par la mer, depuis Olympie, sur le Vieux-Port de Marseille le 9 mai prochain, de la flamme olympique, près de 2600 ans après celle des Grecs de Phocée.
Hervé Liberman, président de la commission Sport, préparation des JO 2024, et Ludovic Perney, vice-président en charge de la Jeunesse, des sports et de la vie étudiante, ont présenté officiellement il y a peu les différentes formes d'implication de la Région sud dans ces Jeux olympiques et paralympiques à venir.
Si les deux élus mettent en avant les retombées économiques et de notoriété pour le territoire (9,7 millions de spectateurs attendus, plusieurs milliards de téléspectateurs, 41 sites de compétition sur l'ensemble du territoire national, 45 000 volontaires mobilisés et près de 10 500 athlètes), ils envisagent aussi de faire de cet événement un accélérateur de développement et un porteur d'héritage pour les habitants. Ainsi, le « Plan voile et nautisme » amorcé en 2018 a déjà permis de financer de nombreux équipements, créations ou modernisations d'infrastructures qui resteront.
Jacky Percheval, président de l'ASPTT, rappelle pour sa part les travaux effectués à la Maison de la Mer en matière de sobriété énergétique ou d'accueil du public, notamment pour les personnes à mobilité réduite, et insiste sur le soutien financier institutionnel, indispensable selon lui pour entourer le travail des bénévoles. Jean-Bernard Constant, président du pôle voile Marseille Provence, mentionne quant à lui le matériel dont a pu se pourvoir la base nautique du Roucas-Blanc grâce aux JO (coques, voiles, bateaux...). Il précise également que « après 30 ans à travailler dans des Algecos, nous allons disposer d'un centre de ressources pour les athlètes qui va permettre d'améliorer leur préparation et leurs résultats, et de nous projeter vers l'avenir ».
Hervé Liberman, président de la commission Sport, préparation des JO 2024, et Ludovic Perney, vice-président en charge de la Jeunesse, des sports et de la vie étudiante, ont présenté officiellement il y a peu les différentes formes d'implication de la Région sud dans ces Jeux olympiques et paralympiques à venir.
Si les deux élus mettent en avant les retombées économiques et de notoriété pour le territoire (9,7 millions de spectateurs attendus, plusieurs milliards de téléspectateurs, 41 sites de compétition sur l'ensemble du territoire national, 45 000 volontaires mobilisés et près de 10 500 athlètes), ils envisagent aussi de faire de cet événement un accélérateur de développement et un porteur d'héritage pour les habitants. Ainsi, le « Plan voile et nautisme » amorcé en 2018 a déjà permis de financer de nombreux équipements, créations ou modernisations d'infrastructures qui resteront.
Jacky Percheval, président de l'ASPTT, rappelle pour sa part les travaux effectués à la Maison de la Mer en matière de sobriété énergétique ou d'accueil du public, notamment pour les personnes à mobilité réduite, et insiste sur le soutien financier institutionnel, indispensable selon lui pour entourer le travail des bénévoles. Jean-Bernard Constant, président du pôle voile Marseille Provence, mentionne quant à lui le matériel dont a pu se pourvoir la base nautique du Roucas-Blanc grâce aux JO (coques, voiles, bateaux...). Il précise également que « après 30 ans à travailler dans des Algecos, nous allons disposer d'un centre de ressources pour les athlètes qui va permettre d'améliorer leur préparation et leurs résultats, et de nous projeter vers l'avenir ».
Des champions de toutes disciplines pour porter la flamme
Place ensuite à celles et ceux sans qui ces manifestations n'existeraient pas : les championnes et les champions, des sportifs de haut niveau issus de la région sud qui se réjouissent tous des aides non-négligeables apportées par le Conseil régional. Il faut savoir que près de la moitié des athlètes français vivent sous le seuil de pauvreté, une difficile condition qui motive encore plus le soutien de la collectivité.
L'arrivée de la flamme se déclinera en trois temps : une parade dans la rade de Marseille, l’entrée spectaculaire du Belem dans le Vieux-Port et une grande fête en soirée avec un concert. Parmi les porteurs de cette flamme, il y aura des champions de différentes disciplines (kitesurf, ski acrobatique, football, athlétisme, etc.) dont certains sont des militaires de haut niveau.
À Marseille, ces porteurs seront Cyprien Sarrazin, champion de ski alpin, Éric di Meco, champion d’Europe de foot avec l’OM, Anne Gautier, vice-championne du monde 2023 de duathlon Sprint et Nathalie Lebregere, handicapée IMC et ambassadrice du projet Prométheus. Cette dernière portera la flamme par la pensée. Si, si ! La start-up marseillaise Inclusive Brains, spécialiste des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle, a conçu un prototype de jumeau numérique du cerveau humain qui transforme les bio-signaux du corps et les ondes cérébrales en commandes mentales permettant ainsi de contrôler par la pensée des objets connectés. L'innovation sera donc aussi de la partie !
Ensuite, ce sera Mariem, caporal-chef de 1ère classe au sein de l’armée française, qui emmènera la flamme dans le Var et Christine Rossi, médaillée d’or en ballet ski aux JO d’hiver de 1988, qui la portera à Barcelonnette.
Lors de cette présentation officielle, les futurs porteurs de la flamme se sont exprimés tour à tour avec une émotion palpable, se projetant déjà vers les JO d'après 2024. La présence de nombreuses personnes en situation de handicap laisse entrevoir une dimension d'ouverture et d'inclusion particulièrement riche et fédératrice, conférant ainsi ses lettres de noblesse à l'arrivée très prochaine de cette flamme... qui a tout pour nous embarquer.
L'arrivée de la flamme se déclinera en trois temps : une parade dans la rade de Marseille, l’entrée spectaculaire du Belem dans le Vieux-Port et une grande fête en soirée avec un concert. Parmi les porteurs de cette flamme, il y aura des champions de différentes disciplines (kitesurf, ski acrobatique, football, athlétisme, etc.) dont certains sont des militaires de haut niveau.
À Marseille, ces porteurs seront Cyprien Sarrazin, champion de ski alpin, Éric di Meco, champion d’Europe de foot avec l’OM, Anne Gautier, vice-championne du monde 2023 de duathlon Sprint et Nathalie Lebregere, handicapée IMC et ambassadrice du projet Prométheus. Cette dernière portera la flamme par la pensée. Si, si ! La start-up marseillaise Inclusive Brains, spécialiste des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle, a conçu un prototype de jumeau numérique du cerveau humain qui transforme les bio-signaux du corps et les ondes cérébrales en commandes mentales permettant ainsi de contrôler par la pensée des objets connectés. L'innovation sera donc aussi de la partie !
Ensuite, ce sera Mariem, caporal-chef de 1ère classe au sein de l’armée française, qui emmènera la flamme dans le Var et Christine Rossi, médaillée d’or en ballet ski aux JO d’hiver de 1988, qui la portera à Barcelonnette.
Lors de cette présentation officielle, les futurs porteurs de la flamme se sont exprimés tour à tour avec une émotion palpable, se projetant déjà vers les JO d'après 2024. La présence de nombreuses personnes en situation de handicap laisse entrevoir une dimension d'ouverture et d'inclusion particulièrement riche et fédératrice, conférant ainsi ses lettres de noblesse à l'arrivée très prochaine de cette flamme... qui a tout pour nous embarquer.
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