250 femmes porteuses de projets, créatrices d’entreprises se sont pressées au Centre des congrès Agora d’Aubagne. ©NBC
La cinquième édition « d’Ose ! », événement voué à favoriser l’entrepreneuriat au féminin du territoire Aix-Marseille Provence, a fait salle comble, ce 30 mars, à Aubagne. Près de 250 femmes sont venues prendre de nombreux conseils auprès d’experts de la création d’entreprise.
« La CCI Aix-Marseille accompagne 45% des femmes vers la création d’entreprise », a souligné Catherine Gineste, membre élue à la CCI AMP.
À ses côtés, le vice-président de la métropole chargé du développement économique et maire d’Aubagne Gérard Gazay et Isabelle Campagnola Savon, conseillère régionale ont souligné les enjeux de la création et de la reprise d’entreprise en termes de création de richesse, ils ont rappelé les dispositifs d’aides et évoqué l’épineux sujet du foncier commercial sur lequel des projets buttent. C’est le cas notamment de Mélissa Chiquet, lauréate 2022 du concours de pitch Ose. Son projet d’ouverture à Auriol d’un commerce à sans emballage plastique tarde à se concrétiser en raison du report régulier de la délivrance du local par son promoteur. « À Marseille, trouver un local commercial avec parking est quasiment impossible et très coûteux », souligne cette ancienne employée de musée chargée du patrimoine.
« La CCI Aix-Marseille accompagne 45% des femmes vers la création d’entreprise », a souligné Catherine Gineste, membre élue à la CCI AMP.
À ses côtés, le vice-président de la métropole chargé du développement économique et maire d’Aubagne Gérard Gazay et Isabelle Campagnola Savon, conseillère régionale ont souligné les enjeux de la création et de la reprise d’entreprise en termes de création de richesse, ils ont rappelé les dispositifs d’aides et évoqué l’épineux sujet du foncier commercial sur lequel des projets buttent. C’est le cas notamment de Mélissa Chiquet, lauréate 2022 du concours de pitch Ose. Son projet d’ouverture à Auriol d’un commerce à sans emballage plastique tarde à se concrétiser en raison du report régulier de la délivrance du local par son promoteur. « À Marseille, trouver un local commercial avec parking est quasiment impossible et très coûteux », souligne cette ancienne employée de musée chargée du patrimoine.
En mal de femmes dans le digital et au tribunal…
A 31 ans, Julie Gonin a laissé l’univers (impitoyable) des agences de la publicité pour ouvrir JOG, sa maison d’édition de cartes postales et d’affiches. Candidate au concours de pitch 2023, elle a démarré chez elle son activité en janvier 2023 avec la volonté d’y ajouter une forte empreinte RSE. Si certaines filières attirent beaucoup de femmes, d’autres secteurs sont encore très largement trustés par les hommes. C’est le cas des entreprises numériques. « Seulement 27% des femmes en Paca s’engagent dans la tech. Nous sommes capables de former en 18 mois sur les métiers du hacking, du digital marketing ! », a souligné Stéphanie Ragu, présidente du cluster des entreprises du digital Medinsoft et de la fondation des femmes du numérique.
Présidente de Lauralba, à la tête d’une équipe de 95 salariés et également élue consulaire, elle a lancé un appel pour féminiser les rangs de sa filière. Dans les rangs de la justice commerciale également, beaucoup trop de testostérone ! « Sur les 80 juges siégeant au tribunal de commerce, seulement 9 femmes. Ce n’est plus possible ! », dénonce Marie-Hélène Guita, juge consulaire, En 2023, seulement 32% des femmes créent une entreprise en France.
Présidente de Lauralba, à la tête d’une équipe de 95 salariés et également élue consulaire, elle a lancé un appel pour féminiser les rangs de sa filière. Dans les rangs de la justice commerciale également, beaucoup trop de testostérone ! « Sur les 80 juges siégeant au tribunal de commerce, seulement 9 femmes. Ce n’est plus possible ! », dénonce Marie-Hélène Guita, juge consulaire, En 2023, seulement 32% des femmes créent une entreprise en France.