Club Apéro : la nouvelle ère du clubbing !


Rédigé le Mercredi 30 Avril 2025 par Fabienne Berthet


Club Apéro célèbre cinq années d’activité continue. Fondé juste avant la crise du Covid par Léa Piras et Marie Perdereau, deux amies d’enfance aujourd’hui trentenaires, ce concept marseillais a su capter une tendance de fond : la célébration de l’apéro autour d’un cadre organisé et dans des lieux inattendus ou peu connus du grand public.


Lea Piras et Marie Perdereau, fondatrices de Club Apéro lancé il y a 5 ans.

Une fois par semaine, Club Apéro organise des rendez-vous réguliers, pensés pour une clientèle marseillaise, dont la tranche d’âge s’échelonne entre 30 et 55 ans dans des hôtels côtés, rooftops confidentiels ou lieux atypiques de la cité… La recette fonctionne, chaque évènement affiche complet ! Le concept de ces apéros très exclusif, qui vient de fêter ses 5 ans, séduit les cadres et jeunes urbains de la cité. « À la sortie du confinement, la demande pour des formats de soirées plus sélectifs s’est accélérée. Nous avons lancé Club Apéro, des événements hebdomadaires dans des lieux différents, accessibles, esthétiques, et adaptés à une jauge allant de 150 à 800 personnes » explique Lea Piras et associée à Marie Perdereau. 

Avec plus de 200 soirées organisées depuis sa création, entre Marseille et Cassis, Club Apéro est aujourd’hui une structure bien rodée. Quinze personnes gravitent autour du projet selon les événements : DJs résidents, serveurs, sécurité, équipe technique et décoration. L’ensemble repose sur une logistique maîtrisée, un sourcing sélectif de lieux et une exigence constante sur les critères d'accueil, du son et du service. «Nos critères reposent sur la vue du lieu, la possibilité de se garer, la beauté du site, la prise en compte des éventuelles nuisances sonores et la bonne compréhension du voisinage » reprend Marie Perdereau. 
 

Soirées exclusives et lieux d'exception

Le ticket moyen par événement tourne autour de 50 euros, avec une carte de tapas et boissons travaillée avec les restaurateurs partenaires. Les soirées sont exclusivement sur réservation, ce qui permet de contrôler la jauge et de renforcer la dimension exclusive du concept. « On fonctionne quasi uniquement en communiquant via les réseaux sociaux comme Instagram et via Whatsapp. C’est sûr que l’on bénéficie de l’attractivité de la cité mais la clientèle reste un bon mélange de cadres locaux et touristes avertis » reprend Lea Piras. Le format séduit aussi les jeunes actifs qui préfèrent aujourd’hui des formules allant de la fin de journée à 2 heures maximum, à l’univers du clubbing nocturne.

Parmi les meilleurs souvenirs du duo, la terrasse du Petit Nice, Le Môle Passedat au Mucem, le bunker des Calanques ou encore l’Hôtel les Roches Blanches à Cassis. Porté par sa notoriété croissante, Club Apéro intervient à la demande à Lyon et à Saint Tropez, - même si sa force frappe repose sur son réseau marseillais - et a progressivement fait évoluer son modèle vers l’événementiel privé et corporate. Séminaires, mariages, RP, ouvertures de lieux : les demandes se multiplient. La société a déjà collaboré avec plusieurs établissements de renom comme le musée Regards de Provence et autres...

L’ambition pour les prochaines années est claire : organiser moins d’événements, mais avec une montée en gamme. Un recentrage stratégique permettant à l’équipe de se consacrer davantage à la production d’évènements sur mesure et à la structuration de son activité. A venir, la soirée du Défi Monté Christo sur les plages du Prado, 800 personnes au compteur et l'investiture dans la Villa hôtel Massalia qui a changé de mains. Rançon du succès, « nous n'avons plus à démarcher les lieux, on vient nous chercher ».  



Fabienne Berthet
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