Dalkia Méditerranée prend les manettes


Rédigé le Lundi 26 Janvier 2015 par oolive




Avec le Dalkia Energy Savings Center (DESC) mis en service à l’Estaque, la filiale "Services" d'EDF pilotera d'ici fin 2015 un millier d'installations énergétiques d'entreprises, de collectivités et d'habitations.

 

Sur le grand écran accroché aux murs du nouveau "Dalkia Energy Savings Center" (DESC) de Marseille, les courbes de différentes couleurs se superposent. Des tableaux, des cartes s’affichent. Une équipe d’analystes décortique les données de consommation énergétique, scrute la moindre anomalie susceptible de justifier l’envoi d’une alerte. Depuis cet espace, le 7ème du groupe en France, Dalkia Méditerranée pilote à distance et mesure en temps réel la performance énergétique de 500 bâtiments répartis sur Paca et Languedoc-Roussillon. La filiale "Services" d’EDF depuis juillet 2014 a, à ce jour, investi 500 000 euros dans sa réalisation et 1,5 million d’euros dans les outils nume riques d’acquisition de données. Cette année, elle dépensera un mil- lion d’euros supplémentaire pour y raccorder 500 nouveaux sites.

Obligation de résultat

« Nous nous attachons à faire réaliser des économies d’énergie durables à nos clients en intervenant sur toute la chaîne, mais nous veillons aussi à ce qu’ils se servent de leur énergie de manière vertueuse », explique Serge Burtin, directeur de Dalkia Méditerranée, à la tête d’un effectif de 1 100 collaborateurs pour 300 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Notre groupe, par ses activités, génère chaque année une quantité d’économie d’énergie de l’ordre de 5 térawatts/heure ».

Pour Dominique Segado, le directeur marketing de Dalkia Méditerranée, ce centre de pilotage constitue le "cœur numérique" d’un véritable dispositif industriel de production de "négawatt-heure" (Kw/h non consommés) qui responsabilise aussi le client en le sensibilisant sur son comportement. « Mais cette interface ne pourrait être totalement opérationnelle sans les techniciens qui parcourent les deux régions ». indique Jean Rousselet, responsable du DESC Méditerranée. « Nous nous engageons contractuellement sur des objectifs de consommation. Si nous n’y parvenons pas, c’est nous qui payons » confie Serge Burtin.

 

Jean-Christophe Barla

©JCB

 

 

oolive



oolive
Lire aussi :