Le GPMM veut étendre la plateforme logistique Distriport © GPMM
Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) prépare la mise en orbite de Distriport 3, une extension de 95,5 hectares attenante à la plateforme logistique actuelle de Fos-sur-Mer. L’ambition est de renforcer le hub multimodal de Fos, au service des échanges internationaux, en misant sur la proximité des terminaux à conteneurs et des infrastructures ferroviaires.
Le projet devrait mobiliser 350 M€, dont 50 M€ investis par le GPMM pour les aménagements publics et 300 M€ provenant d’opérateurs privés pour la construction des futurs entrepôts logistiques. Il prévoit la construction de 375 000 m² d’entrepôts et une cour ferroviaire mutualisée, pour accompagner la croissance des flux conteneurisés.
Inscrit dans le débat public global “Fos-Berre-Provence”, Distriport 3 soulève néanmoins plusieurs interrogations mises en lumière lors de la concertation préalable orchestrée par la Commission nationale du débat public (CNDP) entre le 13 avril et le 13 juillet derniers. Les acteurs locaux s’inquiètent de la capacité des infrastructures à absorber les flux, de l’impact sur la biodiversité et de l’efficacité réelle du report modal vers le rail. La promesse de 750 emplois directs reste à préciser, notamment en matière de formation et d’emploi local.
Dans son bilan de la concertation publié le 13 août, la CNDP a formulé neuf recommandations structurantes. Celles-ci portent notamment sur l’articulation avec les projets ferroviaires régionaux (SERM, SPFF), les études d’impact environnemental à rendre publiques, la visibilité des aménagements prévus et le besoin d’une information continue et transparente à destination du grand public.
Le projet devrait mobiliser 350 M€, dont 50 M€ investis par le GPMM pour les aménagements publics et 300 M€ provenant d’opérateurs privés pour la construction des futurs entrepôts logistiques. Il prévoit la construction de 375 000 m² d’entrepôts et une cour ferroviaire mutualisée, pour accompagner la croissance des flux conteneurisés.
Inscrit dans le débat public global “Fos-Berre-Provence”, Distriport 3 soulève néanmoins plusieurs interrogations mises en lumière lors de la concertation préalable orchestrée par la Commission nationale du débat public (CNDP) entre le 13 avril et le 13 juillet derniers. Les acteurs locaux s’inquiètent de la capacité des infrastructures à absorber les flux, de l’impact sur la biodiversité et de l’efficacité réelle du report modal vers le rail. La promesse de 750 emplois directs reste à préciser, notamment en matière de formation et d’emploi local.
Dans son bilan de la concertation publié le 13 août, la CNDP a formulé neuf recommandations structurantes. Celles-ci portent notamment sur l’articulation avec les projets ferroviaires régionaux (SERM, SPFF), les études d’impact environnemental à rendre publiques, la visibilité des aménagements prévus et le besoin d’une information continue et transparente à destination du grand public.
Le port devra publier une réponse officielle d’ici mi-octobre 2025, en intégrant les conclusions du débat Fos-Berre-Provence. Au-delà de l’enjeu de massification des flux logistiques, Distriport 3 est un test grandeur nature de la compatibilité entre ambitions industrielles, transition écologique et acceptabilité territoriale.