Le 10 décembre s’est tenue à la Friche Belle de Mai à Marseille la 8e édition de #Plus20, une manifestation dont le but est de se projeter 20 ans en avant, créée en 2021 par Inter Made et La Ruche Marseille, au travers de la communauté Concrétisons l’Utopie. La thématique abordée cette année était la low tech, avec un intitulé plus ou moins interrogatif sur la place future de Marseille dans ce domaine : "2045 : Marseille, ville productrice low tech". Et on s'aperçoit que la cité phocéenne est loin d'être en reste dans le domaine.
« La "low tech" est définie par trois termes, utile, accessible et durable, avance Justine Borne, directrice de l'espace collaboratif de La Ruche. Ce sont des technologies conçues pour répondre à des besoins sociétaux tout en prenant en compte leur impact social et environnemental ».
« La "low tech" est définie par trois termes, utile, accessible et durable, avance Justine Borne, directrice de l'espace collaboratif de La Ruche. Ce sont des technologies conçues pour répondre à des besoins sociétaux tout en prenant en compte leur impact social et environnemental ».
La low tech marseillaise est très diverse
Plusieurs présentations de structures locales ont pu démontrer la diversité des acteurs du territoire. Installée depuis cinq ans dans la cité phocéenne, Eko ! est une association qui rassemble exilés et habitants au cours d’ateliers et de formations certifiantes. Elle les accompagne vers des métiers écologiques pour une insertion sociale et professionnelle, autour du travail du bois, par exemple. Marc Kauffmann BK club Architectes crée pour sa part des lieux adaptés à de nouveaux usages et qui vont consommer le moins possible d’énergie. Ils sont intervenus à L’après M pour réaliser un lieu de collecte à partir de vieux conteneurs.
Les Boîtes à vélo favorisent l’usage de ce moyen de déplacement, notamment pour transporter des marchandises, pendant que Le Présage est le premier restaurant qui utilise l’énergie solaire pour cuisiner. Bourlingue & Pacotille de son côté fait du transport de produits issus de l’agriculture paysanne en Méditerranée grâce à un voilier de plaisance reconverti pour le transport.
Les Boîtes à vélo favorisent l’usage de ce moyen de déplacement, notamment pour transporter des marchandises, pendant que Le Présage est le premier restaurant qui utilise l’énergie solaire pour cuisiner. Bourlingue & Pacotille de son côté fait du transport de produits issus de l’agriculture paysanne en Méditerranée grâce à un voilier de plaisance reconverti pour le transport.
"Les intitiatives ne manquent pas sur le territoire"
A côté de ces présentations, Justine Borne fait état de bien d’autres structures low tech installées à Marseille. Elle cite par exemple un atelier où on peut faire des meubles soi-même avec des matériaux recyclés, ou encore Sherwood, l'atelier bois où des entrepreneurs indépendants peuvent venir travailler comme dans un coworking. Elle ajoute que « ce n'est pas le début de la low tech à Marseille. Il y a des ressourceries qui existent depuis des années, comme celle de la rue d'Aubagne. Ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est l'apparition du terme "low tech" qui permet de se rassembler et de se structurer. Les initiatives ne manquent pas sur le territoire, ce qu'il faut désormais c'est qu'elles soient soutenues. »