Directrice financière à l’origine, Marina Minard a le goût de la création, d’entreprise et de mode. Faute de trouver les pièces adaptées dans les boutiques de prêt a porter, elle a lancé Ma[e]vy en 2013, une entreprise qui mise beaucoup sur l’export.
Marina Minard a lancé en 2013 Ma[e]vy, une marque de prêt-à-porter. féminin Son objectif ? Trouver un juste équilibre entre la qualité et le prix. Avec au départ une petite collection test de 6 pièces en taille unique, elle a aujourd’hui élargi son offre avec une cinquantaine de modèles, soit 7000 pièces par collection. « Notre plus value ce sont des matières naturelles, laine, cachemire, alpaga, mohair, lin, coton bio et soie pour des modèles moyen- haut de gamme ». Pour garantir la qualité de ses produits, Marina Minard n’a pas hésité à rapatrier la production d’Asie au Portugal. « Cela était plus en accord avec nos standards de confection. A la pièce cela revient plus cher mais avec les coûts de transport et les autres frais, le budget s’avère, au final, équivalent ». Pour faciliter la distribution Ma[e]vy a misé sur un réseau d’agents d’abord dans le Sud de la France, puis dans tout l’hexagone. La marque est ensuite déployée en Europe, Belgique Espagne et Italie et totalise, au global, une centaine de points de vente. Une croissance encouragée par la BPI qui vient de lui accorder une aide pour dynamiser son développement à l’export. Autre atout, l’utilisation du dispositif « Puissance 2 » mis en place par la CCIMP. « Cet accompagnement spécifique d’un an associe une jeune entreprise et un tuteur expérimenté. Il nous a permis grâce aux lumières de notre coach, Marc Ligonesche de la société LM Conseil de voir plus clair dans notre stratégie, d’établir des priorités ». Résultat ? « Aujourd’hui c’est la présence à l’international qui prime, ainsi que la communication déployée autour de notre marque ».
Fabienne Berthet
Photo Marina Minard, fondatrice de la marque Ma[e]vy
oolive