Assailli, encerclé par les marins de la SNCM, le ministre du redressement productif venu à nouveau Marseille en avril avec le train de l’industrie tente de plaider la survie de dizaines de milliers d’emplois.
Il a fort a faire avec les dossiers brulants du moment. Kem one, l’ex-pôle vinylique d’Arkema, vendu à vil prix au financier Gary Klech, mis en redressement judiciaire 9 mois après la vente fait peser la menace d’un « choc majeur » par effet domino sur un réseau de sous-traitants. On parle de 17 000 emplois en jeu dans la région. Lyondellbasell mis sous cocon et menacé d’arrêt définitif (950 salariés, 500 sous traitants) et le cas explosif de la compagnie SNCM dont personne n’ose annoncer la mort à petit feu, lâchée peu à peu par l’Etat qui réduit ses subventions et laisse 600 marins seuls face à leur sort et à une reprise partielle de l’entreprise par Veolia environnement qui va surement redimensionner la compagnie…. on en oublierait presque Fralib …
TD
Photo: OOL