955 participantes et 40 partenaires. ©NBC
Affluence record, ce 9 octobre, au Palais de la Bourse de Marseille. Près de 1000 femmes (955 exactement) se sont rassemblées pour participer à la dixième édition d’Ose, le cercle business des femmes de la Chambre de commerce et d’Industrie Aix-Marseille-Provence, à l’initiative de ces rencontres .
Comme à chaque fois, destinées à répondre aux nombreux questionnements des créatrices d’entreprise, tables rondes, ateliers, conférences et échanges ont ponctué cette soirée marquée par la présence de 40 partenaires prodiguant conseils à tous les stades de la création d’entreprise, dans les domaines juridique, fiscal, RH, communication… « Ce succès témoigne de notre volonté d’accompagner les porteuses de projet dans leur pleine intégration à l’écosystème économique du territoire », a souligné Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP, en inaugurant la grande soirée du 9 octobre. « À l’origine de cette initiative, il y avait un constat. Nous nous sommes rendu compte que les femmes osent moins solliciter un financement bancaire, qu'elles se heurtent à davantage d’obstacles pour entreprendre. Pourquoi devrait-on se limiter parce qu’on est une femme ? ».
Comme à chaque fois, destinées à répondre aux nombreux questionnements des créatrices d’entreprise, tables rondes, ateliers, conférences et échanges ont ponctué cette soirée marquée par la présence de 40 partenaires prodiguant conseils à tous les stades de la création d’entreprise, dans les domaines juridique, fiscal, RH, communication… « Ce succès témoigne de notre volonté d’accompagner les porteuses de projet dans leur pleine intégration à l’écosystème économique du territoire », a souligné Jean-Luc Chauvin, président de la CCIAMP, en inaugurant la grande soirée du 9 octobre. « À l’origine de cette initiative, il y avait un constat. Nous nous sommes rendu compte que les femmes osent moins solliciter un financement bancaire, qu'elles se heurtent à davantage d’obstacles pour entreprendre. Pourquoi devrait-on se limiter parce qu’on est une femme ? ».
La moitié des participantes au chômage
Loreleï Jagoudet s’apprête à ouvrir d’ici la fin de l’année ”Le Café dé-coiffé“ sur le Cours Julien. ©NBC
Depuis la création d'Ose, 2500 femmes aux parcours de vie très différents ont participé à l’événement. Cette dixième édition a été l'occasion de présenter les résultats d’une étude conduite par les services consulaires auprès de 100 participantes.
« On note que 71 % des créations d’entreprise lancées par des femmes se font dans les filières du secteur des services, le conseil, la communication, les soins à la personne... En revanche, elles sont encore très peu présentes dans les métiers de la tech, de l’ingénierie ou de la logistique », a souligné Catherine Gineste, élue de la CCIAMP, qui porte Ose depuis l’origine. Encore aujourd'hui, la moitié des femmes qui fréquentent le salon sont inscrites au chômage.
« On note que 71 % des créations d’entreprise lancées par des femmes se font dans les filières du secteur des services, le conseil, la communication, les soins à la personne... En revanche, elles sont encore très peu présentes dans les métiers de la tech, de l’ingénierie ou de la logistique », a souligné Catherine Gineste, élue de la CCIAMP, qui porte Ose depuis l’origine. Encore aujourd'hui, la moitié des femmes qui fréquentent le salon sont inscrites au chômage.
Manque de confiance en soi, premier frein
Parmi les principaux obstacles évoqués à l’entrepreneuriat des femmes, on trouve le manque de confiance en soi (30 %), la peur de l’échec (26 %), la surcharge mentale (23 %) ou encore l’accès aux financements (19 %). L’étude révèle qu’un tiers des participantes aux rencontres Ose revient l’année suivante. L’événement agit comme un déclencheur psychologique et opérationnel, en prodiguant aux femmes présentes aussi bien un regain de motivation (60 %), que des éléments de structuration de leur projet (42 %), l'accès au réseau (53 %) ou à des partenaires clés (35 %). Les entrepreneures expriment un besoin fort de mise en réseau (78 %), de visibilité (83 %) et de conseils pratiques (75 %). Si 67 % ont bénéficié d’un accompagnement, 22 % déclarent ne pas avoir trouvé de structure adaptée, révélant un sentiment d’isolement encore prégnant.
À seulement 25 ans, Loreleï Jagoudet s’apprête à concrétiser un projet audacieux : ouvrir d’ici la fin de l’année un lieu hybride inédit, baptisé Le Café dé-coiffé sur le Cours Julien. Coiffeuse depuis une décennie, grande amatrice de café, elle a imaginé un espace à son image, mêlant salon de coiffure dédié aux cheveux texturés et coffee shop convivial. Une initiative qu’elle porte seule, faute d’avoir reçu le soutien de ses proches, qui la jugent encore trop jeune pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Et pourtant, son projet lui a valu le prix coup de cœur du jury lors du concours de pitch.
Parmi les vingt candidates sélectionnées, Caroline Suant et Sarah Bahsoun, associées au sein de la jeune pousse Saltie, ont également retenu l’attention du jury pour leur pâte à tartiner salée, naturelle, protéinée et sans sucres ajoutés. Symbole de cette dynamique, les femmes sont, pour la première fois en 2025, majoritaires parmi les créateurs d’entreprise, engagés dans les dispositifs « Sud Entreprendre » et « Mon Projet d’entreprise », portés par la Région Sud. « Plus de 40 000 entrepreneurs ont été soutenus pour 43 M€ engagés depuis le lancement de ce dispositif », a souligné Ludovic Perney, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En 2022, seulement 86 femmes, créatrices d’entreprise ont été accompagnées par la Région. Depuis sa création, Ose s’est également décentralisé au fil des éditions, dans chacun des départements de la région.
À seulement 25 ans, Loreleï Jagoudet s’apprête à concrétiser un projet audacieux : ouvrir d’ici la fin de l’année un lieu hybride inédit, baptisé Le Café dé-coiffé sur le Cours Julien. Coiffeuse depuis une décennie, grande amatrice de café, elle a imaginé un espace à son image, mêlant salon de coiffure dédié aux cheveux texturés et coffee shop convivial. Une initiative qu’elle porte seule, faute d’avoir reçu le soutien de ses proches, qui la jugent encore trop jeune pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Et pourtant, son projet lui a valu le prix coup de cœur du jury lors du concours de pitch.
Parmi les vingt candidates sélectionnées, Caroline Suant et Sarah Bahsoun, associées au sein de la jeune pousse Saltie, ont également retenu l’attention du jury pour leur pâte à tartiner salée, naturelle, protéinée et sans sucres ajoutés. Symbole de cette dynamique, les femmes sont, pour la première fois en 2025, majoritaires parmi les créateurs d’entreprise, engagés dans les dispositifs « Sud Entreprendre » et « Mon Projet d’entreprise », portés par la Région Sud. « Plus de 40 000 entrepreneurs ont été soutenus pour 43 M€ engagés depuis le lancement de ce dispositif », a souligné Ludovic Perney, vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En 2022, seulement 86 femmes, créatrices d’entreprise ont été accompagnées par la Région. Depuis sa création, Ose s’est également décentralisé au fil des éditions, dans chacun des départements de la région.