Voeux de l’Upe 13 Aix: Des rêves pour changer la réalité


Rédigé le Mercredi 15 Janvier 2020 par oolive



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Des voeux de l’Upe 13 Aix en forme de doléances. Dans un centre des congrès plein à craquer, les entrepreneurs aixois ont égrené la liste de leurs priorités hier soir. Un message fort qui s’adressait aux candidats qui briguent la mairie d’Aix-en-Provence.

Contexte électoral oblige, le centre des congrès aixois affichait complet pour la cérémonie des voeux de l’UPE Aix ce 14 janvier. L’occasion pour les entrepreneurs aixois de délivrer leurs doléances aux candidats qui briguent la mairie de la deuxième ville du département présents en nombre dans la salle.

« Les 2 rêves » de Didier Amphoux

Paraphrasant Martin Luther King, Didier Amphoux a fait non pas un... mais deux rêves. Un premier d’ordre sociétal : « éduquer la population à la cause environnementale » ; et un second plus revendicatif : « mettre fin à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ». « Le vote de l’arrêt de la collecte des déchets par le conseil de territoire du pays d’Aix a été effectué sans préavis. Pour le coup, les élus ont été rapides ! Mais pourquoi nous avez-vous mis devant le fait accompli en nous excluant du processus de décision ? », a cinglé le président de l’UPE Aix devant les élus dirigeants du CTPA, Maryse Joissains en tête. Et le patron d’In Extenso de s’émouvoir une fois de plus contre « la double peine » infligée aux entreprises du territoire : « Elles continuent à payer pour un service qui n’est plus rendu par la collectivité ». Un paradoxe qu’il compte bien continuer à fustiger : « Ce sera notre combat en 2020 ! », a promis le président de l’UPE Aix.

Habitat, transports...

Les autres dirigeants invités à s’exprimer en tribune ont égrené une liste des revendications qui ressemblaient à un livre blanc.  « Compétences floues, délais trop long, procédures complexes... le temps de l’administration n’est pas celui des entreprises », a tempêté Patrick Ardizzoni, la CCI Aix-Marseille-Provence, plaidant pour al mise en place « d’un guichet unique métropolitain » pour traiter les demandes des entreprises, des salariés et des apprentis.

Cyril Sauvat, de la délégation FPBTP du pays d’Aix a appelé de ses voeux « l’accélération de la construction de logements ». Un moyen selon lui de résoudre « l’engorgement des routes engendré par les salariés contraints d’habiter à Marseille pour des raisons de coût de l’immobilier... ».

Autre enjeu phare : la mobilité. « En dix ans, le produit du versement transport a été multiplié par 3, passant de 120 millions d’euros en 2008 à 330 millions en 2018 », souligne Didier Amphoux. Cette hausse de la pression fiscale ne s’est malheureusement pas accompagnée d’une amélioration de la qualité du service : « Nous n’avons pas trois fois plus de bus...», se désole le président de l’UPE Aix.

JP

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