Christine Baze (Industries Méditerranée), Frédéric Busin (EDF) et Pascal Kuhn (UIMM Alpes-Méditerranée) se réjouissent du bilan record du Grand défi proposé cette année (Photo JC Barla).
Ils auront été finalement 102 834 collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi à tenter de percer « Les secrets du Technodôme » pour découvrir une multitude de métiers industriels. Le grand défi proposé par « Forindustrie, l’Univers Extraordinaire » à l’initiative d’Industries Méditerranée, de l’UIMM Alpes-Méditerranée et EDF, cofondateurs en 2021 de cette plateforme digitale ludique, s’est conclu le 9 décembre par une soirée à Aix-en-Provence, dans la grande halle de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts & Métiers, en présence de 300 industriels et institutionnels, et l’annonce des lauréats en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Occitanie. Les résultats nationaux seront dévoilés le 16 décembre à Paris.
Pour Christine Baze, présidente d’Industries Méditerranée qui regroupe les différentes filières professionnelles, cette édition 2024 a engrangé plusieurs records, outre une participation doublée par rapport à l’an dernier : 8 régions et 224 partenaires dont 193 industriels s’y sont associés, 606 contenus vidéos, 700 quizz et 161 visio-conférences avec des salariés de l’industrie ont été proposés aux 95 130 scolaires et 7 704 demandeurs d’emploi dans toute la France et le taux de connexion moyen a atteint 43 minutes. « Nous avons enregistré également beaucoup de participations depuis l’Outre-Mer, comme Saint-Pierre-et-Miquelon ou la Guyane, et jusque dans des lycées français au Vietnam ou au Liban, détaille-t-elle. Nos trois régions méditerranéennes où est né ce concours concentrent le tiers des participants. Près de 15% des collégiens corses s’y sont impliqués cette année ».
Pour Christine Baze, présidente d’Industries Méditerranée qui regroupe les différentes filières professionnelles, cette édition 2024 a engrangé plusieurs records, outre une participation doublée par rapport à l’an dernier : 8 régions et 224 partenaires dont 193 industriels s’y sont associés, 606 contenus vidéos, 700 quizz et 161 visio-conférences avec des salariés de l’industrie ont été proposés aux 95 130 scolaires et 7 704 demandeurs d’emploi dans toute la France et le taux de connexion moyen a atteint 43 minutes. « Nous avons enregistré également beaucoup de participations depuis l’Outre-Mer, comme Saint-Pierre-et-Miquelon ou la Guyane, et jusque dans des lycées français au Vietnam ou au Liban, détaille-t-elle. Nos trois régions méditerranéennes où est né ce concours concentrent le tiers des participants. Près de 15% des collégiens corses s’y sont impliqués cette année ».
Coopération Industriels / Éducation Nationale
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Pour Pascal Kuhn, président de l’UIMM Alpes-Méditerranée, « une porte s’est ouverte et cette ouverture ne doit pas s’arrêter là car une récente enquête de l’Usine Nouvelle et CCI France démontre que seulement 16 % des personnes interrogées se disent prêtes à travailler dans l’industrie et 88% pensent que les industries font du « green washing ». Forindustrie casse les murs ». Un point de vue partagé par Frédéric Busin, directeur de l’action régionale d’EDF, pour qui l’événement doit être encore plus assumé et promu par les entreprises elles-mêmes, comme ambassadrices, afin d’offrir « une vision la plus exhaustive possible des filières industrielles ».
L’un des atouts principaux de Forindustrie est d’avoir réussi à convaincre l’Education Nationale, si peu encline par le passé, à « frayer » avec le monde industriel. Pour Laurent Noé, secrétaire général de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce travail collectif contribue à accroître l’attractivité de filières de formation où il a parfois été très difficile d’inciter des jeunes à s’y orienter, en raison de la mauvaise image qu’ils se faisaient des métiers industriels. Pour conforter cet impact, il invite les entreprises à accueillir largement les élèves de 3ème et de 2nde en stage afin qu’ils voient par eux-mêmes leur réalité après l’avant-goût digital…
L’un des atouts principaux de Forindustrie est d’avoir réussi à convaincre l’Education Nationale, si peu encline par le passé, à « frayer » avec le monde industriel. Pour Laurent Noé, secrétaire général de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce travail collectif contribue à accroître l’attractivité de filières de formation où il a parfois été très difficile d’inciter des jeunes à s’y orienter, en raison de la mauvaise image qu’ils se faisaient des métiers industriels. Pour conforter cet impact, il invite les entreprises à accueillir largement les élèves de 3ème et de 2nde en stage afin qu’ils voient par eux-mêmes leur réalité après l’avant-goût digital…
Passerelle du chômage à l'emploi
Sandrine Baudaux (DRAFPICA Occitanie), Marcel Ragni, président UIMM Sud-Corse, Laurent Noé (région académique PACA) dévoilent les résultats 2024 de Forindustrie. (Photo JC Barla)
Les vainqueurs du grand défi pourront dès 2025 la découvrir en étant reçus dans des usines. Pour l’Académie Aix-Marseille, les classes de 4ème CLG du collège Marcel André de Seyne (Alpes-de-Haute-Provence), de 2nde MP3D du lycée Jean Lurcat de Martigues et de l’ENSAM classe 1 à Aix pour l’enseignement supérieur ont remporté le plus grand nombre de points. L’agence France Travail et la Mission Locale de Salon-de-Provence ont gagné sur le plan régional la compétition entre les groupes mis sur pied par France Travail.
Pour Agnès Simond, sa directrice Provence, « plusieurs demandeurs d’emploi ont commencé à travailler dans des industries découvertes grâce à Forindustrie, une dame de 60 ans a même décroché un CDI après y avoir participé l’an dernier. Ce concours est plein de belles histoires ». Isabelle Campagnola-Savon, déléguée à l’économie de la Région Sud, se réjouit qu’avec cette initiative, « l’industrie est devenue plus glamour » pour encourager des jeunes à s’y engager, d’autant plus que les revenus y sont plus élevés que dans d’autres secteurs. Pour Didier Mamis, secrétaire général à l’action régionale auprès de la Préfecture, le mouvement consolidera la dynamique de réindustrialisation de la France et « l’élan industriel à l’œuvre sur le bassin de Fos-Berre ».
Pour Agnès Simond, sa directrice Provence, « plusieurs demandeurs d’emploi ont commencé à travailler dans des industries découvertes grâce à Forindustrie, une dame de 60 ans a même décroché un CDI après y avoir participé l’an dernier. Ce concours est plein de belles histoires ». Isabelle Campagnola-Savon, déléguée à l’économie de la Région Sud, se réjouit qu’avec cette initiative, « l’industrie est devenue plus glamour » pour encourager des jeunes à s’y engager, d’autant plus que les revenus y sont plus élevés que dans d’autres secteurs. Pour Didier Mamis, secrétaire général à l’action régionale auprès de la Préfecture, le mouvement consolidera la dynamique de réindustrialisation de la France et « l’élan industriel à l’œuvre sur le bassin de Fos-Berre ».