Elle ressemble à une mastercard noire toute simple. Mais c’est bien une carte spéciale mobilité que tient Cyrille Estrade dans sa main. Destinée aux employés d’une entreprise, elle permet à ces derniers de régler les frais engendrés par leurs déplacements professionnels.
« On peut faire en sorte qu’elle soit valable seulement pour le train et l’essence, mais aussi pour un nombre de jours », reprend Cyrille Estrade en précisant que la carte « peut même être à usage unique ». Un plafond, avec un montant que l’on peut dépenser par jour, suivant le moyen de transport, peut être fixé. Il est également possible de programmer la carte pour qu’elle fonctionne seulement dans certaines zones. Elle est utilisable dans 100 % des stations-services et 100 % des bornes de recharge, accessible « sans abonnement. Le prix est fixé par mois et par nombre de cartes. Le prix d’entrée va être autour de 7,8 euros, par mois et par carte », précise Romain Paranque, en indiquant qu’ils « ne prélèvent aucun frais de fonctionnement ».
Après s’être attaqué aux déplacements professionnels avec cette première carte business impact, le duo a créer une carte mobilité, pour les déplacements entre le domicile et le lieu de travail.
« Une mission sur terre, faire reculer la voiture »
Les deux types de cartes offrent également la possibilité de suivre les euros dépensés par kilomètres parcourus. Elles permettent aussi de mesurer l’empreinte carbone des trajets.
« Chaque fois que la carte est utilisée pour payer de l’essence, une borne de recharge, un billet, on le sait. Il faut prendre en photo le justificatif et on demande le trajet. On mesure les kilomètres parcourus et on est interfacé avec l’ADEME, l’agence de la transition écologique, qui a un référentiel pour les émissions de CO2 », explique Cyrille Estrade.
Un projet avec Citiz Marseille
Pour le moment, la technologie de la jeune pousse marseillaise a réussi à séduire quelques dizaines de clients. Les prospections ne sont pas en reste.
Un pass mobilité avec la CMA CGM est en cours de discussion. En parallèle, la start-up participe à un appel d’offres de la métropole Aix-Marseille et de la ville de Paris, pour ses cartes carburants.