Il est parfois utile de rappeler quelques souvenirs que l’on voudrait oublier définitivement tant ils paraissent aberrants à nos yeux d’aujourd’hui. Pierre Castoldi, préfet chargé de mission service public auprès de la Préfecture de Vaucluse ne s’en est pas privé, le 15 novembre dernier, lors de l’inauguration du nouveau centre de tests et de formation de Pellenc ST à Pertuis. Il a raconté le spectacle désastreux qu’offrait par le passé la décharge d’Entressen à tout voyageur en train lorsqu’il approchait de Miramas, avec ses montagnes de poubelles et ses sacs plastiques qui volaient… « Nous avons fait beaucoup de chemin depuis cette époque en matière de gestion et de traitement des déchets », s’est-il réjoui, après avoir découvert les performances des machines de tri automatisé de l’entreprise vauclusienne pour les plastiques les plus divers, les papiers et cartons, le bois, les métaux et depuis peu, les textiles. Un challenge qu’il qualifie de « nouveau bond technologique » à réussir.
Même s’il ne voit sa société que comme « un maillon » d’une chaîne de transition écologique, Jean Hénin, en digne successeur du fondateur Roger Pellenc, mesure combien Pellenc ST participe à l’accélération d’un mouvement qui ambitionne, par l’amélioration de la collecte, du tri, du recyclage et de la revalorisation, de réduire les impacts environnementaux des activités humaines. Après le centre d’innovation et le centre de production, tous deux mis en œuvre en 2022, le centre de tests et de formation ajoute une nouvelle phase de progression que Pellenc se propose de partager avec chacun de ses clients, exploitant d’un complexe de tri, tels par exemple Pizzorno, Paprec, Veolia ou Suez. Au total, 30 millions d’euros ont été investis dans ces bâtiments et ces transformations.
Même s’il ne voit sa société que comme « un maillon » d’une chaîne de transition écologique, Jean Hénin, en digne successeur du fondateur Roger Pellenc, mesure combien Pellenc ST participe à l’accélération d’un mouvement qui ambitionne, par l’amélioration de la collecte, du tri, du recyclage et de la revalorisation, de réduire les impacts environnementaux des activités humaines. Après le centre d’innovation et le centre de production, tous deux mis en œuvre en 2022, le centre de tests et de formation ajoute une nouvelle phase de progression que Pellenc se propose de partager avec chacun de ses clients, exploitant d’un complexe de tri, tels par exemple Pizzorno, Paprec, Veolia ou Suez. Au total, 30 millions d’euros ont été investis dans ces bâtiments et ces transformations.
Maximiser les chances de recyclage
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Pellenc ST semble désormais bien armé pour conforter encore sa place de 2e acteur mondial du secteur. Avec 85 M€ de chiffre d’affaires, déjà plus que doublé depuis 2019 (42 M€ à l'époque), un effectif de 250 collaborateurs qui grandit régulièrement et plus de 800 centres de tri équipés dans le monde, l’entreprise continue d’innover. « Nous investissons chaque année 10 % de notre chiffre d’affaires en R&D dans les nouvelles technologies. Nous développons des centres de tests similaires au Japon, où nous sommes très présents, et en Australie. Notre idée est d’asseoir constamment notre savoir-faire sur de nouveaux gisements et d’aller chercher toujours plus de fractions valorisables dans les matières que nous trions pour maximiser les taux de captation et respecter les objectifs de recyclage ». Un long travail de recherche et de mise au point a été entamé sur la filière textile, des collaborations se nouent, par exemple, avec le groupe technologique autrichien Andritz et Nouvelles Fibres Textiles (Tissages de Charlieu/ Synergies TLC), pour un recyclage de textile à l’échelle industrielle. L’objectif est de parvenir à produire des fibres recyclées pour les industries de la filature, des non-tissés et des composites.
Un moteur d'innovation continue
Pour Nicolas Furet, directeur performance, réduction, réemploi, recyclage de Citeo, cette approche collective porte l’espoir de bâtir « une filière indépendante française et européenne ». Au nom de la direction de l’économie circulaire de l'Ademe, Thierry Rolland salue une entreprise qui ose « la prise de risque pour aller toujours loin dans les technologies ». Depuis 2022, l'Ademe soutient le projet Precidia de Pellenc qui vise à développer et commercialiser des « innovations de rupture » dans l’économie circulaire grâce à l’intelligence artificielle, l’internet des objets ou les communications de machine à machine. Ce projet, d’un montant global de 18,5 M€, a été abondé pour 5,3 M€ par France 2030 en subventions et avances remboursables.