
Chaque jour ce sont près de 5000 poids lourds qui traversent la zone industrialo-portuaire de Fos. ©NBC
Un demi-siècle de promesses, de plans ajournés et de réunions techniques plus ou moins conclusives. Dans les années 70 déjà, un projet d’autoroute avait été annoncé et n’a jamais vu le jour. Depuis, les acteurs du maritime, les transporteurs et les industriels réclament une mise à niveau des accès routiers à la première zone industrialo-portuaire de France. Le 30 juin 2025, un tournant a enfin été acté : un plan d’investissement public de 210 millions d’euros vient d’être signé dans le cadre de l’avenant Mobilités du contrat de plan État–Région.
L’État portera l’essentiel de l’effort avec 95 M€, la Région PACA contribuera à hauteur de 31 M€, la Métropole injectera 47 M€, et le Département des Bouches-du-Rhône complètera avec 26 M€. Deux chantiers structurants sont au programme. Le premier : le contournement de Martigues–Port-de-Bouc, destiné à désaturer les axes existants, sécuriser les flux, et réduire les nuisances pour les riverains. Le second, hautement stratégique, concerne la liaison Fos–Salon, qui vise à connecter directement la ZIP à l’autoroute A54. Ce projet comprend 6 km de tracé neuf sur un linéaire total de 25 km. Mais à ce jour, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été communiqué à ce jour.
L’État portera l’essentiel de l’effort avec 95 M€, la Région PACA contribuera à hauteur de 31 M€, la Métropole injectera 47 M€, et le Département des Bouches-du-Rhône complètera avec 26 M€. Deux chantiers structurants sont au programme. Le premier : le contournement de Martigues–Port-de-Bouc, destiné à désaturer les axes existants, sécuriser les flux, et réduire les nuisances pour les riverains. Le second, hautement stratégique, concerne la liaison Fos–Salon, qui vise à connecter directement la ZIP à l’autoroute A54. Ce projet comprend 6 km de tracé neuf sur un linéaire total de 25 km. Mais à ce jour, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été communiqué à ce jour.
5 000 poids lourds traversent chaque jour la ZIP
Les infrastructures actuelles, conçues pour un autre siècle, ont vu défiler l’essor de la mondialisation, la montée en puissance du conteneur, la délocalisation de pans entiers de l’industrie française… sans évoluer. Résultat : plus de 5 000 poids lourds traversent chaque jour la ZIP. Un incident, un ralentissement, et c’est la congestion. Accidents, retards logistiques et exaspération des usagers sont devenus monnaie courante. L’urgence est d’autant plus criante que la zone de Fos est en pleine renaissance industrielle : 20 milliards d’euros d’investissements sont annoncés à l’horizon 2030 pour répondre aux enjeux nationaux de souveraineté industrielle et de décarbonation des transports et de l’industrie. A la clé de ces nouveaux projets 10 000 emplois directs, soit le double de la population de la commune de Fos.
En attendant les deux chantiers majeurs, des aménagements transitoires vont être engagés pour résorber les points noirs. Une enveloppe de 17,5 M€ est dédiée à la modernisation des échangeurs desservant les principaux pôles économiques. Elle vient en complément du financement de l’échangeur des Bellons à Istres, pris en charge à 100 % par la Métropole (21 M€). Ces travaux intègrent une approche multimodale, avec des aménagements pour les bus à haut niveau de service et les modes doux, comme les pistes cyclables.
En attendant les deux chantiers majeurs, des aménagements transitoires vont être engagés pour résorber les points noirs. Une enveloppe de 17,5 M€ est dédiée à la modernisation des échangeurs desservant les principaux pôles économiques. Elle vient en complément du financement de l’échangeur des Bellons à Istres, pris en charge à 100 % par la Métropole (21 M€). Ces travaux intègrent une approche multimodale, avec des aménagements pour les bus à haut niveau de service et les modes doux, comme les pistes cyclables.