Maurice Wolff, membre élu à la CCI Aix Marseille, François Groh et Eric Sella, adjoints du directeur régional de la Banque de France. ©NBC
Selon la dernière enquête de conjoncture menée par la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence auprès de 455 chefs d’entreprise, du 25 juillet au 15 septembre 2023, 27 % des dirigeants constatent une baisse de leur activité contre 24 % une progression.
« Sur six mois, le bilan économique et l’emploi sont à un bon niveau. Le vrai sujet c’est la fin de l’année 2023 et surtout 2024 avec des incertitudes émises par les chefs d’entreprises autour des taux d’intérêt, du prix de l’énergie ou du niveau d’activité morose en fin d’année. L’inflation, partie de 7 % en début d’année redescend à 4 %. On s’attend à un niveau compris entre 2 et 3% en 2024. Elle diminue mais les prix restent hauts », résume Maurice Wolff, membre élu à la CCI Aix-Marseille-Provence qui a présenté le 5 octobre dernier au Pôle d’activités d’Aix Les Milles le bilan de la conjoncture pour le deuxième trimestre 2023, aux côtés de la Banque de France.
Le secteur le plus en difficulté est celui du commerce de détail, impacté par la baisse de la consommation des ménages qui, face à l’inflation galopante, préfèrent épargner. Globalement, les entreprises n’ayant pas toutes la possibilité de répercuter les hausses de prix, les niveaux des marges et de la trésorerie se détériorent pour respectivement 41 % et 37 % d'entre elles. L’investissement quant à lui, reste stable par rapport au trimestre précédent. En revanche, les liquidations d’entreprise renouent avec les niveaux d’avant crise.
« Sur six mois, le bilan économique et l’emploi sont à un bon niveau. Le vrai sujet c’est la fin de l’année 2023 et surtout 2024 avec des incertitudes émises par les chefs d’entreprises autour des taux d’intérêt, du prix de l’énergie ou du niveau d’activité morose en fin d’année. L’inflation, partie de 7 % en début d’année redescend à 4 %. On s’attend à un niveau compris entre 2 et 3% en 2024. Elle diminue mais les prix restent hauts », résume Maurice Wolff, membre élu à la CCI Aix-Marseille-Provence qui a présenté le 5 octobre dernier au Pôle d’activités d’Aix Les Milles le bilan de la conjoncture pour le deuxième trimestre 2023, aux côtés de la Banque de France.
Le secteur le plus en difficulté est celui du commerce de détail, impacté par la baisse de la consommation des ménages qui, face à l’inflation galopante, préfèrent épargner. Globalement, les entreprises n’ayant pas toutes la possibilité de répercuter les hausses de prix, les niveaux des marges et de la trésorerie se détériorent pour respectivement 41 % et 37 % d'entre elles. L’investissement quant à lui, reste stable par rapport au trimestre précédent. En revanche, les liquidations d’entreprise renouent avec les niveaux d’avant crise.
Au troisième trimestre 2023 : l’horizon reste incertain
Nicolas Guyot, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie des Bouches-du-Rhône et Nicolas Ferand, président du comité régional de l’ordre des experts-comptables. ©NBC
Le solde d’opinion pour l’évolution future de l’activité reprend de timides couleurs (+2 points), avec une légère amélioration des projets de recrutement (mais une plus forte rotation) et une stabilité de l’investissement. Les carnets de commandes et la trésorerie devraient malheureusement poursuivre leur dégradation.
Au final, trois secteurs sont plus pessimistes au début de ce deuxième semestre : l’hôtellerie restauration, le commerce de détail et la construction, confrontée en même temps à un tarissement des crédits immobiliers et à un recul des autorisations et des mises en chantier.
« Les violences urbaines ont causé un tort énorme à nos entreprises et seuls 20 % des professionnels estiment avoir réalisé une bonne saison. Une grosse partie de la clientèle a annulé son séjour à Marseille ou bien a préféré reporter sur Aix ou des petites communes environnantes. J’ai l’exemple d’un grand hôtel qui a été contraint de condamner un étage entier cet été », déplore Nicolas Guyot, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie des Bouches-du-Rhône.
Néanmoins, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration espéraient toujours pouvoir opérer un rattrapage grâce à la Coupe du Monde de rugby (+22 % de clientèle étrangère en septembre) et à la venue du Pape François à Marseille.
Au final, trois secteurs sont plus pessimistes au début de ce deuxième semestre : l’hôtellerie restauration, le commerce de détail et la construction, confrontée en même temps à un tarissement des crédits immobiliers et à un recul des autorisations et des mises en chantier.
« Les violences urbaines ont causé un tort énorme à nos entreprises et seuls 20 % des professionnels estiment avoir réalisé une bonne saison. Une grosse partie de la clientèle a annulé son séjour à Marseille ou bien a préféré reporter sur Aix ou des petites communes environnantes. J’ai l’exemple d’un grand hôtel qui a été contraint de condamner un étage entier cet été », déplore Nicolas Guyot, vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie des Bouches-du-Rhône.
Néanmoins, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration espéraient toujours pouvoir opérer un rattrapage grâce à la Coupe du Monde de rugby (+22 % de clientèle étrangère en septembre) et à la venue du Pape François à Marseille.