
Annick Girardin, ministre de la mer a visité la station de la coopérative de lamanage à Marseille, le 13 novembre. ©NBC
« Je suis venue remercier les agents publics qui sont sur le pont pour affronter les deux vagues de la crise sanitaire et assurer la sécurité dans le port de Marseille. J'ai rencontré également les services portuaires : pilotage, remorquage, lamanage. La France n’a pas eu de problématiques d’avitaillement mais certains secteurs comme la croisière ont dû être arrêtés. A Marseille, c’est une souffrance pour un certain nombre d’activités » a reconnu la ministre de la mer Annick Girardin. Parmi les activités durement touchées, les services aux navires. La croisière représentant 20% du chiffre d’affaires du pilotage.
« Si la situation n’évolue pas nous allons prendre des décisions très difficiles en terme matériels et en moyens humains. Nous ne pourrons pas garder tout notre personnel », a averti le pilote et président du Club de la Croisière Marseille Provence Jean-François Suhas. Il a également interpellé la ministre sur le plan de relance qui n’alloue que 33 M€ d’aide au port de Marseille, quand Dunkerque perçoit 27 M€ et le Havre 44 M€. La ministre ayant fléché d’autres financements du côté de la transition énergétique. « Il faut aller chercher des financements vers tout ce que l’on peut bleuir et verdir », répond la ministre.
« Si la situation n’évolue pas nous allons prendre des décisions très difficiles en terme matériels et en moyens humains. Nous ne pourrons pas garder tout notre personnel », a averti le pilote et président du Club de la Croisière Marseille Provence Jean-François Suhas. Il a également interpellé la ministre sur le plan de relance qui n’alloue que 33 M€ d’aide au port de Marseille, quand Dunkerque perçoit 27 M€ et le Havre 44 M€. La ministre ayant fléché d’autres financements du côté de la transition énergétique. « Il faut aller chercher des financements vers tout ce que l’on peut bleuir et verdir », répond la ministre.
Après la fusion de Rouen, Paris, Le Havre au tour de Marseille

Christine Cabau Woehrel, ancienne directrice du GPMM désormais responsable des terminaux portuaires chez CMA CGM, fait découvrir Mourepiane à la ministre Annick Girardin. ©NBC
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Au sujet de la stratégie nationale portuaire, elle souhaite « positionner la France comme le premier port européen » et relever les défis en matière « d’attractivité, d’emploi de formation » tout en valorisant la logique d’axe.
« Il y a un axe Haropa avec la fusion des trois ports effectifs au 1er juin 2021 et nous allons travailler sur d’autres axes impliquant Marseille », a-t-elle souligné évoquant à demi-mots l’axe Méditerranée Rhône-Saône.
Escortée par le directeur du port Hervé Martel, elle a retrouvé sur place Christine Cabau Woehrel. L’ancienne directrice du GPMM désormais responsable des terminaux portuaires chez CMA CGM a présenté le site de Mourepiane, son positionnement sur les lignes intra méditerranée et a révélé les projets en cours avec la création prochaine d’un hub ferroviaire.
« Il y a un axe Haropa avec la fusion des trois ports effectifs au 1er juin 2021 et nous allons travailler sur d’autres axes impliquant Marseille », a-t-elle souligné évoquant à demi-mots l’axe Méditerranée Rhône-Saône.
Escortée par le directeur du port Hervé Martel, elle a retrouvé sur place Christine Cabau Woehrel. L’ancienne directrice du GPMM désormais responsable des terminaux portuaires chez CMA CGM a présenté le site de Mourepiane, son positionnement sur les lignes intra méditerranée et a révélé les projets en cours avec la création prochaine d’un hub ferroviaire.