Cécile Avezard, directrice territoriale Rhône Saône de VNF et Thomas San Marco, délégué général de CNR. ©NBC
Dans la même rubrique
-
Bruxelles approuve les aides publiques maritimes de l'État français sur la Corse
-
L’IA, vedette du Smart Port Challenge
-
Les néoarmateurs réinventent le modèle coopératif
-
Port de Marseille-Fos : fret stable et passagers en hausse au premier semestre 2024
-
Le Syndicat des Transitaires de Méditerranée Rhône-Alpes sur les rails
Avec 24 paquebots fluviaux et 110 000 passagers par an, l’axe Rhône-Saône se hisse au premier rang national pour la croisière fluviale. Une activité qui génère 140 millions d’euros de retombées économiques pour les territoires. Après une première réunion technique en mai, le Club de la croisière fluviale Rhône Saône a officiellement été lancé au Palais des congrès d’Arles, le 9 novembre, sur le salon Sloww ! « Nous avons besoin de renforcer la cohésion entre les opérateurs de croisière et les territoires, d’améliorer la découverte des sites touristiques. La gestion des autocars de tourisme et pourrait être mieux organisée. Les opérateurs de croisières veulent que leur activité soit soutenable », souligne Cécile Avezard, directrice territoriale Rhône Saône de VNF. Et de citer ainsi l’exemple de l’avitaillement des bateaux en produits locaux ou la conception de croisières thématiques, en lien avec la Vallée de la Gastronomie, lancée par la Région Auvergne Rhône-Alpes.
Une stratégie orientée marketing également afin d’attirer de nouvelles compagnies. « En 2023, un 25 ème paquebot de la compagnie Viking River Cruises arrivera sur le fleuve. Nous misons sur dix paquebots de plus en 2035, soit 35 bateaux », annonce Thomas San Marco, délégué général de CNR, chargé entre autres de l’entretien des 14 écluses entre Lyon et Port-Saint-Louis-du-Rhône. De 90 à 135 m de long, les paquebots sont des hôtels flottants proposant des prestations de trois à quatre étoiles. Ils accueillent en moyenne 150 passagers, généralement une clientèle senior majoritairement européenne et américaine.
Une stratégie orientée marketing également afin d’attirer de nouvelles compagnies. « En 2023, un 25 ème paquebot de la compagnie Viking River Cruises arrivera sur le fleuve. Nous misons sur dix paquebots de plus en 2035, soit 35 bateaux », annonce Thomas San Marco, délégué général de CNR, chargé entre autres de l’entretien des 14 écluses entre Lyon et Port-Saint-Louis-du-Rhône. De 90 à 135 m de long, les paquebots sont des hôtels flottants proposant des prestations de trois à quatre étoiles. Ils accueillent en moyenne 150 passagers, généralement une clientèle senior majoritairement européenne et américaine.
Une clientèle américaine plutôt senior
Les croisières durent en moyenne une semaine sur la Saône et le Rhône, sur différents itinéraires entre Saint-Jean de Losne et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Elles combinent navigation et découverte de la richesse des territoires du point de vue historique, paysager, culturel et gastronomique : la Bourgogne, le Beaujolais la région lyonnaise la vallée du Rhône, la Provence et la Camargue.
Le Club de la croisière fluviale Rhône Saône ne possède pas d’entité juridique, ni de gouvernance. Il s’agit d’un réseau qui fédère 52 membres : les gestionnaires d’appontements, les armateurs (CroisiEurope, Scylla, A Rosa, River Advice, Uniworld, Agiship, RSR Schiffahrt, Viking River Cruises) les collectivités territoriales définissant les stratégies touristiques (Régions et Départements), les métropoles, EPCI et communes, les Comités régionaux et départementaux du tourisme et les Offices du Tourisme. Sans oublier les agences réceptives pour la croisière et les associations professionnelles : Entreprises fluviales de France et le Club de la croisière Marseille Provence.
Le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône pilote le développement des croisières fluviales au fil du Rhône, de Tarascon à Martigues en passant par Arles et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Pour promouvoir les atouts de ses quatre escales, le Département et ses différents partenaires, réunis en un Syndicat Mixte Provence Fluviale (SMPF), réalisent les aménagements dédiés à l’accueil des bateaux de croisière, propose des services aux passagers et aux bateaux (électricité, déchets à quai, wifi, accès aux transports en communs…) et valorisent les richesses culturelles et patrimoniales de chaque destination.
Initié en 2018 et baptisé « la Provence fluviale », ce projet élabore une offre touristique incluant notamment mobilités douces, espaces végétalisés ou branchement des navires à quai pour lutter contre la pollution de l’air. Le sujet de l’acceptabilité des croisières concerne également les territoires fluviaux, dans une moindre mesure que les villes portuaires du sud : Marseille, Ajaccio, Nice et Toulon.
Le Club de la croisière fluviale Rhône Saône ne possède pas d’entité juridique, ni de gouvernance. Il s’agit d’un réseau qui fédère 52 membres : les gestionnaires d’appontements, les armateurs (CroisiEurope, Scylla, A Rosa, River Advice, Uniworld, Agiship, RSR Schiffahrt, Viking River Cruises) les collectivités territoriales définissant les stratégies touristiques (Régions et Départements), les métropoles, EPCI et communes, les Comités régionaux et départementaux du tourisme et les Offices du Tourisme. Sans oublier les agences réceptives pour la croisière et les associations professionnelles : Entreprises fluviales de France et le Club de la croisière Marseille Provence.
Le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône pilote le développement des croisières fluviales au fil du Rhône, de Tarascon à Martigues en passant par Arles et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Pour promouvoir les atouts de ses quatre escales, le Département et ses différents partenaires, réunis en un Syndicat Mixte Provence Fluviale (SMPF), réalisent les aménagements dédiés à l’accueil des bateaux de croisière, propose des services aux passagers et aux bateaux (électricité, déchets à quai, wifi, accès aux transports en communs…) et valorisent les richesses culturelles et patrimoniales de chaque destination.
Initié en 2018 et baptisé « la Provence fluviale », ce projet élabore une offre touristique incluant notamment mobilités douces, espaces végétalisés ou branchement des navires à quai pour lutter contre la pollution de l’air. Le sujet de l’acceptabilité des croisières concerne également les territoires fluviaux, dans une moindre mesure que les villes portuaires du sud : Marseille, Ajaccio, Nice et Toulon.