« Ça fait sept mois que je suis fermé, c’est honteux. Comment je fais pour manger ? Je n’ai pas l’intention de perdre ma maison. Il me faut de l’argent », hurle, au bord du désespoir Christophe Longo, patron de la discothèque La Joia à Aix-en-Provence.
Ce 25 septembre au matin, patrons de boîtes de nuit et restaurateurs se sont pressés dès 9 heures devant le Tribunal de Commerce de Marseille répondant à l’appel de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. Scandant « on reste ouvert » en rétorsion à l’annonce d’Olivier Véran, ministre de la santé de leur imposer une fermeture pour une durée de 15 jours.
A ses côtés dans les rangs de la manifestation, Alexandre Villa, gérant de la pizzeria l’Osteria du Prado : « Une fois de plus, nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes les premiers sur lesquels on tape. Le gouvernement nous impose des mesures sanitaires que nous respectons et qui nous coûtent de l’argent et ce, sans aucune compensation financière. Nous souhaiterions une aide qui représente un pourcentage de notre chiffre d’affaires. Le chômage partiel c’est bien mais nous devons nous acquitter de nos charges, les assureurs ne nous suivent pas. Nous n’avons perçu aucune indemnité de perte d’exploitation », déplore le restaurateur qui devrait perdre cette année 200 000 € de chiffre d’affaires à cause de la pandémie et des mesures de confinement.
Ce 25 septembre au matin, patrons de boîtes de nuit et restaurateurs se sont pressés dès 9 heures devant le Tribunal de Commerce de Marseille répondant à l’appel de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. Scandant « on reste ouvert » en rétorsion à l’annonce d’Olivier Véran, ministre de la santé de leur imposer une fermeture pour une durée de 15 jours.
A ses côtés dans les rangs de la manifestation, Alexandre Villa, gérant de la pizzeria l’Osteria du Prado : « Une fois de plus, nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes les premiers sur lesquels on tape. Le gouvernement nous impose des mesures sanitaires que nous respectons et qui nous coûtent de l’argent et ce, sans aucune compensation financière. Nous souhaiterions une aide qui représente un pourcentage de notre chiffre d’affaires. Le chômage partiel c’est bien mais nous devons nous acquitter de nos charges, les assureurs ne nous suivent pas. Nous n’avons perçu aucune indemnité de perte d’exploitation », déplore le restaurateur qui devrait perdre cette année 200 000 € de chiffre d’affaires à cause de la pandémie et des mesures de confinement.
« Qui va nous donner à manger ? »
D’autres restaurateurs sont au bord du gouffre et pourraient tirer le rideau. C’est le cas du Commis d’Office, situé rue Venture en plein centre-ville de Marseille. « C’est catastrophique j’ai perdu 70% de mon chiffre d’affaires car, outre les conséquences de la pandémie, je subis des travaux de rénovation de la voirie dans ma rue. Je vais pouvoir tenir jusqu’en décembre et après je ferme. Je ne pensais pas avoir à revivre cette fermeture administrative. Je me sens abandonné », dénonce Jérôme Parissier qui n’ose pas toucher aux 60 000 € de son PGE.
Pour la toute première fois de sa vie, Sylvie Crespin manifeste. A la tête du restaurant chez Colette, situé à proximité des banques, elle travaille essentiellement avec une clientèle affaires. « Avec le télétravail, les salariés ne viennent plus déjeuner, ils se rendent seulement une fois par semaine au bureau. Je veux que l’on nous laisse travailler et qu’Olivier Véran revienne sur ces mesures. Cet été je ne suis pas partie en vacances, je vis sur mes réserves mais elles s’amenuisent. Qui va nous donner à manger ? Depuis la réouverture le 2 juin, nous avons nourri l’espoir de reprise de l’activité, mais à présent tout devient très compliqué », dénonce Sylvie Crespin.
Après avoir été reçus ce matin par la vice-présidente du Tribunal de commerce de Marseille, les restaurateurs se sont donnés rendez-vous à 14h30 devant l’IHU Méditerranée. Il font peu de cas de l’annonce de la venue d’Olivier Veran à Marseille cet après-midi estimant pour la plupart que leur sort est déjà scellé…
Pour la toute première fois de sa vie, Sylvie Crespin manifeste. A la tête du restaurant chez Colette, situé à proximité des banques, elle travaille essentiellement avec une clientèle affaires. « Avec le télétravail, les salariés ne viennent plus déjeuner, ils se rendent seulement une fois par semaine au bureau. Je veux que l’on nous laisse travailler et qu’Olivier Véran revienne sur ces mesures. Cet été je ne suis pas partie en vacances, je vis sur mes réserves mais elles s’amenuisent. Qui va nous donner à manger ? Depuis la réouverture le 2 juin, nous avons nourri l’espoir de reprise de l’activité, mais à présent tout devient très compliqué », dénonce Sylvie Crespin.
Après avoir été reçus ce matin par la vice-présidente du Tribunal de commerce de Marseille, les restaurateurs se sont donnés rendez-vous à 14h30 devant l’IHU Méditerranée. Il font peu de cas de l’annonce de la venue d’Olivier Veran à Marseille cet après-midi estimant pour la plupart que leur sort est déjà scellé…