SeaOwl, IXBlue et ECA Robotics portent trois projets portent sur la robotique, le marin augmenté et le navire autonome. ©NBC
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Innover ou dériver en se laissant distancer au risque d’y perdre sa souveraineté… Le domaine maritime offre de grandes perspectives d’innovation, des perspectives aussi grandes que les 11 millions de km2 d’espace maritime de la France à surveiller.
Dans un contexte hyperconcurrentiel face aux puissants groupes Américains (Ocean Infinity), Russes et Norvégiens, trois PMI régionales jouent la contre-offensive. SeaOwl, IXBlue et ECA Robotics avancent leurs pions pour les années qui viennent. Porté par IXBlue, le projet « Semna II » évalué à 19,6 M€ —qui fédère Forssea Robotics, Donecle, l’ENSM et l’Ifremer— ambitionne de développer un système de passerelle de référence pour les navires et centre de contrôle en vue de la supervision à distance de véhicules autonomes. Les applications visées sont dans le domaine de l’hydrographie, des sciences de la mer et des champs éoliens.
Le projet Hydrobots, porté par ECA Robotics (fédère Helion, Thalos, Mauric, ENSTA Bretagne, IMT Atlantique, le CES et le SHOM) vise à développer une solution de drones couteaux-suisse à destination des acteurs de l’hydrographie, des sondages et des travaux maritimes. Un projet estimé à 15 M€. SeaOwl engagée dans le projet STORM —aux côtés d’ECA Robotics, de Centrale Nantes— travaille sur un service d’inspections et d’opérations sous-marines dimensionné au juste besoin en faisant appel aux télé opérations. Ce projet à 11,7 M€ a, comme les deux autres, une dimension environnementale et affiche la promesse de gains de compétitivité en misant sur des navires ou engins autonomes et des marins augmentés.
Dans un contexte hyperconcurrentiel face aux puissants groupes Américains (Ocean Infinity), Russes et Norvégiens, trois PMI régionales jouent la contre-offensive. SeaOwl, IXBlue et ECA Robotics avancent leurs pions pour les années qui viennent. Porté par IXBlue, le projet « Semna II » évalué à 19,6 M€ —qui fédère Forssea Robotics, Donecle, l’ENSM et l’Ifremer— ambitionne de développer un système de passerelle de référence pour les navires et centre de contrôle en vue de la supervision à distance de véhicules autonomes. Les applications visées sont dans le domaine de l’hydrographie, des sciences de la mer et des champs éoliens.
Le projet Hydrobots, porté par ECA Robotics (fédère Helion, Thalos, Mauric, ENSTA Bretagne, IMT Atlantique, le CES et le SHOM) vise à développer une solution de drones couteaux-suisse à destination des acteurs de l’hydrographie, des sondages et des travaux maritimes. Un projet estimé à 15 M€. SeaOwl engagée dans le projet STORM —aux côtés d’ECA Robotics, de Centrale Nantes— travaille sur un service d’inspections et d’opérations sous-marines dimensionné au juste besoin en faisant appel aux télé opérations. Ce projet à 11,7 M€ a, comme les deux autres, une dimension environnementale et affiche la promesse de gains de compétitivité en misant sur des navires ou engins autonomes et des marins augmentés.
Enjeu autour de la souveraineté technologique tricolore
Hydrobots, porté par ECA Robotics vise à développer une solution de drones couteaux-suisse à destination des acteurs de l’hydrographie, des sondages et des travaux maritimes. ©DR
« D’ici trois à quatre ans, les navires affectés à la surveillance des côtes, au relevés hydrographiques ou à la détection et au suivi des pollutions seront renouvelés. Nos flottes sont vieillissantes », souligne Christophe Avellan, directeur adjoint du Pôle Mer Méditerranée.
En décernant ce label aux trois projets, gage de crédibilité, le pôle de compétitivité leur prodigue des conseils pour décrocher des financements notamment dans le cadre du PIA4 (Programme d’Investissement d’avenir) pour lequel Bpifrance est la cheville ouvrière. Mais pour Christophe Avellan, ce n’est pas suffisant. « Certes, ces entreprises sont moins affectées de qu’autres filières par les conséquences de la pandémie mais elles accusent une baisse de chiffre d’affaires de 20% ce qui obère leurs capacités d’investissement. Sans aide extérieure, les projets mettront plus de temps à voir le jour. Or ces programmes de recherche, portés par des champions français, sont stratégiques. Il y a là un enjeu de souveraineté des équipements français. Si ce sont des groupes étrangers qui remportent les marchés que vont-ils faire de nos données ? », observe Christophe Avellan. Animateur de la feuille de route Smartship nationale de la filière des industriels de la mer, le Pôle Mer Méditerranée compte 438 adhérents.
En décernant ce label aux trois projets, gage de crédibilité, le pôle de compétitivité leur prodigue des conseils pour décrocher des financements notamment dans le cadre du PIA4 (Programme d’Investissement d’avenir) pour lequel Bpifrance est la cheville ouvrière. Mais pour Christophe Avellan, ce n’est pas suffisant. « Certes, ces entreprises sont moins affectées de qu’autres filières par les conséquences de la pandémie mais elles accusent une baisse de chiffre d’affaires de 20% ce qui obère leurs capacités d’investissement. Sans aide extérieure, les projets mettront plus de temps à voir le jour. Or ces programmes de recherche, portés par des champions français, sont stratégiques. Il y a là un enjeu de souveraineté des équipements français. Si ce sont des groupes étrangers qui remportent les marchés que vont-ils faire de nos données ? », observe Christophe Avellan. Animateur de la feuille de route Smartship nationale de la filière des industriels de la mer, le Pôle Mer Méditerranée compte 438 adhérents.