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Du 8 au 23 juillet, les fumées des ferries, pétroliers et paquebots en escale dans les bassins Est et Ouest de Marseille seront scrutées, examinées par des drones renifleurs, des satellites et des stations à terre et des capteurs et analyseurs déployés sur un navire de plaisance reconverti pour la campagne en navire d’observation et de recherche. « C’est l’expérience la plus poussée jamais réalisée avec un tel niveau d‘instrumentation et c’est la première fois que nous étudions les particules fines », a souligné le 12 juillet Barbara D’Anna, directeur de recherche au CNRS et responsable scientifique des campagnes de mesure sur Marseille.
L’opération, conduite dans le cadre du programme européen Scipper (*) devrait permettre de disposer de nouveaux éléments de comparaison avec une autre étude conduite en 2019, juste avant que l’Organisation maritime internationale n’impose aux armateurs le passage au carburant désulfurisé à 0,5% au 1er janvier 2020.
L’opération, conduite dans le cadre du programme européen Scipper (*) devrait permettre de disposer de nouveaux éléments de comparaison avec une autre étude conduite en 2019, juste avant que l’Organisation maritime internationale n’impose aux armateurs le passage au carburant désulfurisé à 0,5% au 1er janvier 2020.
L’inventaire des émissions maritimes disponible en septembre
Conférence de présentation du programme de recherche Scipper. ©NBC
« Comment les fumées des navires influent-elles sur la qualité de l’air ? Nous voulons également vérifier si la réglementation sur le soufre est conforme aux objectifs fixés. 17 partenaires sont engagés dans ce programme européen qui a conduit à mener plusieurs campagnes en Europe », explique Leonidas Ntziachristos, professeur à l’université de Thessalonique, coordinateur du projet Scipper. L’objectif étant d’évaluer précisément ces émissions polluantes, de suivre leur évolution moléculaire depuis le large jusque dans les rues de la cité phocéenne pour parvenir à modéliser la qualité de l’air de la ville. L’objectif étant également d’améliorer les prévisions d’Atmosud, association de surveillance de la qualité de l’air en PACA, partenaire de cette campagne aux côtés du port de Marseille-Fos. « Atmosud surveille, informe, conseille et met à disposition ses prévisions sur 48h. Nous avons installé des microcapteurs derrière le parc Longchamp », explique Alexandre Armengaud, responsable de la coopération scientifique chez Atmosud. Des analyseurs ont également été déployés chez les riverains et sur les quais afin d’analyser les fumées lors des mouvements de navires. Les résultats devraient être disponibles courant septembre et pourrait conduire à des recommandations.
La campagne européenne de mesure se poursuivra plus au nord, dans la Manche et la Baltique, en septembre prochain entre Göteborg et Kiel. Le transport maritime représente à l’échelle mondiale 2à 3% des émissions de gaz à effet de serre.
(*) Shipping contribution to inland pollutions- Push for the enforcement of Regulations.
La campagne européenne de mesure se poursuivra plus au nord, dans la Manche et la Baltique, en septembre prochain entre Göteborg et Kiel. Le transport maritime représente à l’échelle mondiale 2à 3% des émissions de gaz à effet de serre.
(*) Shipping contribution to inland pollutions- Push for the enforcement of Regulations.