De g à dr : Guy Sidos, Pdg de Vicat et Sébastien Petithuguenin, dg de Paprec, lors de la signature©DR
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« Ce projet s’inscrit pleinement dans la logique de la loi de transition énergétique qui prévoit la division par deux à l’horizon 2025 des volumes enfouis », explique Sébastien Petithuguenin, DG de Paprec, n°3 français de la valorisation énergétique et du traitement des déchets (12 500 collaborateurs, CA 2020 : 1,5 milliard d’euros, 280 sites en France et en Suisse). De quoi s’agit-il ? De la création en commun avec le groupe cimentier Vicat (9 900 personnes, CA consolidé : 2,8 milliards d’euros dont les 2/3 à l’international) de l’entreprise ALTèreNATIVE CSR. Mission des 20 collaborateurs et 80 sous-traitants ? L’exploitation d’une usine de production de combustibles à partir de déchets non recyclables, les combustibles solides de récupération (CSR) devant remplacer les combustibles fossiles utilisés dans la cimenterie Vicat locale.
Basée dans les Bouches-du-Rhône (lieu non dévoilé à ce jour), cette entité qui nécessite un investissement de 15 M€, atteindra à terme une capacité de production de 50 000 tonnes de CSR par an, et deviendra ainsi la plus importante unité de ce type sur l’Hexagone. Alimentée par les résidus de tri des usines de Paprec, actuellement voués à l’enfouissement, elle verra ses travaux démarrer à l’été 2022 pour être opérationnelle en janvier 2023.
Dans un premier temps, les combustibles de récupération seront acheminés par une filiale de Vicat dédiée à l’économie circulaire vers la cimenterie de la Grave-de-Pelle dans les Alpes-Maritimes, puis vers les autres usines du groupe ou chaufferies CSR construites, peu à peu, localement. Commentaires de Guy Sidos, PDG de Vicat : « Placer l’économie circulaire au cœur de nos procédés de production est une préoccupation permanente. Nous avons l’ambition forte d’atteindre 100% de combustibles de substitution aux énergies fossiles dans nos cimenteries européennes d’ci 2025 ».
Préparés à partir de déchets non dangereux secs et non recyclables (déchets d’ameublement, encombrants de déchèteries, déchets industriels banals ou refus de centre de tri), les CSR sont réduits, après différentes étapes, à une granulométrie inférieure à 20 mm, puis livrés en cimenterie afin de remplacer le charbon et le coke de pétrole. Objectif ? Limiter le recours à ces ressources fossiles et diminuer d’autant les émissions de gaz à effet de serre.
Basée dans les Bouches-du-Rhône (lieu non dévoilé à ce jour), cette entité qui nécessite un investissement de 15 M€, atteindra à terme une capacité de production de 50 000 tonnes de CSR par an, et deviendra ainsi la plus importante unité de ce type sur l’Hexagone. Alimentée par les résidus de tri des usines de Paprec, actuellement voués à l’enfouissement, elle verra ses travaux démarrer à l’été 2022 pour être opérationnelle en janvier 2023.
Dans un premier temps, les combustibles de récupération seront acheminés par une filiale de Vicat dédiée à l’économie circulaire vers la cimenterie de la Grave-de-Pelle dans les Alpes-Maritimes, puis vers les autres usines du groupe ou chaufferies CSR construites, peu à peu, localement. Commentaires de Guy Sidos, PDG de Vicat : « Placer l’économie circulaire au cœur de nos procédés de production est une préoccupation permanente. Nous avons l’ambition forte d’atteindre 100% de combustibles de substitution aux énergies fossiles dans nos cimenteries européennes d’ci 2025 ».
Préparés à partir de déchets non dangereux secs et non recyclables (déchets d’ameublement, encombrants de déchèteries, déchets industriels banals ou refus de centre de tri), les CSR sont réduits, après différentes étapes, à une granulométrie inférieure à 20 mm, puis livrés en cimenterie afin de remplacer le charbon et le coke de pétrole. Objectif ? Limiter le recours à ces ressources fossiles et diminuer d’autant les émissions de gaz à effet de serre.