Food Cub vient de lancer sa troisième session d’incubation au Carburateur et aux Docks. ©NBC
Savoir cuisiner ne suffit pas toujours pour réussir dans la restauration. Au talent et à la passion, il faut souvent rajouter une pincée de finance et de comptabilité, un zeste de marketing et une bonne cuillère de communication. Secouez bien le tout et vous obtenez Food Cub, un incubateur culinaire lancé en 2021, fruit de l’association du Carburateur, de l’agence Pole Emploi du Pharo et des « Docks », pour accompagner durant une année complète les entrepreneurs qui veulent se lancer dans le secteur de la cuisine.
Tester la viabilité d’un projet aux Docks
La session débute par deux mois de séjour et de formation au Carburateur avant de se lancer dans la pratique et d’ouvrir un mini restaurant aux Docks. « Nous venons d’accueillir mi-septembre notre promotion 2023 que nous allons suivre jusqu’à fin 2024. Ce programme atypique vise à tester en réel la qualité de la restauration tout en accompagnant les créateurs dans la gestion économique. Aux Docks, 4 500 personnes travaillent dans les bureaux et plusieurs d'entre elles viennent déjeuner au Food Cub. Elles n’hésitent pas à faire des retours à leurs collègues de bureau. Les restaurateurs peuvent s'apercevoir très vite si leur projet est réellement viable », souligne Cindy Chagouri, directrice des Docks.
Pôle emploi de son côté assure le sourcing de ces futurs restaurateurs et les soutient financièrement dans le cadre de la création de leur entreprise.
« Éliane et Paulette », un futur bouchon lyonnais à Marseille
La troisième session en cours met en avant la cuisine familiale et populaire de Quentin Muzart chez Éliane et Paulette, la sandwicherie maison Dockeur d’Olivier Turuani et La Concorde, qui propose une cuisine arménienne revisitée par Astrighik Sargsyan. Tous les trois rêvent de posséder leur propre établissement à Marseille.
D’origine lyonnaise, Quentin Muzart rêve d'installer un bouchon lyonnais à Marseille pour y servir ses spécialités (bœuf bourguignon, ribs de porc, poulet frites…). « Je cuisine avec des produits bio issus à 95 % de la région de Marseille. Je travaille avec les pêcheurs de Carro. Pour les fêtes de fin d’année, je proposerai du foie gras artisanal », ajoute le chef lyonnais, qui avoue beaucoup s'inspirer de ses grand-mères pour créer sa cuisine. Il ne dit pas si elles s'appelaient vraiment Eliane et Paulette...
D’origine lyonnaise, Quentin Muzart rêve d'installer un bouchon lyonnais à Marseille pour y servir ses spécialités (bœuf bourguignon, ribs de porc, poulet frites…). « Je cuisine avec des produits bio issus à 95 % de la région de Marseille. Je travaille avec les pêcheurs de Carro. Pour les fêtes de fin d’année, je proposerai du foie gras artisanal », ajoute le chef lyonnais, qui avoue beaucoup s'inspirer de ses grand-mères pour créer sa cuisine. Il ne dit pas si elles s'appelaient vraiment Eliane et Paulette...
De savoureux sandwichs maison
Olivier Turuani, en selle vers un nouveau métier après avoir été responsable du parc Velib à Paris. ©NBC
Olivier Turuani, pour sa part, est en selle vers un nouveau métier après avoir été responsable du parc Velib à Paris. Il est installé depuis six ans à Marseille. « Je n’avais que 30 minutes de pause déjeuner et j’étais toujours déçu par le prix et par la qualité. Je suis très gourmand et après ma formation de cuisinier, j’ai découvert par hasard le Carburateur », raconte Olivier, installé depuis une semaine seulement aux Docks. « Ici, c’est le rêve parfait. Je suis tout le temps au contact de la clientèle, il y a une vraie ambiance », ajoute-t-il tout en rêvant de posséder un Food Truck et de proposer ses délicieux sandwichs maison et barbecue dans les zones d’activités.
Les saveurs de l'Arménie
Réfugiée arménienne, Astrighik Sargsyan est arrivée en 2015 à Marseille avec Davit, son fils qui a aujourd’hui 17 ans. Avec son corner La Concorde, elle propose des böreks, de délicieux baklavas et revisite avec bonheur les raviolis arméniens.
Depuis 2021, 18 établissements ont été créés avec une quarantaine d’embauches à la clé. Le concept est tel qu'il met toujours en avant de belles histoires, comme cette reconversion de Cedric Runini, ancien avocat, qui vient tout juste d’ouvrir la Focacceria genovese, rue Méry à Marseille.
Depuis 2021, 18 établissements ont été créés avec une quarantaine d’embauches à la clé. Le concept est tel qu'il met toujours en avant de belles histoires, comme cette reconversion de Cedric Runini, ancien avocat, qui vient tout juste d’ouvrir la Focacceria genovese, rue Méry à Marseille.