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L’éducation, priorité de la 1ère Biennale des Femmes de la Méditerranée


Rédigé le Mercredi 6 Mars 2024 par Marie-Odile Helme


Initiée par le collectif MarseilleS-Marseille au pluriel, la Biennale des Femmes de la Méditerranée fait plancher pendant un mois 100 Marseillaises venues de tous horizons sur le sujet de l’éducation. Avec l'objectif de co-écrire une « Déclaration universelle de la cohésion humaine par l’éducation », révélée le 9 avril prochain au Mucem.


L’équipe de MarseilleS autour de Marie- Laure Guidi (avec le chemisier rouge) et de Salina Gasmi, l’une des Marseillaises de cette première Biennale des Femmes de la Méditerranée©MOH.
L’équipe de MarseilleS autour de Marie- Laure Guidi (avec le chemisier rouge) et de Salina Gasmi, l’une des Marseillaises de cette première Biennale des Femmes de la Méditerranée©MOH.
Six mois après la création de l’association MarseilleS-Marseille au Pluriel, ce collectif lancé par des chefs d’entreprise, universitaires et un journaliste, organise son premier événement majeur. Réunis autour de l’idée du « faire ensemble » pour « devenir tous du même Marseille », les maîtres d’ouvrage de cette Biennale inédite, dont le premier atelier à démarré le 5 mars à la maison des Femmes de Plan d’Aou, sont très enthousiastes.
Notamment parce qu’un de leurs membres de poids, Aix-Marseille Université (80 000 étudiants) a décidé de lancer, dès octobre prochain, un Diplôme universitaire de management interculturel, souhaitant faire de Marseille la capitale interculturelle de la Méditerranée. « Nous voulons essayer de réduire les fractures de cette ville que nous aimons. Nous y travaillons avec de nombreux partenaires financiers et autres (dont le Crédit Agricole, CIC, PWC, One Provence, le Mucem, la Cciamp, le Top 20, Evolio, la French Tech, le restaurant solidaire Le République, etc.). On s’appuie sur tout l’écosystème et toutes les associations pour changer les mentalités », explique Marie-Laure Guidi, présidente de MarseilleS-Marseille au Pluriel.

« On veut bosser avec tout le monde »

Alors que le cadre, Marseille, est très clairement posé, il restait à choisir pour la première action d’envergure du collectif, un thème fédérateur. C’est donc le sujet de l’éducation qui a été retenu pour ce travail de cohésion auquel participent 100  Marseillaises, venues des horizons les plus divers, associées à 5 femmes très inspirantes : Cécilia Barontini, dg de la Fondation de l’OM, Souad Boukhechba, présidente de l’association des femmes du Plan d’Aou, Marie-Lou Papazian, pdg-fondatrice de l’école Tumo, Salwa Toko, co-founder/présidente d’honneur de Becomtech et Zahia Ziouani, directrice artistique/musicale de l’orchestre Divertimento.
« Dans les quartiers populaires, les femmes sont déléguées pour la parole. Avec elles, on part du terrain, on va à l‘essentiel. Cette première écriture de la « Déclaration universelle de la cohésion humaine par l’éducation » sera soumise à des spécialistes du sujet qui pourront s’en servir », précise Philippe Pujol. Prix Albert Londres, ce journaliste marseillais accompagnera de sa plume  la rédaction du texte.

Commentaires d’Alain Cabras, enseignant-conférencier, autre pilier du collectif : « Le 9 avril, au Mucem, trois valeurs de cohésion seront choisies par un vote collectif, comme fondatrices de cette déclaration qu’on ira ensuite proposer dans les universités, entreprises, établissements publics, privés, associations...On veut bosser avec tout le monde ».
 




Marie-Odile Helme

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