Marie Thors, co-présidente du Comex 40 et Philippe Korcia, président de l'Upe 13 © Thierry Vaudé
Co-présidé par Marie Tors, à la tête de la startup Graffiti, qui développe des solutions axées sur la reconnaissance visuelle à base de modèles d'IA, le Comex 40 de l’UPE 13 a souhaité mettre en avant, lors du forum des entrepreneurs, des formats courts sur les diverses formes d’intelligence autour d’invités aux profils variés. Chaque intervenant a apporté son regard pointu sur sa vision de l’intelligence avec en filigrane, les questions de la collaboration entre hommes et machines, de la prise de décision et de l’optimisation, « les grands gagnants de l'IA seront ceux qui ont compris comment l’utiliser » note ainsi Olivier Oullier, spécialiste en neurosciences, président de l’Institut d’Intelligence Artificielle et co-fondateur d'Inclusive Brains.
Olivier Oullier, co-président de l’Institut d’Intelligence Artificielle et co-fondateur d'Inclusive Brains © Thierry Vaudé
Survivre face aux machines
Philippe Pujol et Catherine Barba © Thierry Vaudé
Associant Philippe Pujol journaliste, écrivain, réalisateur, scénariste venue présenter son livre "Marseille 2040" et Catherine Barba, co-fondatrice & directrice générale de Envi, une première séquence animée, de manière prophétique, par chatGPT, a permis d’aborder les notions relatives à l’intelligence entrepreneuriale. Pour avoir étudié le sujet, Catherine Barba relève qu’il existe certaines aptitudes propres à l’entrepreneur, la motivation, les ressources, les capacités à découvrir, à percevoir, à viser les résultats ainsi que la résilience, capacité à se remettre en question. L’IA, à ce titre, pourrait être un outil. « L’IA renforce nos capacité, l’ordinateur ne crée rien tout seul. Si ce mouvement de fonds génère de nombreuses peurs, comme l’avènement d’internet il y a 30 ans, il faut y voir une opportunité. L’innovation ne s’observe pas, ça se vit ».
Pour Philippe Pujol, qui a analysé la problématique dans son ouvrage, l’IA ne peut être qu’une aide à la décision et non un pilier. Au-delà de l’efficacité, il évoque la question de l’éthique, et l’irrationnel propre à l’humain, « il faut conserver cette capacité à prendre des décisions en dehors de la norme ». Il soulève aussi la question culturelle, « l'IA est le reflet des hommes qui l’animent, donc représente des postulats de société. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre il faut garder un moyen de conserver l’irrationnel ».
Pour les invités du forum des entrepreneurs, la solution doit être humaine et politique, « l’IA accentue déjà nos qualités et nos défauts » reprend Philippe Pujol. Dans un second temps, une table ronde sur, « quand l’IA générative devient empathique : comment l’Homme se redéfinit face à l'intelligence émotionnelle en 2040 ? », a vu l'intervention de Fabien Olicard mentaliste, humoriste et youtubeur français en face de Marie Tors. « Ce qui est en débat, c’est la résistance au changement, d’autant plus difficile que l’on avance en âge et que l’on prend de la compétence. Il faut éviter de reproduire les biais cognitifs que l’on a dans le cerveau… » Avec ses limites, « l’IA reste docile, elle, ne contredit pas, ne permet pas la remise en question ». Et Fabien Olicard d’évoquer la nécessité de se réinventer, « la radio n’a pas disparu avec l’arrivée de la télévision, laissons les usages s’inventer. »
Pour Philippe Pujol, qui a analysé la problématique dans son ouvrage, l’IA ne peut être qu’une aide à la décision et non un pilier. Au-delà de l’efficacité, il évoque la question de l’éthique, et l’irrationnel propre à l’humain, « il faut conserver cette capacité à prendre des décisions en dehors de la norme ». Il soulève aussi la question culturelle, « l'IA est le reflet des hommes qui l’animent, donc représente des postulats de société. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre il faut garder un moyen de conserver l’irrationnel ».
Pour les invités du forum des entrepreneurs, la solution doit être humaine et politique, « l’IA accentue déjà nos qualités et nos défauts » reprend Philippe Pujol. Dans un second temps, une table ronde sur, « quand l’IA générative devient empathique : comment l’Homme se redéfinit face à l'intelligence émotionnelle en 2040 ? », a vu l'intervention de Fabien Olicard mentaliste, humoriste et youtubeur français en face de Marie Tors. « Ce qui est en débat, c’est la résistance au changement, d’autant plus difficile que l’on avance en âge et que l’on prend de la compétence. Il faut éviter de reproduire les biais cognitifs que l’on a dans le cerveau… » Avec ses limites, « l’IA reste docile, elle, ne contredit pas, ne permet pas la remise en question ». Et Fabien Olicard d’évoquer la nécessité de se réinventer, « la radio n’a pas disparu avec l’arrivée de la télévision, laissons les usages s’inventer. »