Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) veut mieux se faire connaître. Défini en 2019 et relevant de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ce service public est dédié à toute personne active (salarié, travailleur indépendant, personne en recherche d'emploi, jeune sorti du système scolaire sans qualification ni diplôme...) qui se questionne sur son avenir professionnel. Reconversion, création ou reprise d'entreprise, ou tout simplement point sur sa situation professionnelle, le CEP permet de mettre en place un projet d'évolution professionnelle grâce à une co-construction entre le conseiller et le salarié.
"Il suffit de composer le numéro 09 72 01 02 03 ou d'aller sur notre site www.mon-cep.org pour obtenir un premier rendez-vous auprès d'un de nos chargé d'information ", explique Philippe Cottet, président régional du Centre interinstitutionnel de Bilan de Compétences (CIBC) Alpes-Provence, qui entend lutter contre le déficit de notoriété de ce service public. Membre du réseau EVA, le CIBC gère le CEP, dans notre région et seulement pour les salariés du secteur privé et les travailleurs indépendants, sur mandat donné par France Compétences, l'Autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Pôle Emploi joue ce rôle pour les demandeurs d'emploi, Cap Emploi pour les personnes en situation de handicap, l'APEC pour les cadres en activité ou en recherche d'emploi et les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, et les missions locales pour les jeunes de moins de vingt-six ans.
"Le CEP se situe dans la même philosophie que l'ancien Fongecif, tout en étant beaucoup plus structuré et plus évolué", indique Philippe Cottet. Dans notre région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soixante conseillers dans trente-huit sites répondent au quotidien à ces aspirations.
"Il suffit de composer le numéro 09 72 01 02 03 ou d'aller sur notre site www.mon-cep.org pour obtenir un premier rendez-vous auprès d'un de nos chargé d'information ", explique Philippe Cottet, président régional du Centre interinstitutionnel de Bilan de Compétences (CIBC) Alpes-Provence, qui entend lutter contre le déficit de notoriété de ce service public. Membre du réseau EVA, le CIBC gère le CEP, dans notre région et seulement pour les salariés du secteur privé et les travailleurs indépendants, sur mandat donné par France Compétences, l'Autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Pôle Emploi joue ce rôle pour les demandeurs d'emploi, Cap Emploi pour les personnes en situation de handicap, l'APEC pour les cadres en activité ou en recherche d'emploi et les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, et les missions locales pour les jeunes de moins de vingt-six ans.
"Le CEP se situe dans la même philosophie que l'ancien Fongecif, tout en étant beaucoup plus structuré et plus évolué", indique Philippe Cottet. Dans notre région Provence-Alpes-Côte d'Azur, soixante conseillers dans trente-huit sites répondent au quotidien à ces aspirations.
Le CEP est gratuite et confidentiel
"Les cinq principales motivations pour faire appel au CEP sont dans l'ordre : faire le point, changer de métier, prendre du recul sur sa situation, développer des compétences, créer ou reprendre une entreprise", révèle Annabelle Brunetaud-Mazaleyrat, directrice de projet CEP au CIBC Alpes-Provence. En région Provence-Alpes-Côte d'Azur, quelque 15 000 personnes ont été bénéficiaires du CEP en 2022, contre 14 000 en 2021 et 10 000 en 2020. 45% d'entre eux souhaitaient changer de métier ou de secteur professionnel.
Le CEP est gratuit et confidentiel, "pas besoin de demander à son employeur avant de nous consulter", précise Annabelle Brunetaud-Mazaleyrat.
"Nous savions les bénéficiaires interrogés dès la sortie du service très satisfaits, mais nous pouvons aujourd'hui, grâce à l'enquête de notre bilan 2022, affirmer avec eux que le CEP leur a été utile, voire très utile. Les voyants sont au vert. Il s'agira en 2023 de maintenir cette dynamique", commente Jean-Joël Fraizy. Mandataire du CEP en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et directeur du CIBC Alpes-Provence. 93% des bénéficiaires ont déclaré être satisfaits de leur relation avec leur conseiller.
Philippe Cottet veut aussi s'adresser aux entreprises : "je les appelle à intégrer le CEP dans leurs RH, notamment en cas de problématique de reconversion en interne." Et de poursuivre, "Contrairement à la plupart des Pme et aux Tpe, les grandes entreprises disposent de services de RH en interne pour répondre à toutes ces questions. Le CEP s'articule avec ce qui existe chez eux". Informer le salarié sur le CEP lors de l'entretien professionnel, qui doit avoir lieu tous les deux ans quelque soit la taille de l'entreprise, est une obligation de l'employeur.
Le CEP est gratuit et confidentiel, "pas besoin de demander à son employeur avant de nous consulter", précise Annabelle Brunetaud-Mazaleyrat.
"Nous savions les bénéficiaires interrogés dès la sortie du service très satisfaits, mais nous pouvons aujourd'hui, grâce à l'enquête de notre bilan 2022, affirmer avec eux que le CEP leur a été utile, voire très utile. Les voyants sont au vert. Il s'agira en 2023 de maintenir cette dynamique", commente Jean-Joël Fraizy. Mandataire du CEP en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et directeur du CIBC Alpes-Provence. 93% des bénéficiaires ont déclaré être satisfaits de leur relation avec leur conseiller.
Philippe Cottet veut aussi s'adresser aux entreprises : "je les appelle à intégrer le CEP dans leurs RH, notamment en cas de problématique de reconversion en interne." Et de poursuivre, "Contrairement à la plupart des Pme et aux Tpe, les grandes entreprises disposent de services de RH en interne pour répondre à toutes ces questions. Le CEP s'articule avec ce qui existe chez eux". Informer le salarié sur le CEP lors de l'entretien professionnel, qui doit avoir lieu tous les deux ans quelque soit la taille de l'entreprise, est une obligation de l'employeur.