« Non, le Medef n’est pas l’antichambre des candidats aux élections consulaires ! Les listes sont élaborées par les Unions patronales pour favoriser la complémentarité et non la rivalité. Les CCI n’ont pas à faire du syndicalisme patronal ! Dans les rangs du Medef, beaucoup considèrent que l’on n’a plus besoin des CCI, ce n’est pas mon cas. Nous assistons à une crise des vocations », a souligné Patrick Martin, président délégué du Medef, à l’issue de vote du Conseil exécutif de l’Upe 13 désignant ses deux chefs de file pour les élections 2021 des Chambres de Commerce et d’Industrie à l’automne prochain.
L’organisation patronale soutient les listes emmenées par Jean-Luc Chauvin et Stéphane Paglia. Les deux présidents sortants étaient réunis lundi soir sur la terrasse du Sofitel Vieux-Port, aux côtés des membres de l’UPE 13 et de Patrick Martin. Le président délégué du Medef se réjouit du dynamisme de la reprise économique, de la frénésie consumériste et de la relance du tourisme. « La croissance économique de la France sera certainement supérieure aux prévisions de 5% en 2021. Le commerce mondial explose à tel point que nous sommes confrontés à une pénurie de composants, de matières premières et à des difficultés de recrutement », pointe le bras droit de Geoffroy Roux de Bezieux.
« Cependant, il faut rester prudent compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire et des tensions au Moyen-Orient et en Mer de Chine », tempère-t-il. Cette croissance retrouvée, cette période de rebond conduit le chef d’entreprise à s’interroger sur les conséquences de la mutation de pans entiers de l’économie et sur le manque de compétences de la France, citant l’exemple du secteur de la rénovation thermique des bâtiments.
L’organisation patronale soutient les listes emmenées par Jean-Luc Chauvin et Stéphane Paglia. Les deux présidents sortants étaient réunis lundi soir sur la terrasse du Sofitel Vieux-Port, aux côtés des membres de l’UPE 13 et de Patrick Martin. Le président délégué du Medef se réjouit du dynamisme de la reprise économique, de la frénésie consumériste et de la relance du tourisme. « La croissance économique de la France sera certainement supérieure aux prévisions de 5% en 2021. Le commerce mondial explose à tel point que nous sommes confrontés à une pénurie de composants, de matières premières et à des difficultés de recrutement », pointe le bras droit de Geoffroy Roux de Bezieux.
« Cependant, il faut rester prudent compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire et des tensions au Moyen-Orient et en Mer de Chine », tempère-t-il. Cette croissance retrouvée, cette période de rebond conduit le chef d’entreprise à s’interroger sur les conséquences de la mutation de pans entiers de l’économie et sur le manque de compétences de la France, citant l’exemple du secteur de la rénovation thermique des bâtiments.
« L’enjeu porte sur la transformation de notre modèle économique »
« La loi Climat et Résilience crée de nombreuses obligations pour les entreprises. Elle accélère la mutation des flottes de véhicules vers l’électrique nécessitant d’importants moyens, beaucoup d’énergie. Dans cette période de rebond, un des gros enjeux à venir porte sur la digitalisation, la transformation de notre modèle économique », souligne le président délégué du Medef qui devrait faire des propositions pour accompagner la mutation des entreprises.
Il s’inquiète également des conséquences de l’idéologie de la décroissance et de l’hostilité au progrès. « Les transferts sociaux reposent sur les entreprises. Avec cette logique de décroissance on ne pourra pas payer ni le chômage ni la santé. La décroissance pourrait être fatale et se traduire par des tensions insurmontables », prévient-il tout en déplorant que les sujets régaliens de sécurité et justice occultent les questions économiques et sociales.
Interrogé sur la gestion de la crise par le gouvernement, Patrick Martin pointe la confusion sanitaire mais salue la réactivité de l’exécutif dans le déploiement des Prêts garantis par l’État et le dispositif de chômage partiel qui a permis à des pans entiers de l’économie de passer le gros temps à l’exception de l’événementiel. Raison pour laquelle le Medef plaide, pour ce secteur, en faveur d’une prolongation des aides jusqu’en début d’année prochaine. Localement, il salue le travail mené par le président de l’UPE13, Philippe Korcia, pour passer la période. « Sa gestion exemplaire s’est traduite par une explosion des adhésions à l’UPE 13 avec 400 adhésions supplémentaires », conclut le président du groupe Martin Belaysoud.
Il s’inquiète également des conséquences de l’idéologie de la décroissance et de l’hostilité au progrès. « Les transferts sociaux reposent sur les entreprises. Avec cette logique de décroissance on ne pourra pas payer ni le chômage ni la santé. La décroissance pourrait être fatale et se traduire par des tensions insurmontables », prévient-il tout en déplorant que les sujets régaliens de sécurité et justice occultent les questions économiques et sociales.
Interrogé sur la gestion de la crise par le gouvernement, Patrick Martin pointe la confusion sanitaire mais salue la réactivité de l’exécutif dans le déploiement des Prêts garantis par l’État et le dispositif de chômage partiel qui a permis à des pans entiers de l’économie de passer le gros temps à l’exception de l’événementiel. Raison pour laquelle le Medef plaide, pour ce secteur, en faveur d’une prolongation des aides jusqu’en début d’année prochaine. Localement, il salue le travail mené par le président de l’UPE13, Philippe Korcia, pour passer la période. « Sa gestion exemplaire s’est traduite par une explosion des adhésions à l’UPE 13 avec 400 adhésions supplémentaires », conclut le président du groupe Martin Belaysoud.