Contrairement au printemps, les chantiers ne sont pas mis sur pause. Pourtant, les entreprises de travaux publics s’inquiètent pour l’avenir. Pourquoi ?
Les chantiers peuvent continuer selon le protocole sanitaire strict mis en place au printemps. Mais on sent que l’activité s’essouffle. Certaines entreprises de TP ont vu leurs carnets de commandes fondre comme neige au soleil. On redoute un trou d’air entre la fin de l’année et le début 2021. Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d’appels d’offres TP a baissé de 27% sur un an. En valeur, le chiffre a beau être encore bien orienté, en hausse de + 10% à 686 millions d’euros, on ressent le ralentissement par rapport au début de l’année. La chute est surtout sensible à l’échelon communal : le nombre d’appels d’offres lancé par les communes du département a dégringolé de 43%.
Avant la crise de la Covid 19, nos carnets de commande étaient de huit mois en moyenne. Le confinement a mis un coup d’arrêt à cette tendance positive. Contrairement aux intercommunalités et aux grandes villes, qui ont pu assurer une continuité de leurs services achat et technique, les petites collectivités ont vu leur administration paralysée. Leurs techniciens n’étaient pas opérationnels. Cela a eu un impact sur leur capacité à maintenir le lancement de leurs appels d’offres.
Les chantiers peuvent continuer selon le protocole sanitaire strict mis en place au printemps. Mais on sent que l’activité s’essouffle. Certaines entreprises de TP ont vu leurs carnets de commandes fondre comme neige au soleil. On redoute un trou d’air entre la fin de l’année et le début 2021. Dans les Bouches-du-Rhône, le nombre d’appels d’offres TP a baissé de 27% sur un an. En valeur, le chiffre a beau être encore bien orienté, en hausse de + 10% à 686 millions d’euros, on ressent le ralentissement par rapport au début de l’année. La chute est surtout sensible à l’échelon communal : le nombre d’appels d’offres lancé par les communes du département a dégringolé de 43%.
Avant la crise de la Covid 19, nos carnets de commande étaient de huit mois en moyenne. Le confinement a mis un coup d’arrêt à cette tendance positive. Contrairement aux intercommunalités et aux grandes villes, qui ont pu assurer une continuité de leurs services achat et technique, les petites collectivités ont vu leur administration paralysée. Leurs techniciens n’étaient pas opérationnels. Cela a eu un impact sur leur capacité à maintenir le lancement de leurs appels d’offres.
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Les années d’élections municipales sont traditionnellement peu propices au lancement de grands investissements de la part des communes et de leurs groupements. Ce trou d’air qui s’annonce n’était-il pas prévisible ?
70% de l’activité des travaux publics émane des collectivités. Les années d’élections municipales sont toujours marquées par un tassement de l’activité. Mais en 2020, la crise sanitaire a aggravé le phénomène. D’abord en décalant le second tour des élections. Ensuite en grippant l’activité économique et maintenant en nous plongeant dans un océan d’incertitude... L’inquiétude est renforcée par la perspective des élections départementales et régionales l’an prochain qui devrait continuer à brider nos donneurs d’ordre.
70% de l’activité des travaux publics émane des collectivités. Les années d’élections municipales sont toujours marquées par un tassement de l’activité. Mais en 2020, la crise sanitaire a aggravé le phénomène. D’abord en décalant le second tour des élections. Ensuite en grippant l’activité économique et maintenant en nous plongeant dans un océan d’incertitude... L’inquiétude est renforcée par la perspective des élections départementales et régionales l’an prochain qui devrait continuer à brider nos donneurs d’ordre.
Le Président de la République, lors de son allocution du 28 octobre, a demandé à ce que « l’activité continue avec plus d’intensité » en citant entre autres les travaux publics. Le Plan de relance est justement là pour faire redémarrer la commande...
Le plan France Relance offre des opportunités de financement de projets qui pourraient démarrer rapidement. Il faut que les élus locaux, notamment les maires, se mobilisent pour remettre en route les projets d’aménagement, quelle que soit leur taille ! Et il ne s’agit pas de bétonner : nous sommes prêts à mettre en œuvre des projets en phase avec le développement durable. Les grands bailleurs de fonds, Banque postale, Caisse des dépôts... sont prêts à mettre l’argent sur la table. Puisque les moyens sont là, il faut les utiliser. Je rappelle que les travaux publics, c’est de l’emploi local. Avec les élus et leurs équipes, nous souhaitons établir un partenariat gagnant-gagnant, pour participer à la relance et maintenir l’emploi.
Le plan France Relance offre des opportunités de financement de projets qui pourraient démarrer rapidement. Il faut que les élus locaux, notamment les maires, se mobilisent pour remettre en route les projets d’aménagement, quelle que soit leur taille ! Et il ne s’agit pas de bétonner : nous sommes prêts à mettre en œuvre des projets en phase avec le développement durable. Les grands bailleurs de fonds, Banque postale, Caisse des dépôts... sont prêts à mettre l’argent sur la table. Puisque les moyens sont là, il faut les utiliser. Je rappelle que les travaux publics, c’est de l’emploi local. Avec les élus et leurs équipes, nous souhaitons établir un partenariat gagnant-gagnant, pour participer à la relance et maintenir l’emploi.