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Ancien courtier aérien, Jean-Francois Ballin vient de lancer sa compagnie Revolution’Air qui s’intègre au sein du groupe Dynami Aviation créé en 2004 qui intervient principalement dans l’affrètement d’avions cargo pour des opérations civiles (impératifs industriels, fret hors gabarit, matières dangereuses, transport d’animaux vivants, besoins et aides humanitaires). Après 5 ans de gestation et l’achat d’un premier avion DA 62 dans lequel 1,5 million d’euros a été investi, la compagnie a obtenu son Certificat de transporteur Aérien (CTA) le 20 avril dernier. « C’est une réponse aux besoins de déplacements rapides, des hommes d’affaires, artistes, sportifs, particuliers, qui souhaitent effectuer un trajet en moins de 4 heures, sur des lignes transverses pour une signature de contrat, un évènement dédié. Les trajets visés sont principalement en Europe et une partie du Maghreb mais aussi sur des liaisons peu accessibles comme Bordeaux - Rennes. » note Jean-François Ballin. Coût du trajet Aller Retour ? 3000 euros là où les jets privés facturent 10 000 euros. Les contraintes de sécurité s’avèrent drastiques. Le CTA a été obtenu au terme de 5 ans, d’échanges quasi quotidiens avec les services de la Direction Générale de l’aviation civile et un document de près de 7000 pages. "Aucun mode de transport n’est plus sûr que l’avion » reprend Jean-François Ballin. La croissance devrait être exponentielle avec plus de 300 pistes d’atterrissage en France, 2500 et bientôt 3000 en Europe. Le plus ? La possibilité d’être pris en charge au pied de chez soi pour être acheminé sur la piste d’atterrissage la plus proche.
Quant à l’aspect écologique ? « Avec 50 à 70 litres à l’heure, notre avion consomme 7 fois moins qu’un jet privé et permet de transporter rapidement jusqu’à 4 personnes sans compter le pilote ». La jeune compagnie d’une dizaine de personnes actuellement, en phase de négociations de 3 nouvelles machines, espère en comptabiliser 10 dans les 5 ans à venir et mise en phase de décollage sur 50 à 70 heures de vols par mois.
Quant à l’aspect écologique ? « Avec 50 à 70 litres à l’heure, notre avion consomme 7 fois moins qu’un jet privé et permet de transporter rapidement jusqu’à 4 personnes sans compter le pilote ». La jeune compagnie d’une dizaine de personnes actuellement, en phase de négociations de 3 nouvelles machines, espère en comptabiliser 10 dans les 5 ans à venir et mise en phase de décollage sur 50 à 70 heures de vols par mois.