C’est à l’occasion de la sortie du film « Le Clan » réalisé par Eric Fratellici avec lui-même, Denis Braccini, Philippe Corticchiato (mieux connu sous le nom de Corti), Jean-François Perrone et Joséphine de Meaux, que Richard Caillat fait ses premières armes dans la production cinématographique. Pourtant en matière de spectacle, l’entrepreneur n’en est pas à son coup d’essai. On connait, ici le fondateur de High Co pour la trajectoire de l'entreprise créée dans les années 90, experte en datas marketing et en communication et première PME à être cotée en bourse sur le nouveau marché. Si Richard Caillat en est resté président du conseil de surveillance et du board, il s'est engagé dans d'autres aventures entrepreneuriales. Au bout de 25 ans, Richard Caillat a eu envie d’aller voir du côté de la création artistique. C’est à Paris qu’il a développé une société de production de théâtre et s’est lancé dans l’aventure. La première commence avec le rachat du théâtre de Paris, vient, ensuite, celui de la Michodière et celui des Bouffes Parisiens. Il se rapproche, dans un second temps, de Marc Ladreit de Lacharrière, président de la holding Fimalac qui rachète la majorité de ses parts mais Richard Caillat garde la direction des théâtres et notamment du théâtre Marigny sur les Champs-Elysées, « le plus beau de Paris ». Les projets ne manquent pas, notamment ceux à venir avec Olivier Marchal, Camille Lellouche, Stéphane Plaza, mais avec « Le Clan », un film à la fois très drôle et humain - corse par définition-, c’est une nouvelle histoire qui commence. « Comme beaucoup, j’étais fan de la série Mafiosa. J’ai rencontré Eric Fraticelli qui avait pensé Le Clan comme une série télévisuelle. Je lui ai proposé d’en faire une pièce. Le public a été au rendez-vous ». La pièce qui a démarré en janvier 2017, est devenue un succès en une dizaine de jours. Eric Fraticelli a ensuite souhaité en faire un film en gardant les acteurs de la pièce. « Ce qui est un pari. Il m’a aussi proposé de produire le film » relève Richard Caillat. Avec un budget de deux millions d’euros, « ce qui prouve que l’on peut bien faire les choses sans un budget colossal. La production a été réalisée tambour battant avec une stratégie de lancement décalée ».
L’avant-première a eu lieu à Bastia en novembre, la seconde à Marseille qui compte la plus grande communauté corse en France. Le film a ensuite été présenté dans 60 villes en France. Le lancement public se fait ces jours-ci d’abord en Corse puis, à partir du 18 janvier, dans le reste de la France. Pour l’avenir ? Richard Caillat n’exclut pas de développer des contenus pour des plates-formes. « Pour accompagner l’émergence de nouvelles formes de créations et toucher un large public ». L’entrepreneur reste Marseillais de cœur et très attaché à sa ville et en particulier à l’OM, en s’investissant auprès de l’association du club. « En matière artistique, Marseille représente une étape importante. C’est une ville singulière avec ses spécificités et dotée d’un fort caractère ». Une ville leader d’opinion !
L’avant-première a eu lieu à Bastia en novembre, la seconde à Marseille qui compte la plus grande communauté corse en France. Le film a ensuite été présenté dans 60 villes en France. Le lancement public se fait ces jours-ci d’abord en Corse puis, à partir du 18 janvier, dans le reste de la France. Pour l’avenir ? Richard Caillat n’exclut pas de développer des contenus pour des plates-formes. « Pour accompagner l’émergence de nouvelles formes de créations et toucher un large public ». L’entrepreneur reste Marseillais de cœur et très attaché à sa ville et en particulier à l’OM, en s’investissant auprès de l’association du club. « En matière artistique, Marseille représente une étape importante. C’est une ville singulière avec ses spécificités et dotée d’un fort caractère ». Une ville leader d’opinion !