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Blocages : Les transporteurs et logisticiens demandent à être reçus par le gouvernement  21/01/2020

Alors que le conflit national contre la réforme des retraites, entamé le 5 décembre, s’enlise entravant l’activité dans les ports, les professionnels de la chaîne logistique sont durement impactés: industriels, transitaires, compagnies, transporteurs, logisticiens. Ces derniers ont lancé un signal d’alarme le 13 janvier au moment où les dockers observent une nouvelle action nationale « Ports morts » de grèves et de blocages durant 72 heures. Les principales fédérations professionnelles de transport et de logistique françaises demandent à être reçues d’ici la fin de cette semaine par le gouvernement. TLF, TLF overseas, FNTR et l’Otre réclament le déblocage des ports français.

Financièrement fragilisés, les professionnels demandent des mesures de soutien aux entreprises durement affectées par les conflits sociaux. Dans un courrier adressé le 13 janvier à l’ensemble des compagnies maritimes opérant sur les ports français et aux entreprises de manutention, Eric Hémar, Président de TLF et Herbert de Saint Simon, Président de TLF Overseas, ont demandé l’exonération de tous les jours de grèves dans le calcul des frais de stationnement, gardiennage, branchement des conteneurs reefers, détentions et surestaries.

« L’activité du transport de marchandises est en péril. Sans ports, pas de commerce extérieur ! J’appelle officiellement les autorités nationales et locales à débloquer la situation pour assurer la libre circulation des personnes et des marchandises », déclare Herbert de Saint Simon, Président de TLF Overseas. Les chargeurs déplorent le retour à la situation dramatique de 2010 et envisagent sérieusement de ne plus toucher les ports français. Alors que débute le nouvel an Chinois, le fabricant et importateur de luminaires Batimex se voit lourdement pénalisé. « Si les grèves perdurent, les compagnies vont demander de décharger n'importe où sauf à Fos », déplore Jean-Yves Baeteman, président de Batimex. Setcargo, filiale de Tempo One spécialiste de la commission de transport, tourne au ralenti en particulier au Havre et à Port-Saint-Louis du-Rhône où l’accès aux entrepôts est bloqué par les grévistes.
Nathalie Bureau du Colombier

100 M€ de pertes pour le port de Marseille-Fos  21/01/2020

Soyez le premier à commenter! « Au total, 100 M€ ont déjà été perdus depuis le début du conflit sur le port de Marseille-Fos avec 33 M€ de pertes directes pour l’économie locale, 25 M€ de taxes non encaissées et environ 40 M€ de surcoût pour les chargeurs, contraints d’aller dans d’autres ports. Ceux qui partent aujourd’hui, nous ne sommes pas certains de les revoir demain », a déclaré Jean-Luc Chauvin, président de la Chambre de commerce et d’industrie Marseille-Provence le 20 janvier.

Depuis le 5 décembre, date de lancement de l’opération « Ports morts » par la FNPD contre la réforme des retraites par le gouvernement, Marseille-Fos a vu ses trafics dégringoler : -21% en décembre et -40% depuis début janvier. Les actions ponctuelles de blocage des accès au port durant 72 h par les dockers et agents portuaires, cumulées à celles des marins CGT ont fait fuir les navires et les marchandises vers Anvers, Barcelone et Gênes.

La Préfecture (avec la Direccte et l’Urssaf), l’Upe 13 et la Chambre de commerce ont annoncé la création d’une cellule d’urgence pour évaluer la situation et soutenir les entreprises en difficulté avec des mesures ponctuelles sociales et fiscales d’accompagnement.
Nathalie Bureau du Colombier

Menaces de suspension des liaisons maritimes vers l’Algérie  07/01/2020

Les principaux armateurs qui relient les ports mondiaux à l’Algérie (MSC, CMA CGM, Marfret, Maersk…) refusent d’accepter du fret sur leurs navires à destination des ports algériens à compter du 1er janvier 2020. C’est en effet à cette date que les banques algériennes et les importateurs appliqueront la note du ministère des finances algérien de septembre 2019 imposant la généralisation de l’Incoterm FOB qui signifie des délais de paiement, en dinars au lieu de l’euro, pouvant aller jusqu’à un an.

Cette note invite également les importateurs à privilégier les chargements sur les navires battant pavillon national. Ainsi, seule la Cnan et son associée depuis début décembre 2019, la compagnie maritime turque Arkas, maintiennent leurs services. Les armateurs européens, par la voix de l’association ECSA, dénoncent « la distorsion de concurrence », la « violation de l’article 34 de l’accord euro-méditerranéen » de 2005 établissant une association entre les États membres de la Communauté européenne et l’Algérie. Les compagnies maritimes, extrêmement préoccupées par cette situation, demandent au premier ministre algérien de « reconsidérer ces mesures » qui vont à « l’encontre des pratiques commerciales habituelles et affecteront fortement les opérateurs économiques desservant les marchés algériens ». Sur le port de Marseille, l’Algérie représente 60% des trafics. Interrogé sur le sujet, Hervé Martel, président du directoire du GPMM, a indiqué le 19 décembre être « attentif à cette question ».
Nathalie Bureau du Colombier

Marseille: Le cinéma de la Capelette revient à l’affiche  07/01/2020

Douze ans après la bande annonce, le projet de cinéma de la Capelette va-t-il enfin passer en mode production exécutive ? Victime collatérale des bisbilles entre Icade et Sifer, les deux promoteurs du projet Bleu Capelette*, le multiplexe porté par le tandem Tarizzo-Pathé revient à l’affiche... mais avec une programmation légèrement amendée : les salles obscures pourraient lever le rideau sur un site voisin du terrain qui devait accueillir le centre commercial, sur le parking actuel du palais omnisport Marseille-Grand Est, sis boulevard Fernand Bonnefoy (10e). Et avec une jauge nettement revue à la baisse : alors que le projet initial inscrit dans Bleu Capelette prévoyait la réalisation d’un complexe de 12 salles et 2 840 fauteuils, son successeur porté par Didier Tarizzo et sa société Cine’m (Marseille) comprend un millier de places en moins : 1 790 précisément, réparties en onze salles.

Le projet qui vient d’être présenté devant la commission départementale d’aménagement cinématographique (CDAC) prévoit également la création d’une salle en plein air sur le toit du bâtiment : ce « roof top » accessible à la belle saison pourrait accueillir une salle de projection à la belle étoile de 179 places.





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