Jean-Marc Tassetto, Audrey-Brun Rabuel, Erik Grab, Sabrina Herlory Rouget et Marc Simoncini ont détaillé les forces des entrepreneurs face aux transformations sociétales. (photo JC Barla)
Si les recettes du succès d’une entreprise semblent difficiles à écrire, Audrey Brun-Rabuel, directrice de l’agence économique risingSud, a tenté d’en esquisser quelques ingrédients en lançant le 30 mai à Marseille les débats de l’assemblée générale annuelle : la recherche constante de l’impératif de compétitivité pour durer, savoir oser et innover, initier des tendances, réinventer des stratégies, anticiper les attentes, persévérer… Avec son président Bernard Kleynhoff, elle avait donc convié quelques dirigeants qui ont mis en œuvre ces ingrédients, au gré d’un parcours parfois très éclectique, afin d’éclairer de leurs expériences les chefs d’entreprises de la région.
Cofondateur de Coorpacademy et ex-directeur général de Google France, Jean-Marc Tassetto, a lancé la session sur la transformation nécessaire de la manière de penser l’éducation dans un monde bouleversé par l’intelligence artificielle. Marc Simoncini, multi-entrepreneur (Meetic, Angell…) et investisseur, a détaillé ses moteurs et fiertés d’aventurier de la création d’entreprise. Sabrina Herlory Rouget, présidente d’Aroma Zone, a dévoilé sa méthode d’accélération de la croissance de sa société de cosmétiques, au cœur du Vaucluse, dans le respect affirmé des êtres humains et de l’environnement. Enfin, Erik Grab, vice-président de Michelin, s’est évertué à marteler combien innover implique de s’inscrire dans un écosystème. Leur échange, bien préparé et animé par la jeune directrice de risingSud, invitait à ne rien manquer des transformations qu’exige le monde avec la digitalisation et la transition écologique…
Cofondateur de Coorpacademy et ex-directeur général de Google France, Jean-Marc Tassetto, a lancé la session sur la transformation nécessaire de la manière de penser l’éducation dans un monde bouleversé par l’intelligence artificielle. Marc Simoncini, multi-entrepreneur (Meetic, Angell…) et investisseur, a détaillé ses moteurs et fiertés d’aventurier de la création d’entreprise. Sabrina Herlory Rouget, présidente d’Aroma Zone, a dévoilé sa méthode d’accélération de la croissance de sa société de cosmétiques, au cœur du Vaucluse, dans le respect affirmé des êtres humains et de l’environnement. Enfin, Erik Grab, vice-président de Michelin, s’est évertué à marteler combien innover implique de s’inscrire dans un écosystème. Leur échange, bien préparé et animé par la jeune directrice de risingSud, invitait à ne rien manquer des transformations qu’exige le monde avec la digitalisation et la transition écologique…
L’entrepreneur, modèle de résilience
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« Aujourd’hui, tout va à une vitesse folle, il ne faut pas être dans le déni pour ne pas avoir de retard au démarrage. Lancez des tests de vos process marketing, financiers, commerciaux… Ce n’est pas l’intelligence artificielle qui prendra votre job, c’est la personne qui utilisera l’IA qui le prendra » confie Jean-Marc Tassetto, sans nier combien « les modèles sont bousculés ». L’entreprise, à ses yeux, doit se transformer, mais aussi l’éducation, la perception de « l’apprentissage tout au long de la vie » pour accroître les compétences de tous ordres par les innovations pédagogiques.
Pour Marc Simoncini, outre l’audace et la ténacité, un chef d’entreprise doit faire preuve plus que jamais de « résilience » « sauf s’il est un génie ». « 99 % des messages que vous recevez sont des problèmes. Il faut être capable de rester debout face à tout ça » dit-il, détectant que l’énergie de chacun tient à « un moteur interne » qui peut parfois remonter à sa plus tendre enfance. Le sien lui a permis de convaincre des jeunes d’oser se lancer. Il a constaté, dans ses conférences, l’évolution de leur mentalité. « C’est la réussite dont je suis le plus fier » dit-il, contribuant encore à cette valorisation de l’entrepreneuriat dans l’émission de M6 « Qui veut être mon associé ? ».
Pour Marc Simoncini, outre l’audace et la ténacité, un chef d’entreprise doit faire preuve plus que jamais de « résilience » « sauf s’il est un génie ». « 99 % des messages que vous recevez sont des problèmes. Il faut être capable de rester debout face à tout ça » dit-il, détectant que l’énergie de chacun tient à « un moteur interne » qui peut parfois remonter à sa plus tendre enfance. Le sien lui a permis de convaincre des jeunes d’oser se lancer. Il a constaté, dans ses conférences, l’évolution de leur mentalité. « C’est la réussite dont je suis le plus fier » dit-il, contribuant encore à cette valorisation de l’entrepreneuriat dans l’émission de M6 « Qui veut être mon associé ? ».
La force des écosystèmes
Le moteur de Sabrina Herlory Rouget, c’est d’être « une femme de tempérament et de passion » apte à faire avancer ses convictions dans un environnement principalement masculin, malgré les progrès de ces dernières années. « L’ambition, la détermination, voir grand, c’est un muscle qu’il faut travailler chaque jour » assure-t-elle, mentionnant une autre qualité indispensable : l’écoute des clients. « Les dizaines de verbatims qui nous remontent chaque semaine de nos communautés nous donnent notre feuille de route d’innovation ». Quant à Erik Grab, il soutient qu’aucun succès ne se construit sans trois piliers « profit, people, planet » sans qu’un n’empiète sur l’autre. Pour y parvenir, un dirigeant doit s’associer aux autres acteurs publics, privés, associatifs, qui l’aideront à maximiser les impacts de ses solutions. Il cite en exemple la thématique de la mobilité qui lie forcément l’innovation des entreprises à la décision publique et à l’adoption par les citoyens. « Il va falloir oser ensemble » résume-t-il, arguant avoir testé et appliqué la méthode avec succès !
Un appel relayé en conclusion par Renaud Muselier, président de la Région, et Elisabeth Borne, l’ex-premier ministre, le premier assurant que sa collectivité persistera à soutenir les entrepreneurs, la seconde incitant à « toujours oser entreprendre et innover ».
Un appel relayé en conclusion par Renaud Muselier, président de la Région, et Elisabeth Borne, l’ex-premier ministre, le premier assurant que sa collectivité persistera à soutenir les entrepreneurs, la seconde incitant à « toujours oser entreprendre et innover ».