
Par son confort et sa convivialité, l'incubateur veut encourager la création d'entreprise par des femmes (Photo JC Barla)
Premier du nom dans les Bouches-du-Rhône, l’incubateur « Les DéCCIdeuses » lancé par la CCI du Pays d’Arles ce 28 avril sur son propre site doit contribuer à accélérer l’entrepreneuriat au féminin sur un territoire où les femmes dirigeantes représentent moins de 30 % du total des chefs d’entreprises. Il entend, en les conseillant et en les accompagnant par son équipe et des experts et mentors engagés à ses côtés, promouvoir aussi « une communauté bienveillante » d’entrepreneures qui s’entraident dans l’avancée de leurs projets respectifs.
« Le concept des DéCCIdeuses a été créé par la CCI de Nice-Côte d’Azur, mais nous l’avons adapté aux spécificités de notre territoire, comme nous l’avons fait pour l’événement Ose !, imaginé par la CCI Aix-Marseille-Provence, explique Sylvie Délia, élue en charge à la CCIPA de la création, de la transmission et de la reprise d’entreprise. Mais pour mener à bien son déploiement, nous avons besoin de tous les chefs d’entreprises et experts, hommes et femmes, désireux d’apporter et partager leurs expériences ». Pour Stéphane Paglia, président de la CCIPA, qui œuvre depuis sa première élection à encourager l’entrepreneuriat au féminin, il y a en effet encore beaucoup à progresser pour qu’une porteuse de projet se sente traitée comme n’importe quel entrepreneur masculin. « Un homme, par exemple, a plus de facilités pour se faire financer. Avec cet incubateur, nous espérons contribuer à changer le regard de la société mais aussi à inciter les femmes à changer le regard qu’elles portent sur elles-mêmes pour gagner en confiance et avoir envie de devenir cheffe d’entreprise ».
« Le concept des DéCCIdeuses a été créé par la CCI de Nice-Côte d’Azur, mais nous l’avons adapté aux spécificités de notre territoire, comme nous l’avons fait pour l’événement Ose !, imaginé par la CCI Aix-Marseille-Provence, explique Sylvie Délia, élue en charge à la CCIPA de la création, de la transmission et de la reprise d’entreprise. Mais pour mener à bien son déploiement, nous avons besoin de tous les chefs d’entreprises et experts, hommes et femmes, désireux d’apporter et partager leurs expériences ». Pour Stéphane Paglia, président de la CCIPA, qui œuvre depuis sa première élection à encourager l’entrepreneuriat au féminin, il y a en effet encore beaucoup à progresser pour qu’une porteuse de projet se sente traitée comme n’importe quel entrepreneur masculin. « Un homme, par exemple, a plus de facilités pour se faire financer. Avec cet incubateur, nous espérons contribuer à changer le regard de la société mais aussi à inciter les femmes à changer le regard qu’elles portent sur elles-mêmes pour gagner en confiance et avoir envie de devenir cheffe d’entreprise ».
Lever les freins à l’entrepreneuriat
Le lieu, au design joliment peaufiné, se situe au niveau du parking du palais des congrès d’Arles, là où siège la CCI. Il s’ouvre sur une salle de réunion, conçue pour les ateliers collectifs (formation, interventions d’experts…). Puis un bureau est réservé aux entretiens individuels. Une autre pièce spacieuse, divisée en petits bureaux, permet de travailler en coworking. Une kitchenette et des sanitaires complètent le confort d’un espace jusqu’alors invisibilisé sur le site et désormais bien identifié par son enseigne. Intégrer « Les DéCCIdeuses » coûte 50 euros par an puis 150 euros par mois durant un an (renouvelable) pour profiter de tous ses services et participer à ses événements.
« Nous savons qu’un tel projet représente du boulot, des budgets, une organisation à porter, mais il peut lever les freins d’accès au financement, de formation, de réseau et de manque de confiance en soi, relève Fany Ruin, 1ère vice-présidente de CCI France. Nous souhaitons étendre l’initiative au niveau national car l’accompagnement personnalisé est la clé de la réussite ». Pour postuler, il suffit de se renseigner sur le site internet dédié (les-deccideuses-arles.com)... ou de « performer » dans sa manière de défendre et valoriser son projet d’entreprise, à l’image de Léa Beyris, fondatrice de « Follow Me by ToGaether », qui, en gagnant en novembre 2024 le concours de « pitchs » de l’événement « Ose ! » à Arles a remporté le droit d’intégrer l’incubateur.
La jeune ingénieure de 25 ans veut déployer un dispositif sous forme de bracelet connecté et géolocalisable pour la sécurisation et le suivi en temps réel de compétitions sportives. Elle le destine à la fois aux organisateurs et aux spectateurs. « Je porte cette idée et ce projet depuis mes études à l’EPF de Montpellier. Aujourd’hui, j’ai encore de la R&D à accomplir et financer pour m’assurer que tout fonctionne, mais j’ai déjà des organisateurs d’événements qui sont prêts à tester ma solution. Elle devrait être opérationnelle début 2026 » confie Léa Beyris, déterminée à faire de l’appui des « DéCCIdeuses » un réel tremplin pour le lancement de son innovation.
« Nous savons qu’un tel projet représente du boulot, des budgets, une organisation à porter, mais il peut lever les freins d’accès au financement, de formation, de réseau et de manque de confiance en soi, relève Fany Ruin, 1ère vice-présidente de CCI France. Nous souhaitons étendre l’initiative au niveau national car l’accompagnement personnalisé est la clé de la réussite ». Pour postuler, il suffit de se renseigner sur le site internet dédié (les-deccideuses-arles.com)... ou de « performer » dans sa manière de défendre et valoriser son projet d’entreprise, à l’image de Léa Beyris, fondatrice de « Follow Me by ToGaether », qui, en gagnant en novembre 2024 le concours de « pitchs » de l’événement « Ose ! » à Arles a remporté le droit d’intégrer l’incubateur.
La jeune ingénieure de 25 ans veut déployer un dispositif sous forme de bracelet connecté et géolocalisable pour la sécurisation et le suivi en temps réel de compétitions sportives. Elle le destine à la fois aux organisateurs et aux spectateurs. « Je porte cette idée et ce projet depuis mes études à l’EPF de Montpellier. Aujourd’hui, j’ai encore de la R&D à accomplir et financer pour m’assurer que tout fonctionne, mais j’ai déjà des organisateurs d’événements qui sont prêts à tester ma solution. Elle devrait être opérationnelle début 2026 » confie Léa Beyris, déterminée à faire de l’appui des « DéCCIdeuses » un réel tremplin pour le lancement de son innovation.