Fondée à Marseille en 2016 par Grégoire Guignon, SailEazy s’impose comme un acteur innovant de la plaisance. À la croisée de la mobilité partagée et de la navigation autonome, l’entreprise intègre distribution, gestion et formation, tout en faisant monter sa flotte en capacité. Aujourd'hui implantée à Marseille, La Rochelle et La Trinité-sur-Mer, SailEazy gère une vingtaine de voiliers accessibles en libre-service. Une application mobile dédiée permet aux abonnés de réserver un bateau en toute autonomie, jusqu’à une heure avant le départ. Le modèle répond à la saturation des ports et au faible taux d’utilisation des bateaux privés.
« Quand un voilier particulier sort trois jours par an, un voilier SailEazy peut naviguer jusqu’à 180 jours, soit 30 fois plus. Nous avons voulu offrir une alternative moderne à la possession d'un voilier. Notre service répond à une demande de mobilité et de flexibilité dans un secteur traditionnellement contraignant », résume son fondateur. C'est un modèle encore peu usité pour les voiliers, mais il répond à une vraie demande. A destination des propriétaires, SailEazy propose désormais deux formules de gestion clés en main. La première, Navig’, permet un usage illimité du bateau, avec prise en charge des coûts fixes par le propriétaire et perception de revenus locatifs. La seconde, Optimiz’, couvre 100 % des charges et garantit un revenu dès la deuxième année, en contrepartie d’un usage limité à 30 jours par an.
« Quand un voilier particulier sort trois jours par an, un voilier SailEazy peut naviguer jusqu’à 180 jours, soit 30 fois plus. Nous avons voulu offrir une alternative moderne à la possession d'un voilier. Notre service répond à une demande de mobilité et de flexibilité dans un secteur traditionnellement contraignant », résume son fondateur. C'est un modèle encore peu usité pour les voiliers, mais il répond à une vraie demande. A destination des propriétaires, SailEazy propose désormais deux formules de gestion clés en main. La première, Navig’, permet un usage illimité du bateau, avec prise en charge des coûts fixes par le propriétaire et perception de revenus locatifs. La seconde, Optimiz’, couvre 100 % des charges et garantit un revenu dès la deuxième année, en contrepartie d’un usage limité à 30 jours par an.
Une école de voile en interne
Pour répondre à la demande croissante, la start-up se diversifie. Elle est désormais distributeur exclusif en France et en Suisse romande de la marque slovène Elan, réputée pour ses monocoques sportifs. SailEazy a aussi noué un partenariat avec le chantier breton Tricat, dont les trimarans repliables intégreront la flotte dès 2025. L'objectif est d'offrir des bateaux performants et adaptés aux contraintes portuaires, accompagnés de formations spécifiques.
SailEazy a aussi développé dès l’origine une école de voile interne. Chaque année, les navigateurs abonnés y suivent des modules intensifs : navigation de nuit, manœuvres au port, validation chef de bord… Une exigence de formation qui permet aujourd’hui à près de 700 d'entre eux d'être certifiés et de naviguer en toute autonomie. Si la start-up a connu des aléas, notamment en période de Covid, elle a su rebondir en surfant sur le renouveau de Marseille et son attractivité, même si ses clients ne sont pas des touristes, pour l'essentiel, mais plutôt des passionnés de voile, qui peuvent ainsi donner libre cours à leur loisir en toute quiétude.
Après une première levée de fonds de 1,7 M€ en 2018, SailEazy prépare une seconde opération à hauteur de 3 M€ pour 2026. Elle vise à accompagner le développement de l’équipe, qui compte actuellement 14 salariés, structurer la croissance et porter la flotte à 50 unités. À l’aube de ses dix ans, elle confirme une volonté forte de transformer durablement l’accès à la mer.
SailEazy a aussi développé dès l’origine une école de voile interne. Chaque année, les navigateurs abonnés y suivent des modules intensifs : navigation de nuit, manœuvres au port, validation chef de bord… Une exigence de formation qui permet aujourd’hui à près de 700 d'entre eux d'être certifiés et de naviguer en toute autonomie. Si la start-up a connu des aléas, notamment en période de Covid, elle a su rebondir en surfant sur le renouveau de Marseille et son attractivité, même si ses clients ne sont pas des touristes, pour l'essentiel, mais plutôt des passionnés de voile, qui peuvent ainsi donner libre cours à leur loisir en toute quiétude.
Après une première levée de fonds de 1,7 M€ en 2018, SailEazy prépare une seconde opération à hauteur de 3 M€ pour 2026. Elle vise à accompagner le développement de l’équipe, qui compte actuellement 14 salariés, structurer la croissance et porter la flotte à 50 unités. À l’aube de ses dix ans, elle confirme une volonté forte de transformer durablement l’accès à la mer.