Aménagement - Immobilier
Création d'un club des entreprises séculaires du territoire des Bouches-du-Rhône le 28 septembre à Marseille. ©NBC
1781, 1860, 1876, 1904… 82 entreprises des Bouches-du-Rhône, à la longévité exceptionnelle, se sont retrouvées non sans émotion, le 28 septembre au Palais de la Bourse de Marseille, pour une grande soirée et écrire, probablement, le premier chapitre d’une histoire collective. Maison Empereur, la Compagnie Chambon, Pébéo, Milhe & Avons, les Brasseries des Templiers, Corsiglia, Pellegrin, Alteo, le Royaume de la Chantilly...
« Ces 82 entreprises pèsent 1,74 mds € de chiffre d’affaires, soit près de 5 % du PIB du département et emploient 10 700 collaborateurs. Vous êtes la démonstration de l’excellence séculaire de notre territoire dont vous êtes les ambassadeurs ! Vous avez des histoires à raconter avec l’idée de la transmission et de donner des idées à d’autres de traverser le temps ! », a souligné Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Aix-Marseille Provence. Parmi les pistes de collaborations au sein de ce réseau des entreprises centenaires Didier Abric, membre associé à la CCI, en a égrené quelques-unes. « Nous avons identifié plusieurs champs d’action : votre capacité à voir sur le long terme, votre expertise sur la transmission, la cession ; la recherche de financements, l’accompagnement et le coaching, le développement durable, la prise de risque et l’innovation », a-t-il détaillé tout en indiquant avoir repris une menuiserie à Carpentras de plus de 200 ans.
« Ces 82 entreprises pèsent 1,74 mds € de chiffre d’affaires, soit près de 5 % du PIB du département et emploient 10 700 collaborateurs. Vous êtes la démonstration de l’excellence séculaire de notre territoire dont vous êtes les ambassadeurs ! Vous avez des histoires à raconter avec l’idée de la transmission et de donner des idées à d’autres de traverser le temps ! », a souligné Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Aix-Marseille Provence. Parmi les pistes de collaborations au sein de ce réseau des entreprises centenaires Didier Abric, membre associé à la CCI, en a égrené quelques-unes. « Nous avons identifié plusieurs champs d’action : votre capacité à voir sur le long terme, votre expertise sur la transmission, la cession ; la recherche de financements, l’accompagnement et le coaching, le développement durable, la prise de risque et l’innovation », a-t-il détaillé tout en indiquant avoir repris une menuiserie à Carpentras de plus de 200 ans.
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Émilie de Lombares, présidente du directoire du Groupe Onet. © NBC
« Travailler ses racines avec une vision de long terme »
Manutention portuaire, savonniers, banquiers, commerçants, armateurs, industriels, domaines viticoles, assureurs sont toujours en activité cent, voire deux cents ans plus tard, certains affichant une santé insolente.
Si certaines préservent jalousement la recette à succès de leur aïeux, d‘autres ont fait évoluer leurs produits et services. Quelques-unes sont devenues de vrais fleurons et rayonnent à l’international, au premier rang desquels les groupes Daher, Sodexo et Onet.
Quel est leur point commun, le secret de leur réussite ? « Les entrepreneurs du Sud ont de l’audace, une façon de faire du business directe, franche, simple et accessible. Il est important de travailler sur ses racines tout en nourrissant une vision de long terme », explique Émilie de Lombares, présidente du directoire du Groupe Onet.
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Nicolas Imbert incarne la troisième famille propriétaire du Four des Navettes fondé en 1781 rue Sainte. ©NBC
"Humilité et intelligence"
Propriétaire du Four des Navettes à Saint-Victor, Nicolas Imbert rappelle que la transmission est une affaire « d’humilité et d’intelligence ».
Pour Hervé Rofritsch, patron de La Boule Bleue, fondée en 1904 à Marseille, une estampille « Entreprise centenaire » serait également une belle initiative tout comme la création d’un showroom destiné à exposer le savoir-faire de ces grandes maisons si chères au cœur des marseillais. Laurence Renaux qui incarne la 7ème génération à la tête de Maison Empereur, la plus célèbre des quincailleries de la ville, s’attache à être à l’écoute de sa clientèle. Elle dit veiller à ne pas défaire ce qui a été bâti par les précédentes générations. « Il faut savoir se réinventer et ne pas avoir d’égo. La proximité avec les clients nous porte au quotidien », précise Laurence Renaux qui passe progressivement le flambeau à son fils de 26 ans, la huitième génération.
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