À Marseille, la quasi-totalité de la population réside dans une zone qui dépasse la valeur recommandée par l’OMS pour le dioxyde d'azote NO2 et les particules fines PM2.5. ©NBC
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La Zone à faible émissions mobilité (ZFE) à Marseille est désormais une réalité. Une nouvelle réglementation locale est en vigueur depuis septembre interdisant la circulation des véhicules les plus polluants sur un périmètre de 19,5 Km2défini par la métropole Aix-Marseille Provence comprenant les artères traversant la Cité phocéenne et qui s’étire sur le quartier d’Euroméditerranée 1 et 2 au Nord de la Ville. Cette mesure rendue obligatoire par la loi d’orientation des mobilités et le décret du 17 septembre 2020 entrera progressivement en vigueur et concernera par la suite d’autres catégories de véhicules.
Depuis le 1er septembre, le stationnement et la circulation des véhicules Crit’Air 5 sont interdits dans la zone ; une mesure applicable 7 jours sur 7 et 24h/24. La métropole précise que des actions pédagogiques et de sensibilisation des automobilistes et des habitants auront lieu courant septembre. La verbalisation sera ensuite effectuée par les forces de police nationale et municipale avec une amende pouvant aller jusqu’à 135 €. 300 panneaux de signalisation ont été déployés dans la ville assortie d’une campagne d’affichage à l’attention des automobilistes. Et pour les retardataires qui n’ont pas encore acheté leur vignette, désormais obligatoire sur le pare-brise, il est encore temps de s’acquitter de 3,70€ sur le site du gouvernement certificat-air.gouv.fr.
Depuis le 1er septembre, le stationnement et la circulation des véhicules Crit’Air 5 sont interdits dans la zone ; une mesure applicable 7 jours sur 7 et 24h/24. La métropole précise que des actions pédagogiques et de sensibilisation des automobilistes et des habitants auront lieu courant septembre. La verbalisation sera ensuite effectuée par les forces de police nationale et municipale avec une amende pouvant aller jusqu’à 135 €. 300 panneaux de signalisation ont été déployés dans la ville assortie d’une campagne d’affichage à l’attention des automobilistes. Et pour les retardataires qui n’ont pas encore acheté leur vignette, désormais obligatoire sur le pare-brise, il est encore temps de s’acquitter de 3,70€ sur le site du gouvernement certificat-air.gouv.fr.
Une mesure déployée dans un contexte de rentrée tendu
Dans le viseur à la fois les particuliers et les professionnels : autobus, autocars, taxis, véhicules affectés sur les services publics métropolitains, les poids-lourds et camions de livraison de marchandises pénétrant dans cette ZFE. Cette nouvelle mesure qui contraint un peu plus les ménages et les entreprises intervient dans un contexte de rentrée tendu. A l’heure où le pouvoir d’achat diminue, que le prix de l’énergie augmente, les français sont-ils en capacité de changer leur véhicule ? La métropole invite les particuliers à utiliser les transports en commun.
Aix-Marseille Provence, Toulon Provence Méditerranée et Nice-Côte d’Azur doivent se mettre au pas et réduire à tout prix la pollution de l’air, conformément au décret du 17 septembre 2020. Les collectivités sont dans le viseur de la Commission européenne pour dépassement régulier des normes sur la qualité de l’air. Elles positionnent le curseur avec plus ou moins de sévérité quant au choix des véhicules et des périmètres soumis aux restrictions de circulation. L’Ademe assure l’accompagnement technique des métropoles et alloue une dotation de 2 M € par métropole pour les aider à déployer leurs ZFE-m. « La contribution du trafic routier sur la pollution de l’air est majoritaire à Marseille. Il représente 45% des émissions d’oxydes d’azote (secteur maritime : 38%) et 30% des émissions de particules fines PM2.5 », indique Atmosud. Marseille est la commune la plus impactée, avec Nice, par la pollution de l’air chronique en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : 30 000 personnes résident dans une zone où les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) dépassent la valeur limite règlementaire annuelle.
Aix-Marseille Provence, Toulon Provence Méditerranée et Nice-Côte d’Azur doivent se mettre au pas et réduire à tout prix la pollution de l’air, conformément au décret du 17 septembre 2020. Les collectivités sont dans le viseur de la Commission européenne pour dépassement régulier des normes sur la qualité de l’air. Elles positionnent le curseur avec plus ou moins de sévérité quant au choix des véhicules et des périmètres soumis aux restrictions de circulation. L’Ademe assure l’accompagnement technique des métropoles et alloue une dotation de 2 M € par métropole pour les aider à déployer leurs ZFE-m. « La contribution du trafic routier sur la pollution de l’air est majoritaire à Marseille. Il représente 45% des émissions d’oxydes d’azote (secteur maritime : 38%) et 30% des émissions de particules fines PM2.5 », indique Atmosud. Marseille est la commune la plus impactée, avec Nice, par la pollution de l’air chronique en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : 30 000 personnes résident dans une zone où les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) dépassent la valeur limite règlementaire annuelle.