Josie Fair Bijoux, des tribunaux à la haute fantaisie

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Florence Ristori, créatrice de Joie Fair Bijoux. ©DR

Boucles d’oreilles, bagues, bracelets, bijoux de corps… La calanque de Niolon, a été l’écrin, il y a quelques semaines, d’une séance photo destinée à valoriser la vingtaine de créations de « Poema », la toute nouvelle collection de Josie Fair Bijoux. « Josie c’est le prénom de ma grand-mère, collectionneuse de bijoux et c’est aussi un clin d’œil pour j’ose, l’envie d’entreprendre. « Fair » renvoie au côté responsable de la fabrication artisanale et du sourcing local des pierre et métaux. Je rêvais de fonder une marque de bijoux qui ait du sens avec une véritable mission : celle de révéler les femmes autant de l’extérieur que de l’intérieur. J’ai travaillé la perle, l’améthyste, le quartz… C’est une collection poétique et colorée. Les bijoux, conçus à la main, sont dorés à l’or fin 24 carats », affirme Florence Ristori. A 36 ans, l’ancienne avocate d’affaires qui rêvait d’entreprendre s‘est finalement jetée à l’eau pour se lancer dans la création.

Poema, une collection poétique et colorée. ©DR

Lauréate d’Ose et locataire du Carburateur

Aujourd’hui en formation à l’école provençale de la joaillerie, elle bénéficie également de l’accompagnement des équipes du Carburateur depuis bientôt un an. « Le Carburateur m’a aidé à me structurer, à me poser les bonnes questions », complète la créatrice épaulée par deux stagiaires et deux alternants.

Lauréate de la dernière promotion du concours organisé par la CCI d'Aix-Marseille Provence « Ose » à Aubagne, la créatrice rêve d’ouvrir ses propres boutiques. Ses collections, présentées sur son site internet qu’elle vient de rafraîchir sont également visibles dans les vitrines du Printemps Grand Var et également dans quelques boutiques de déco et salons de beauté. Pour sublimer et parer les femmes, elle puise son inspiration dans les bijoux art déco de sa grand-mère remis au goût du jour et dans les paysages colorés et chaleureux des plages de Méditerranée. L’histoire rappelle étrangement les débuts d’André Gas qui vendait ses créations sur les plages tropéziennes. Si le chiffre d’affaires atteint difficilement les 100 000 €, la créatrice de Josie Fair commence à en vivre. Sa plus grande joie ? Voir les yeux de ses clientes briller lorsqu’elles portent ses bijoux.