![45 rendez-vous étaient programmés à l’avance via une plate-forme dédiée. ©NBC 45 rendez-vous étaient programmés à l’avance via une plate-forme dédiée. ©NBC](https://www.businews.fr/photo/art/default/76738375-55299747.jpg?v=1700746569)
45 rendez-vous étaient programmés à l’avance via une plate-forme dédiée. ©NBC
Ils étaient 70 porteurs de projets, ce 14 novembre à la Friche de la Belle de Mai pour la 4e édition du Festival de la finance solidaire à vocation inclusive, sociale et environnementale, à avoir rendez-vous avec 13 banquiers ou fonds d’investissement. Parmi eux, 45 avaient déjà programmé à l’avance ce rendez-vous via une plate-forme dédiée.
« Les 13 financeurs présents représentent une capacité d’engagement annuelle supérieure à un milliard d’euros. La cinquantaine d’entreprises venues les rencontrer a un besoin cumulé en financement de 4 à 5 M€. Le festival de la finance solidaire consiste à créer la rencontre. Cette journée crée du lien, avec rendez-vous formels en amont et rencontres fortuites au détour des stands », explique Cédric Hamon, administrateur de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur et directeur d’Inter Made, incubateur qui accompagne les entreprises à impact à se développer.
Pour les banquiers, prêter de l’argent à des entreprises qui ne recherchent pas le profit à tout crin suppose un changement de regard, d’habitude. « Elles ont bien sûr besoin de profit pour perdurer, mais ce n’est pas leur but premier. Leur langage peut être différent », ajoute Cédric Hamon.
« Les 13 financeurs présents représentent une capacité d’engagement annuelle supérieure à un milliard d’euros. La cinquantaine d’entreprises venues les rencontrer a un besoin cumulé en financement de 4 à 5 M€. Le festival de la finance solidaire consiste à créer la rencontre. Cette journée crée du lien, avec rendez-vous formels en amont et rencontres fortuites au détour des stands », explique Cédric Hamon, administrateur de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur et directeur d’Inter Made, incubateur qui accompagne les entreprises à impact à se développer.
Pour les banquiers, prêter de l’argent à des entreprises qui ne recherchent pas le profit à tout crin suppose un changement de regard, d’habitude. « Elles ont bien sûr besoin de profit pour perdurer, mais ce n’est pas leur but premier. Leur langage peut être différent », ajoute Cédric Hamon.
![Cédric Hamon, administrateur de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur et directeur d’Inter Made. ©N.B.C Cédric Hamon, administrateur de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur et directeur d’Inter Made. ©N.B.C](https://www.businews.fr/photo/art/default/76738375-55299748.jpg?v=1700746596)
Cédric Hamon, administrateur de la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur et directeur d’Inter Made. ©N.B.C
Près de 12 000 emplois en région
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Parmi les porteurs de projets, Pierre Sola est venu solliciter un prêt de 100 000 € pour acquérir de nouveaux matériels de sport. Fondateur de la Maison Intercommunale Sport Santé 13 (Miss 13) en 2018, il préside l’association sportive basée à Éguilles, forte de 10 coaches sportifs.
« Nous nous sommes donné pour mission d'orienter les Français vers le sport ! Cette maison sport-santé entre dans un dispositif national pour créer un parcours sur-mesure, de l’enfant au senior et auprès de personnes en situation de handicap. Nous proposons des cours collectifs et individuels », annonce Pierre Sola. Miss13 a d'abord intégré le programme « Starter », puis la couveuse d’Inter Made pour valider et tester son projet, avant de rejoindre le dispositif « Mon projet d’entreprise en Économie sociale et solidaire », destiné à forme et accompagner l’entrepreneur dans son parcours de création et dans son développement. Ce programme commun à la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, aux Scop, à France Active et Inter Made est financé par la Région Sud.
« L’Économie sociale et solidaire est fondamentale. En région, elle représente 12 000 emplois et nous devons poursuivre notre accompagnement auprès des porteurs de projets et de les aider à se développer dans le cadre du dispositif « Mon projet d’entreprise », souligne Isabelle Campagnola-Savon, conseillère régionale, présidente de la Commission entreprises artisanat commerce, en charge de l'ESS, qui est venue donner le coup d’envoi du festival. En 2022, la région Sud a consacré 5,3 M€ à l’économie sociale et solidaire. L'enveloppe est appelée à se renforcer en 2024.
« Nous nous sommes donné pour mission d'orienter les Français vers le sport ! Cette maison sport-santé entre dans un dispositif national pour créer un parcours sur-mesure, de l’enfant au senior et auprès de personnes en situation de handicap. Nous proposons des cours collectifs et individuels », annonce Pierre Sola. Miss13 a d'abord intégré le programme « Starter », puis la couveuse d’Inter Made pour valider et tester son projet, avant de rejoindre le dispositif « Mon projet d’entreprise en Économie sociale et solidaire », destiné à forme et accompagner l’entrepreneur dans son parcours de création et dans son développement. Ce programme commun à la Chambre régionale de l’Économie sociale et solidaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, aux Scop, à France Active et Inter Made est financé par la Région Sud.
« L’Économie sociale et solidaire est fondamentale. En région, elle représente 12 000 emplois et nous devons poursuivre notre accompagnement auprès des porteurs de projets et de les aider à se développer dans le cadre du dispositif « Mon projet d’entreprise », souligne Isabelle Campagnola-Savon, conseillère régionale, présidente de la Commission entreprises artisanat commerce, en charge de l'ESS, qui est venue donner le coup d’envoi du festival. En 2022, la région Sud a consacré 5,3 M€ à l’économie sociale et solidaire. L'enveloppe est appelée à se renforcer en 2024.