
Le Campus cyber Région sud Euromed, cofondé par Unitel Cloud Services, l’Aéroport Marseille-Provence, CMA CGM, la Cepac et la FDJ, a été inauguré le 22 octobre. © Campus Cyber
Détecter les failles de sécurité ou la vulnérabilité des connexions, protéger les entreprises et les collectivités, les sensibiliser et prévoir des solutions de back up en cas d’attaque cyber quand le réseau est paralysé par une attaque, autant de réponses que le Campus cyber Région sud Euromed peut désormais apporter. Ce dernier a été conçu pour centraliser tous ces sujets en offrant un diagnostic de proximité, territorialisé, pour les petites entreprises et les indépendants. Il conforte le maillage régional, six mois après l’inauguration d’Urgence cyber Région sud, basé à Toulon.
Après Bordeaux, Lille et Caen, Marseille devient la quatrième ville à se doter d’un lieu totem pour la cyber sécurité. Ce satellite du Cyber campus de la Défense à Paris a été cofondé par Unitel Cloud Services, l’Aéroport Marseille-Provence, CMA CGM, la Cepac et la Française des Jeux (FDJ), et il bénéficie du soutien de l’État (via l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, ANSSI) et de la Région sud. Il a vocation à traiter les enjeux cyber dans les secteurs de la santé, de l’industrie et du transport maritime. Marseille, haut lieu du shipping français, pourrait jeter des passerelles avec France cyber maritime, association nationale basée à Brest. Chaque année, le port de Marseille-Fos recense 100 000 tentatives d’attaques cyber standard et déjoue 100 tentatives ciblées. Selon l’ANSSI, 69 % des cyberattaques visent des entreprises, 20 % des collectivités territoriales, et 11 % des établissements de santé.
Après Bordeaux, Lille et Caen, Marseille devient la quatrième ville à se doter d’un lieu totem pour la cyber sécurité. Ce satellite du Cyber campus de la Défense à Paris a été cofondé par Unitel Cloud Services, l’Aéroport Marseille-Provence, CMA CGM, la Cepac et la Française des Jeux (FDJ), et il bénéficie du soutien de l’État (via l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, ANSSI) et de la Région sud. Il a vocation à traiter les enjeux cyber dans les secteurs de la santé, de l’industrie et du transport maritime. Marseille, haut lieu du shipping français, pourrait jeter des passerelles avec France cyber maritime, association nationale basée à Brest. Chaque année, le port de Marseille-Fos recense 100 000 tentatives d’attaques cyber standard et déjoue 100 tentatives ciblées. Selon l’ANSSI, 69 % des cyberattaques visent des entreprises, 20 % des collectivités territoriales, et 11 % des établissements de santé.

Kevin Polizzi, président d’Unitel Technologies est à l’origine du projet Campus cyber Région sud Euromed. © NBC
Du coworking à la gestion de crise
Le nouveau Campus phocéen associe également des prestataires de services locaux et nationaux, cyber certifiés et répertoriés dans une plate-forme numérique (ARES). « La quasi totalité des entreprises ont été victimes d’une tentative d’attaque ces trois dernières années », explique Kevin Polizzi, président d’Unitel Technologies à l’origine du projet. « Avec l’IA, l’être humain n’est plus en capacité de distinguer un vrai mail d’une tentative d’hameçonnage. Le concept du Campus cyber consiste à être à vos côtés dès lors que vous avez cliqué. »
Sur 2 000 m2, le Campus cyber, logé aux 3e et 4e étages de la Tour Mirabeau, offre des espaces de coworking, des infrastructures techniques et des salles de gestion de crise. Un Fab lab technique recense également des systèmes de contrôle d’accès. Des actions de formation de techniciens cyber en alternance sont également prévues.
Depuis le 17 octobre 2024, 15 000 entreprises et organisations doivent se mettre en conformité avec la directive européenne NIS2, afin de renforcer la résilience face aux cyberattaques.
Sur 2 000 m2, le Campus cyber, logé aux 3e et 4e étages de la Tour Mirabeau, offre des espaces de coworking, des infrastructures techniques et des salles de gestion de crise. Un Fab lab technique recense également des systèmes de contrôle d’accès. Des actions de formation de techniciens cyber en alternance sont également prévues.
Depuis le 17 octobre 2024, 15 000 entreprises et organisations doivent se mettre en conformité avec la directive européenne NIS2, afin de renforcer la résilience face aux cyberattaques.