Le module transport vde l’appli Umay a été lancé, le 1er décembre, à la gare routière de Vitrolles par Antoine Seguret (Transdev Sud), François Morival et Pauline Vanderquand respectivement directeur général et présidente d’Umay ©NBC
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Depuis le 1er décembre, les voyageurs circulant sur les lignes de bus ou de car du réseau Salon Étang Côte Bleue opéré par Transdev peuvent signaler en temps réel sur l’application Umay, un sentiment d’insécurité, voire une agression. En déclenchant le Sos, les services d’exploitation pourront intervenir et le conducteur sera également prévenu simultanément.
Cette application mobilité de Umay devrait se généraliser sur le réseau Transdev en région sud avant de se généraliser à l’ensemble de l’Hexagone d’ici fin 2024, début 2025. « Nous pouvons immédiatement dialoguer par téléphone ou sms. Ces signalements seront pris en compte par les équipes d’exploitation Transdev qui seront ainsi à même de traiter l’incident. Ils fournissent de précieuses informations aux équipes du réseau pour améliorer la qualité du service et lutter contre toute forme de harcèlement ou d’insécurité. Ce dispositif permet d’alerter et d’accompagner », précise Antoine Seguret, directeur Régional Transdev Sud. Une vingtaine de personnes a été spécialement formée au sein du réseau Transdev pour recevoir les alertes et prendre en charge les victimes.
Cette application mobilité de Umay devrait se généraliser sur le réseau Transdev en région sud avant de se généraliser à l’ensemble de l’Hexagone d’ici fin 2024, début 2025. « Nous pouvons immédiatement dialoguer par téléphone ou sms. Ces signalements seront pris en compte par les équipes d’exploitation Transdev qui seront ainsi à même de traiter l’incident. Ils fournissent de précieuses informations aux équipes du réseau pour améliorer la qualité du service et lutter contre toute forme de harcèlement ou d’insécurité. Ce dispositif permet d’alerter et d’accompagner », précise Antoine Seguret, directeur Régional Transdev Sud. Une vingtaine de personnes a été spécialement formée au sein du réseau Transdev pour recevoir les alertes et prendre en charge les victimes.
Umay en Chine
Umay est une application cofondée par François Morival et Pauline Vanderquand. Cette jeune trentenaire aixoise a été elle-même victime de harcèlement de rue en 2019. Elle quitte son métier de professeur de yoga pour développer cette application et bénéficie immédiatement du soutien de la municipalité d’Aix-en-Provence. « Nous devons agir contre les violences sexistes en partageant notre trajet en temps réel avec nos proches. Sur Aix-Marseille, nous avons 70 commerçants labellisés « safe place » permettant aux victimes de trouver refuge », souligne la cofondatrice.
Au niveau national, Umay est présente dans 15 villes françaises (Paris, Rouen, Perpignan, Aix-en-Provence) et même Saint-Denis de la Réunion) et s’appuie sur un réseau de 6 500 établissements labellisés lieux sûrs.
Présente à Londres, Umay pourrait également se développer en Chine à la faveur d’une collaboration avec l’opérateur télécom Huawei. « Nous travaillons avec Keolis, la RATP, Transdev. Les voyageurs, qu’ils soient victimes ou témoins, pourront signaler sur l’application Umay tout fait d’insécurité, de harcèlement, de comportement sexiste, d’agression physique ou sexuelle. Simples, discrets, rapides et anonyme, les signalements dans l’application Umay permettront de rendre visibles l’ensemble des incidents rencontrés dans les transports par les voyageurs. Nous avons déjà enregistré 2 000 signalements sur l’application », détaille Pauline Vanderquand.
Umay compte aujourd’hui 45 000 utilisateurs, emploie 25 salariés et prévoit de réaliser 300 000 € de chiffre d’affaires en 2023. Umay vient compléter le module SOS mis en place par la métropole Aix Marseille sur son application RTM. « Ces technologies permettent de remédier au sentiment d’insécurité. Nous avons créé un bouton Sos et doté le métro du réseau 4G. Nous avons également créé un groupe d’assistance et de protection dont l’effectif sera porté de 40 à 82 personnes d’ici la fin de l’année », annonce Jean-Baptiste Rivoallan, délégué à la sécurité à la métropole Aix-Marseille Provence.
Au niveau national, Umay est présente dans 15 villes françaises (Paris, Rouen, Perpignan, Aix-en-Provence) et même Saint-Denis de la Réunion) et s’appuie sur un réseau de 6 500 établissements labellisés lieux sûrs.
Présente à Londres, Umay pourrait également se développer en Chine à la faveur d’une collaboration avec l’opérateur télécom Huawei. « Nous travaillons avec Keolis, la RATP, Transdev. Les voyageurs, qu’ils soient victimes ou témoins, pourront signaler sur l’application Umay tout fait d’insécurité, de harcèlement, de comportement sexiste, d’agression physique ou sexuelle. Simples, discrets, rapides et anonyme, les signalements dans l’application Umay permettront de rendre visibles l’ensemble des incidents rencontrés dans les transports par les voyageurs. Nous avons déjà enregistré 2 000 signalements sur l’application », détaille Pauline Vanderquand.
Umay compte aujourd’hui 45 000 utilisateurs, emploie 25 salariés et prévoit de réaliser 300 000 € de chiffre d’affaires en 2023. Umay vient compléter le module SOS mis en place par la métropole Aix Marseille sur son application RTM. « Ces technologies permettent de remédier au sentiment d’insécurité. Nous avons créé un bouton Sos et doté le métro du réseau 4G. Nous avons également créé un groupe d’assistance et de protection dont l’effectif sera porté de 40 à 82 personnes d’ici la fin de l’année », annonce Jean-Baptiste Rivoallan, délégué à la sécurité à la métropole Aix-Marseille Provence.