Benoît Payan. ©NBC
C'est à l’angle du Cours Saint-Louis et de la Canebière que le maire de Marseille et ses adjoints ont reçu les journalistes pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Ce bâtiment historique, dressé dans la principale artère de la ville, qui abritait autrefois un espace culturel, sera, d’ici l’été 2024, le futur poste central de la police municipale tout proche du commissariat de Noailles.
« J’ai décidé de sectoriser l’action de la police municipale avec des bureaux délocalisés au plus proche du terrain, qui seront des lieux d’action, d’accueil et d’écoute. Nous en construirons un autre dès le mois prochain, dans le sud, et encore deux autres ensuite au nord et au centre de Marseille. Je veux apaiser le centre-ville en renforçant l’action des policiers municipaux », a annoncé Benoît Payan.
Après avoir obtenu du ministère de l’Intérieur 300 policiers supplémentaires, le maire entend créer de nouveaux postes au sein de la police municipale pour restaurer la confiance des marseillais dans leur centre-ville. En 2024, de nouvelles animations pourraient s'y dérouler, retour du marché aux fleurs sur la Canebière, nouveaux kiosques à musique... « Je souhaite repenser totalement l’espace public pour qu'il redevienne agréable », martèle-t-il. Le maire de Marseille insiste sur les grands concerts qui ont déjà été organisés ou le marché alimentaire sur le Vieux-Port « qui rassemble près de 10 000 personnes ».
« J’ai décidé de sectoriser l’action de la police municipale avec des bureaux délocalisés au plus proche du terrain, qui seront des lieux d’action, d’accueil et d’écoute. Nous en construirons un autre dès le mois prochain, dans le sud, et encore deux autres ensuite au nord et au centre de Marseille. Je veux apaiser le centre-ville en renforçant l’action des policiers municipaux », a annoncé Benoît Payan.
Après avoir obtenu du ministère de l’Intérieur 300 policiers supplémentaires, le maire entend créer de nouveaux postes au sein de la police municipale pour restaurer la confiance des marseillais dans leur centre-ville. En 2024, de nouvelles animations pourraient s'y dérouler, retour du marché aux fleurs sur la Canebière, nouveaux kiosques à musique... « Je souhaite repenser totalement l’espace public pour qu'il redevienne agréable », martèle-t-il. Le maire de Marseille insiste sur les grands concerts qui ont déjà été organisés ou le marché alimentaire sur le Vieux-Port « qui rassemble près de 10 000 personnes ».
Le retour des guinguettes
Le futur QG de la police municipale de Marseille ©NBC
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Le projet est de créer dans l'année une équipe municipale dédiée qui pourra « inventer un grand plan transversal » pour le centre-ville. « Ce sera un nouveau service de la mairie, avec des fonctionnaires dédiés, pour construire, avec les Marseillais, les commerçants, les riverains et la préfecture de police, une équipe efficace », a détaillé Benoît Payan, susurrant au passage l’arrivée de grandes enseignes en 2024.
Le maire souhaite relancer les fêtes dans les quartiers, au Panier, à Saint-Victor mais aussi dans les noyaux villageois de Plan-de-Cuques ou Saint-Antoine. Après avoir végétalisé le Vieux-Port (« en dépit du refus de la Métropole Aix-Marseille », précise-t-il au passage), Benoît Payan annonce vouloir végétaliser la Canebière et réhabiliter dix parcs et jardins en 2024. Le maire s’est attardé également sur la rénovation des écoles de la ville. « Cette année, ce sont 15 nouvelles écoles qui vont accueillir les enfants et j’annoncerai dès la semaine prochaine la liste des 45 écoles de la troisième vague de rénovation (Les Chartreux, Menpenti, le Roy d’Espagne…) ».
Sur la question des transports, Benoît Payan a salué la création d’un groupement d’intérêt public placé sous l’égide de la préfecture, notamment pour « désenclaver les quartiers nord » avec l’arrivée du tramway, tout en invitant la Métropole à accélérer pour « débloquer des fonds ». Sur le sujet des zones à faible émission, s'il reconnaît que la question des émissions polluantes en centre-ville est primordiale, il demande au gouvernement de « revoir sa copie. Je ne veux pas qu’on punisse les plus humbles d’entre nous. Je me suis battu contre les géants des mers sur le port, il faut évidemment aller vers une baisse des émissions polluantes, mais il n'est pas acceptable de faire payer les plus pauvres », conclut le maire de la deuxième ville de France.
Le maire souhaite relancer les fêtes dans les quartiers, au Panier, à Saint-Victor mais aussi dans les noyaux villageois de Plan-de-Cuques ou Saint-Antoine. Après avoir végétalisé le Vieux-Port (« en dépit du refus de la Métropole Aix-Marseille », précise-t-il au passage), Benoît Payan annonce vouloir végétaliser la Canebière et réhabiliter dix parcs et jardins en 2024. Le maire s’est attardé également sur la rénovation des écoles de la ville. « Cette année, ce sont 15 nouvelles écoles qui vont accueillir les enfants et j’annoncerai dès la semaine prochaine la liste des 45 écoles de la troisième vague de rénovation (Les Chartreux, Menpenti, le Roy d’Espagne…) ».
Sur la question des transports, Benoît Payan a salué la création d’un groupement d’intérêt public placé sous l’égide de la préfecture, notamment pour « désenclaver les quartiers nord » avec l’arrivée du tramway, tout en invitant la Métropole à accélérer pour « débloquer des fonds ». Sur le sujet des zones à faible émission, s'il reconnaît que la question des émissions polluantes en centre-ville est primordiale, il demande au gouvernement de « revoir sa copie. Je ne veux pas qu’on punisse les plus humbles d’entre nous. Je me suis battu contre les géants des mers sur le port, il faut évidemment aller vers une baisse des émissions polluantes, mais il n'est pas acceptable de faire payer les plus pauvres », conclut le maire de la deuxième ville de France.