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Captain Zen, un atout pour la santé mentale


Rédigé le Lundi 3 Janvier 2022 par Fabienne Berthet


Passée par de grands groupes, Laurence Kerjean a choisi de revenir à Marseille et de développer avec Elsa Langlasse une plateforme dédiée à la santé mentale et aux médecines douces. Une campagne de crowdfunding a permis de passer les premières étapes. Une initiative qui a du sens en période de crise sanitaire. Interview...


Laurence Kerjean et Elsa Langlasse
Laurence Kerjean et Elsa Langlasse
Pourquoi avoir choisi la santé mentale et les médecines douces ? 
12 millions de français souffrent de ce type de troubles et la crise sanitaire que nous connaissons a encore accentué ce phénomène. Le principe de la plateforme Captain Zen est de mettre en relation les bonnes personnes avec les bons praticiens.  On ne sait pas de qui on a besoin mais on connait ses symptômes L’idée consiste à avoir une aide dans sa poche à mettre en relation avec efficacité et l’avantage de la fluidité des consultations à distance. Pour éduquer, accompagner, savoir par exemple, faire la différence entre un psychologue et un psychiatre. 
 
Quelle est la plus value de Captain Zen ? 
 
Notre objectif est de réduire le temps de diagnostic. En moyenne dans la santé mentale, il faut 6 ans, cela représente un coût de 109 milliards d’euros et le premier poste de l’assurance maladie. Il faut aussi savoir qu’un trouble de santé mentale est la première cause d’arrêt maladie et génère dans 70 % des cas des maladies annexes. Nous avons procédé à un référencement pointu et cadré par la mise en ligne d’un questionnaire qui a permis plus de 500 réponses. Notre plateforme met en avant des éléments non objectifs, avec une photo, un code couleur, des éléments différenciant pour chaque praticien afin d’aider les patients dans leur choix. 
 
Comment avancez-vous dans la formalisation du projet ? 
Nous avons lancé une campagne de crowdfunding en mai dernier qui été productive avec 113 contributions et plus de 17 000 euros récoltés. Si beaucoup de sociétés se lancent en B to B, nous avons choisi le long chemin du B to C avec la volonté de prendre une part importante du marché de la santé mentale. 

 

 
 
 
 
 
 





Fabienne Berthet




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