La première impression en entrant dans le nouveau bâtiment « Cœur d’Aéroport » époustoufle par la sensation d’espace, de lumière, de facilité de cheminement… Rien à voir avec l’ancien parcours oppressant et sombre qui menait vers les files d’attente des contrôles de sûreté du terminal 1 ! Philippe Bernand, président du directoire de l’Aéroport Marseille Provence, souligne l’ampleur des travaux effectués, en accueillant la presse ce 14 juin, à titre d’avant-première à l’ouverture du lieu le 19 juin dans sa nouvelle configuration et à son inauguration le 25 juin. « Les voyageurs verront les 20 000 m2 construits pour le nouveau bâtiment mais nous avons aussi réhabilité 28 000 m2 pour leur offrir une limpidité extraordinaire de parcours, dès leur entrée et leur enregistrement sur les 75 bornes alignées face à eux ».
Qui a connu l’édifice imaginé en 1961 par Fernand Pouillon puis rénové et étendu dans les années 90 par Richard Rogers peinera à le reconnaître dans sa restructuration menée sous l’impulsion du cabinet d’architectes « Foster & Partners » de Norman Foster. L'opération a coûté 210 millions d’euros pour l’élever aux plus hauts standards. « Le mot-clé de notre approche a été « intégration », en privilégiant une grande simplicité » souligne François-Pierre Curato, architecte associé de l’agence, en précisant que « seulement 2 000 m2 de bâtiments ont été démolis, un gros challenge sur le plan de la durabilité ».
Qui a connu l’édifice imaginé en 1961 par Fernand Pouillon puis rénové et étendu dans les années 90 par Richard Rogers peinera à le reconnaître dans sa restructuration menée sous l’impulsion du cabinet d’architectes « Foster & Partners » de Norman Foster. L'opération a coûté 210 millions d’euros pour l’élever aux plus hauts standards. « Le mot-clé de notre approche a été « intégration », en privilégiant une grande simplicité » souligne François-Pierre Curato, architecte associé de l’agence, en précisant que « seulement 2 000 m2 de bâtiments ont été démolis, un gros challenge sur le plan de la durabilité ».
Confort et harmonie
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Lorsque les touristes s'élanceront sur le nouveau parcours, ils mesureront cette simplicité, puisqu’il n’existe plus désormais qu’un seul passage de sûreté pour le contrôle des sacs et valises de cabine. L’un des 18 postes accessibles n’impliquera même plus de les ouvrir pour en extraire flacons, ordinateurs ou appareils photo. La machine installée en scannera le contenu en 3D avec précision. Un gain de temps précieux au moment des grands départs. « Nous sommes le premier aéroport à la mettre en service en France, les autres la testent » assure Denis Corsetti, directeur des opérations de l’Aéroport Marseille Provence, sans préciser comment s’effectuera la répartition entre ceux qui bénéficieront de ce nouvel équipement et les autres contraints de tout déballer.
Une fois la procédure achevée, l’entrée dans le « Duty Free traversant » fait la part belle aux produits provençaux, même si les habitués continueront d’y reconnaître leurs marques préférées de cosmétiques, parfums ou alcools. L’offre commerciale en boutiques et restaurants s’est enrichie en zone réservée. Dans les halls d’attente, plantations et couleurs vives agrémentent les lieux pour les rendre plus agréables à l’œil et au passage.
Une fois la procédure achevée, l’entrée dans le « Duty Free traversant » fait la part belle aux produits provençaux, même si les habitués continueront d’y reconnaître leurs marques préférées de cosmétiques, parfums ou alcools. L’offre commerciale en boutiques et restaurants s’est enrichie en zone réservée. Dans les halls d’attente, plantations et couleurs vives agrémentent les lieux pour les rendre plus agréables à l’œil et au passage.
Sécurité et traçabilité
Au contrôle d’identité, le nombre de points d’accès dédiés à l’authentification biométrique des passeports a été accru mais aussi le nombre de pays qu’ils peuvent traiter. Dans les salles d’embarquement, quelques traces du passé persistent mais Denis Corsetti le promet : les fauteuils détériorés seront prochainement remplacés pour soigner la touche finale. Quant aux bagages en soute, deux trieurs d’un kilomètre chacun les inspectent et les filtrent dans un ballet continu, complètement automatisé, plus rapide, mieux tracé et plus sécurisé afin de réduire les risques de les égarer. Un système de traitement de 4 000 bagages par heure qui va permettre de déployer de nouveaux services tout en étant en conformité avec les réglementations européennes. L’Aéroport semble paré pour confirmer ses ambitions de trafic vers les 12 à 13 millions de passagers à l’horizon 2030.