La commission nationale du débat public (CNDP) a décidé d’organiser une concertation préalable au projet de construction d’une centrale de production d’hydrogène vert sur le site de la centrale thermique de Provence, à cheval sur les communes de Gardanne et Meyreuil. Ce débat se déroulera du 19 septembre au 21 novembre 2022 sous la houlette de deux garants membres de la CNDP : Vincent Delcroix et Philippe Quevremont.
La concertation du grand public sur le projet doit permettre de répondre à différentes interrogations. Tout d’abord, l’opportunité de ce projet baptisé Hynovera : « le dossier présenté par HY2Gen est propice aux controverses, notamment techniques et environnementales », remarque la CNDP dans le lettre de saisine adressée aux deux garants. La concertation préalable doit permettre de discuter certes des caractéristiques et des impacts d’un projet, mais aussi et surtout de l’opportunité de ce projet, de ses alternatives, de ses enjeux et des modalités d’information du public jusqu’à l’ouverture de l’enquête publique. « Cette concertation préalable n’est donc bien qu’une première étape dans la vie « publique » du projet, et il appartient à la CNDP d’adopter les modalités, le périmètre et le calendrier de cette concertation », précise l’instance présidée par Chantal Jouanno.
La concertation du grand public sur le projet doit permettre de répondre à différentes interrogations. Tout d’abord, l’opportunité de ce projet baptisé Hynovera : « le dossier présenté par HY2Gen est propice aux controverses, notamment techniques et environnementales », remarque la CNDP dans le lettre de saisine adressée aux deux garants. La concertation préalable doit permettre de discuter certes des caractéristiques et des impacts d’un projet, mais aussi et surtout de l’opportunité de ce projet, de ses alternatives, de ses enjeux et des modalités d’information du public jusqu’à l’ouverture de l’enquête publique. « Cette concertation préalable n’est donc bien qu’une première étape dans la vie « publique » du projet, et il appartient à la CNDP d’adopter les modalités, le périmètre et le calendrier de cette concertation », précise l’instance présidée par Chantal Jouanno.
460 M€ d'investissement
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Derrière le projet Hynovera, on retrouve deux industriels : GazelEnergie, le propriétaire de la centrale thermique de Gardanne qui appartient à l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, et le groupe allemand HY2Gen, dont la filiale française est installée à Aix-en-Provence.
Les deux industriels prévoient d’investir 460 millions d’euros dans le développement d’une unité produisant du carburant de synthèse renouvelable et de l’hydrogène vert sur le site de l’actuelle centrale à charbon. A la clef, une cinquantaine d’emplois pourraient être créés compensant le traumatisme provoqué par l’arrêt définitif de la centrale à charbon et ses conséquences sociales.
L’ambition est de passer à l’échelle industrielle le prototype installé à Dunkerque depuis 2010. Pour mener à bien ce projet, GazelEnergie et Hy2gen tablent sur l’aide de Bruxelles et de Paris avec deux guichets : le dossier a été retenu par l’Europe dans le cadre du programme IPCEI (Important Projects of Common European Interest) et l’Ademe au titre de l’appel à projets « briques technologiques H2 ». Des aides publiques qui devraient permettre de couvrir environ 20 à 30% de l’investissement total.
Les deux industriels prévoient d’investir 460 millions d’euros dans le développement d’une unité produisant du carburant de synthèse renouvelable et de l’hydrogène vert sur le site de l’actuelle centrale à charbon. A la clef, une cinquantaine d’emplois pourraient être créés compensant le traumatisme provoqué par l’arrêt définitif de la centrale à charbon et ses conséquences sociales.
L’ambition est de passer à l’échelle industrielle le prototype installé à Dunkerque depuis 2010. Pour mener à bien ce projet, GazelEnergie et Hy2gen tablent sur l’aide de Bruxelles et de Paris avec deux guichets : le dossier a été retenu par l’Europe dans le cadre du programme IPCEI (Important Projects of Common European Interest) et l’Ademe au titre de l’appel à projets « briques technologiques H2 ». Des aides publiques qui devraient permettre de couvrir environ 20 à 30% de l’investissement total.
2 phases de travaux
Hy2Gen compte déployer une solution innovante pour produire à l’échelle industrielle à la fois du e-kérosène renouvelable - du SAF (Sustainable Aviation Fuel) - pour l’aviation et du e-méthanol pour le transport maritime. « Ces deux carburants verts seront synthétisés à partir de la ressource en biomasse de la centrale et de l’hydrogène vert provenant d’un életrolyseur fonctionnant avec de l’électricité 100% renouvelable garantie par un contrat de PPA (Power Purchase Agreement) à long terme », explique Cyril Dufau-Sansot, son président. GazelEnergie fournira l’hydrogène et Hy2gen le transformera en carburant de synthèse renouvelable.
Les travaux devraient se dérouler en deux phases sur un foncier de 6 ha à l'intérieur de l’emprise de la centrale :
- Dans un premier temps, il s’agira de réaliser une unité qui torréfie puis gazéifie de la biomasse forestière pour produire un gaz de synthèse entrant dans la composition du kérosène issu de sources non fossiles et de construire un électrolyseur (unité industrielle qui sépare l’hydrogène de l’oxygène en introduisant un courant électrique dans l’eau) de 100 MW fonctionnant à l’électricité renouvelable.
- Dans un second temps, à l’horizon 2030, l’unité pourra être complétée par une unité de production de méthanol issu d'énergie renouvelable.
Les travaux devraient se dérouler en deux phases sur un foncier de 6 ha à l'intérieur de l’emprise de la centrale :
- Dans un premier temps, il s’agira de réaliser une unité qui torréfie puis gazéifie de la biomasse forestière pour produire un gaz de synthèse entrant dans la composition du kérosène issu de sources non fossiles et de construire un électrolyseur (unité industrielle qui sépare l’hydrogène de l’oxygène en introduisant un courant électrique dans l’eau) de 100 MW fonctionnant à l’électricité renouvelable.
- Dans un second temps, à l’horizon 2030, l’unité pourra être complétée par une unité de production de méthanol issu d'énergie renouvelable.