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Le boom des agences immobilières de prestige à Marseille est bien une réalité. Depuis deux ou trois ans, toutes les grandes enseignes, qui n’étaient pas présentes jusque-là à Marseille et dans la région, sont venues s’y installer. C’est le signe d’une nouvelle attractivité de la ville. Ce marché s’est développé progressivement, en phase avec la nouvelle image de la cité phocéenne. Il faut préciser que ce qu’on appelle immobilier de prestige concerne des biens à partir de 800 000 euros.
A quel type de clientèle, ces agences s’adressent-elles ?
Il en existe deux. Le client local qui veut se loger dans de bonnes conditions et souhaite une vue mer plutôt dans le 7e ou 8e arrondissement. Il peut s’installer aussi bien à Marseille qu’aux alentours, à Carry-le-Rouet ou à Cassis. La deuxième cible, ce sont les clients nationaux ou internationaux séduits par l’évolution de la ville, ses facilités d’accès, son dynamisme, sa nouvelle offre de lieux de vie à la mode et d’une façon générale sa qualité de vie.
Le lien avec le pouvoir d’achat est important car les prix, même dans la catégorie prestige, restent toujours plus bas que ceux d’autres territoires comme la Côte d’Azur ou Paris. L’évolution du marché est notable avec aujourd’hui l’installation pérenne de nouveaux arrivants. Il y a dix ans, beaucoup arrivaient et repartaient. À présent, il semble que la greffe prenne. Les nouveaux acquéreurs ont trouvé leurs marques dans la ville et participent d’une nouvelle dynamique. Pour certains, toutefois, il y a encore quelques points noirs typiques des villes du sud qui perdurent, une certaine incivilité, des difficultés à circuler…
Quels sont les types de biens les plus recherchés ?
Pour ceux qui arrivent de l’extérieur, la vue sur la mer est primordiale, même s’il elle est petite. Ils privilégient aussi un environnement sécurisé tel qu’on le trouve dans des résidences comme le Roucas Plage, les Alpilles, le parc Talabot… Enfin, un critère important est également la proximité des commodités, des commerces et des écoles.
Et au niveau des prix ?
Le Covid a provoqué une flambée des prix avec l’arrivée en force de nouveaux clients. Tous ceux qui avaient des moyens et des projets latents ont saisi les opportunités. Le marché a été plus « nerveux » en termes de prix et de délais de vente. Cela a généré une activité renforcée pour les agences immobilières de prestige. En revanche, l’année 2023 a été celle de l’atterrissage. On ne peut pas pour l’instant parler de crise du marché, mais on constate indéniablement un allongement des délais de vente et une légère baisse des prix. Cela dit, en comparaison des prix affichés à Paris ou dans d’autres capitales régionales, les transactions à Marseille restent toujours très intéressantes, d’autant que le segment de clientèle concerné n’est quasiment pas impacté par la hausse des taux d’intérêts.
Est-ce qu’il y a beaucoup d’acteurs concurrents sur le territoire ?
Il y a dix ans, peu de professionnels du secteur de l’immobilier de prestige se risquaient à s’installer à Marseille. La ville avait une mauvaise image. Aujourd’hui au contraire, les acteurs référents croient dans le potentiel de la cité. Du coup, le marché est grignoté par de nombreuses agences. Mais il y a peu de place pour les opportunistes. L’immobilier de prestige n’est pas simplement une marque, c’est surtout un métier de relations humaines. Il faut être réellement impliqué dans le service aux clients et être à la hauteur de ses engagements. Cela implique un budget marketing conséquent. Les marques symboliques, Sotheby’s, Barnes, Emile Garcin… se sont concentrées dans le carré d’or en haut de la rue Paradis. Elles créent une émulation qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la ville.
Pour ceux qui arrivent de l’extérieur, la vue sur la mer est primordiale, même s’il elle est petite. Ils privilégient aussi un environnement sécurisé tel qu’on le trouve dans des résidences comme le Roucas Plage, les Alpilles, le parc Talabot… Enfin, un critère important est également la proximité des commodités, des commerces et des écoles.
Et au niveau des prix ?
Le Covid a provoqué une flambée des prix avec l’arrivée en force de nouveaux clients. Tous ceux qui avaient des moyens et des projets latents ont saisi les opportunités. Le marché a été plus « nerveux » en termes de prix et de délais de vente. Cela a généré une activité renforcée pour les agences immobilières de prestige. En revanche, l’année 2023 a été celle de l’atterrissage. On ne peut pas pour l’instant parler de crise du marché, mais on constate indéniablement un allongement des délais de vente et une légère baisse des prix. Cela dit, en comparaison des prix affichés à Paris ou dans d’autres capitales régionales, les transactions à Marseille restent toujours très intéressantes, d’autant que le segment de clientèle concerné n’est quasiment pas impacté par la hausse des taux d’intérêts.
Est-ce qu’il y a beaucoup d’acteurs concurrents sur le territoire ?
Il y a dix ans, peu de professionnels du secteur de l’immobilier de prestige se risquaient à s’installer à Marseille. La ville avait une mauvaise image. Aujourd’hui au contraire, les acteurs référents croient dans le potentiel de la cité. Du coup, le marché est grignoté par de nombreuses agences. Mais il y a peu de place pour les opportunistes. L’immobilier de prestige n’est pas simplement une marque, c’est surtout un métier de relations humaines. Il faut être réellement impliqué dans le service aux clients et être à la hauteur de ses engagements. Cela implique un budget marketing conséquent. Les marques symboliques, Sotheby’s, Barnes, Emile Garcin… se sont concentrées dans le carré d’or en haut de la rue Paradis. Elles créent une émulation qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la ville.