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L’e-santé cherche l’interopérabilité


Rédigé le Dimanche 28 Novembre 2021 par Fabienne Berthet


Medinsoft, cluster d’entreprises innovantes a tenu sa deuxième plénière de l’année, rue Brochier dans l’ancienne prison Saint-Pierre, rénovée par l’APHM sur les enjeux de l’e-santé et ses perspectives d’évolution.


L'e- santé en question au sein de la plénière de Médinsoft
L'e- santé en question au sein de la plénière de Médinsoft
En 2020, plus de 350 000 applications concernant la santé étaient disponibles sur les différents magasins en ligne. Un indice fort de la progression de l’e-santé, montée en puissance avec la crise sanitaire et qui recouvre la télécommunication, la télémédecine, le télésoin, la téléconsultation et s’applique à la recherche clinique ou au parcours de soin… Une accélération qui a rendu nécessaire le fait de légiférer notamment dans le cadre du plan santé 2022. Avec l'objectif de prendre en compte la gestion des datas pour répondre à des enjeux de rationalisation et d’efficacité mais aussi de confidentialité inhérents au domaine sensible de la santé.
Autour de 3 tables rondes, Medinsoft a associé divers experts. De nombreux médecins et représentants d’institutions comme François Crémieux, le nouveau directeur général de l’APHM, Frédéric Collart, chirurgien cardiaque et conseiller départemental en charge des questions de santé, Hugues Lefort, chef des urgences militaires de l’hôpital Laveran ont dressé un état des lieux du secteur, des impératifs d’efficience notamment en terme d’interopérabilité des solutions. « Pour beaucoup le mille-feuille d’applications devrait s’intégrer à terme dans un schéma global » a développé pour sa part François de Courcelle, consultant spécialisé. Un constat partagé par Cyril Szymkowicz, directeur régional du groupe privé « Générale de santé » présent dans 5 pays et 127 hôpitaux et cliniques en France, les éditeurs de logiciel du territoire et les start ups. Rofim créée par David Benssoussan en 2018, qui innove avec une solution digitale de collaboration entre professionnels de santé, d’expertise médicale incarne d'ailleurs ce travail d’observation et de recherche en concertation avec l’ensemble de l’écosystème médical. La start up marseillaise qui vient de lever 5 millions d’euros participe d’ailleurs à l’engagement collectif de réforme du système de santé français « Ma santé 2022 ». « L’usage de la télémédecine est révélateur de la croissance de l’entreprise puisque le réseau compte désormais plus de 350 établissements et 5000 médecins » note Emilie Mercadal, Directrice Générale de Rofim. La question des usages, a, elle aussi, été évoquée, « avec cette notion de living lab qui permet d’évoluer en phase avec les réalités du secteur » reprend Eric Gilli, en charge de la commission e-santé de Medinsoft et lui-même entrepreneur en charge de Secuderm. « Nous avons signé un premier partenariat avec l’Hôpital d’Aubagne » a annoncé Stéphanie Ragu, présidente de Medinsoft. Un deuxième a été conclu avec la Communauté professionnelle territoriale de santé Provence santé, autour du territoire de Gardanne représentée par Julie Soto lors de la plénière. L’occasion de mettre l’expertise numérique des entreprises du territoire au service d’applications et d’usages concrets. 




Fabienne Berthet




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