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A l'occasion des vœux à la presse, mardi 19 janvier 2021, Jean-Luc Chauvin est revenu sur le projet de Loop Aix-Marseille pour apporter son soutien à ce "RER", comme il l'appelle, révolutionnaire en site propre. Selon lui, le premier tronçon, entre les villes d'Aix-en-Provence et de Marseille, de ce réseau long de 120 km dans lequel circulent des véhicules électriques autonomes (VEA) à haute vitesse, pourrait être opérationnel dès 2030.
Les VEA de la Loop Aix-Marseille circuleraient dans des doubles tunnels souterrains de faible diamètre (entre 4 et 5 mètres) sans infrastructure au sol. Ils accueilleraient chacun vingt-cinq personnes pour desservir quinze stations plus huit autres en option (voir carte ci-dessus). Selon ses promoteurs, Guillaume Nicoulaud (CEO), Mathieu Morateur (Chief operating officer) et Michele Mocci (Chief Technology Officer) déjà regroupés dans une société par actions, "la loop viendra compléter l'offre de transports en commun métropolitain en reliant les réseaux urbains entre eux et en offrant un accès aux gares TGV et à l'aéroport".
Les VEA de la Loop Aix-Marseille circuleraient dans des doubles tunnels souterrains de faible diamètre (entre 4 et 5 mètres) sans infrastructure au sol. Ils accueilleraient chacun vingt-cinq personnes pour desservir quinze stations plus huit autres en option (voir carte ci-dessus). Selon ses promoteurs, Guillaume Nicoulaud (CEO), Mathieu Morateur (Chief operating officer) et Michele Mocci (Chief Technology Officer) déjà regroupés dans une société par actions, "la loop viendra compléter l'offre de transports en commun métropolitain en reliant les réseaux urbains entre eux et en offrant un accès aux gares TGV et à l'aéroport".
"Passer des annonces à la réalité"
"Soit nous attendons quatre-vingt huit ans comme avec la L2, soit nous utilisons le financement privé. S'il ne se réalise pas ici, il se réalisera ailleurs ! ", lance le président de la Chambre de commerce et d'industrie Aix-Marseille-Provence (CCIAMP). Il se dit prêt à s'impliquer dans ce projet pour "faire entrer l'idée dans une phase opérationnelle et en se dotant d'un calendrier, comme nous le faisons dans les entreprises. Il faut passer des annonces à la réalité."
Jean-Luc Chauvin appelle aussi "les collectivités qui le souhaitent à se mobiliser" pour intégrer le projet qui devra obtenir une concession auprès de la métropole Aix-Marseille-Provence, ce qui sous-entend le lancement d'une consultation publique. L'équipe de la Loop entend investir essentiellement sur fonds privés. "Ce concept radicalement nouveau, activité hautement risquée n'a pas vocation à être assumée par un acteur public à notre sens, quel qu'il soit", nous précise Mathieu Morateur, balayant tout idée d'implication financière de la CCIAMP. "En revanche, nous souhaitons partager la démarche des études d'implantation spécifiques à Aix-Marseille-Provence avec les acteurs du territoire, institutions publiques comme entreprises et citoyens. C'est pourquoi nous sommes en création d'une société coopérative d'intérêt collectif, qui donnera la parole aux futurs utilisateurs au sein même de la gouvernance", dévoile-t-il.
Se prononçant sur le délai ambitieux annoncé par Jean-Luc Chauvin, le COO note qu'"il est atteignable à condition de devenir un vrai projet de territoire. Il pourrait même être exécuté plus rapidement si une partie substantielle du réseau pouvait prendre place en surface plutôt que par tunnels. C'est un facteur déterminant du coût d'investissement du projet."
Jean-Luc Chauvin appelle aussi "les collectivités qui le souhaitent à se mobiliser" pour intégrer le projet qui devra obtenir une concession auprès de la métropole Aix-Marseille-Provence, ce qui sous-entend le lancement d'une consultation publique. L'équipe de la Loop entend investir essentiellement sur fonds privés. "Ce concept radicalement nouveau, activité hautement risquée n'a pas vocation à être assumée par un acteur public à notre sens, quel qu'il soit", nous précise Mathieu Morateur, balayant tout idée d'implication financière de la CCIAMP. "En revanche, nous souhaitons partager la démarche des études d'implantation spécifiques à Aix-Marseille-Provence avec les acteurs du territoire, institutions publiques comme entreprises et citoyens. C'est pourquoi nous sommes en création d'une société coopérative d'intérêt collectif, qui donnera la parole aux futurs utilisateurs au sein même de la gouvernance", dévoile-t-il.
Se prononçant sur le délai ambitieux annoncé par Jean-Luc Chauvin, le COO note qu'"il est atteignable à condition de devenir un vrai projet de territoire. Il pourrait même être exécuté plus rapidement si une partie substantielle du réseau pouvait prendre place en surface plutôt que par tunnels. C'est un facteur déterminant du coût d'investissement du projet."