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C’est ce lundi 12 juillet à 7 heures que l’unité biomasse de la Centrale thermique de Provence (600 MW) a redémarré après 32 mois d’interruption. Chaque mois d’arrêt représentant une perte de 2,5 M€ pour le propriétaire Gazel Energie. C’est également ce même jour que le tribunal de Cergy Pontoise doit examiner le plan de sauvegarde de l’emploi conclu en mars 2021 et homologué par la DREETS (Directions Régionales de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités). Un PSE attaqué par la CGT et examiné en première instance le 31 mai 2021.
Le site de Gardanne a cessé de produire de l’électricité depuis novembre 2018, au lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron de la fermeture programmée des centrales à charbon françaises. Une décision qui a aussitôt provoqué un mouvement de protestation et de grève chez les 150 salariés du site devenu un haut lieu de lutte en France. La centrale a entretemps changé de mains Uniper ayant cédé ses parts à Gazel Energie, également propriétaire de la centrale de Saint-Avold en Moselle. Le plan de départs et de réorganisation de l’entreprise concerne 229 collaborateurs pour 50 M€ (dont 15 M€ abondés par l’Etat). A Gardanne, 98 salariés sont concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi conclu en mars 2021.
Onze salariés étant reclassés, ce sont près de 50 licenciements qui sont annoncés. Selon nos sources chaque salarié part avec une enveloppe de 160 000 €. Si la tranche charbon de 600N MW reste à l’arrêt, Gazel Energie a dû investir 10 M€ dans le redémarrage de la tranche P4 qui fonctionnera avec 850 000 T de biomasse par an, du bois local et du bois d’importation via le terminal de Carfos. L’opérateur de manutention traitait auparavant 600 000 tonnes par an de charbon.
Le site de Gardanne a cessé de produire de l’électricité depuis novembre 2018, au lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron de la fermeture programmée des centrales à charbon françaises. Une décision qui a aussitôt provoqué un mouvement de protestation et de grève chez les 150 salariés du site devenu un haut lieu de lutte en France. La centrale a entretemps changé de mains Uniper ayant cédé ses parts à Gazel Energie, également propriétaire de la centrale de Saint-Avold en Moselle. Le plan de départs et de réorganisation de l’entreprise concerne 229 collaborateurs pour 50 M€ (dont 15 M€ abondés par l’Etat). A Gardanne, 98 salariés sont concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi conclu en mars 2021.
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