« La charte RSE en 10 étapes » : tel est le titre du guide pratique publié par l’association UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction) entreprises engagées (UEE) pour accompagner les TPE et PME dans le déploiement de la charte de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au sein de leurs structures. Ce vademecum prolonge la dynamique engagée en 2017 par cette association qui promeut les démarches de progrès chez les producteurs de matériaux de construction (béton et granulat). « Il s’agit d’encourager les entreprises à intégrer le développement durable au sein de leurs activités grâce à des référentiels pragmatiques et solides, et de les accompagner dans cette démarche », explique Patrick Natter, président de l’association.
840 sites engagés dans la démarche RSE
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A ce jour, 85 entreprises et 840 sites industriels de l’Hexagone sont engagés dans la mise en œuvre d’une charte RSE. « Cela représente 44% de la production nationale de béton prêt à l’emploi et 18% de la production nationale de granulats », précise M. Natter. Avec ce guide pratique, l’UEE entend élargir la démarche aux petites structures qui sont de prime abord rebutées par la complexité de cette méthode. « On souhaite démystifier le sujet de la RSE. Le guide se veut très pragmatique. A travers une série de fiches pratiques embrassant une trentaine de thématiques, il propose aux entreprises de se préparer en douze mois à la labellisation », ajoute M. Natter.
Pour les dirigeants engagés dans la RSE, les atouts de ce label sont multiples : « Il s’agit de faire d’une démarche individuelle un enjeu collectif au sein de l’entreprise », témoigne Patrick Rolland, directeur de Carrières et Bétons Bronzo-Perasso. Cette PME marseillaise qui compte 70 salariés est engagée dans la démarche de référentiel de la charte RSE depuis le début 2020. L’enjeu croise management et image : « On casse l’image du vilain carrier qui fait des plaies dans le paysage », avance M. Rolland. Et en interne, la RSE permet de fédérer les équipes au service d’un projet en phase avec l’environnement. « Quand on fabrique du béton bas carbone, ce n’est pas juste un argument marketing. C’est le fruit d’une démarche collective qui engage l’ensemble de nos activités », plaide le dirigeant de Bronzo-Perasso. Et l’intéressé de voir dans cette démarche « un moteur d’innovation et de motivation, créateur de valeur éthique et économique ». Une pierre supplémentaire dans le jardin de la réduction de son empreinte écologique : « la RSE est un vrai plus qui prolonge les certifications ISO : ISO 9001, 14001, OHSAS 18001... de nos huit sites de production de l’aire marseillaise », avance M. Rolland. Le label permet également d’augmenter l’acceptabilité sociale de l’activité industrielle. « Les riverains, les services de l’Etat et des collectivités, les associations... tout les parties prenantes sont mobilisées par le sujet », explique le dirigeant.
Pour les dirigeants engagés dans la RSE, les atouts de ce label sont multiples : « Il s’agit de faire d’une démarche individuelle un enjeu collectif au sein de l’entreprise », témoigne Patrick Rolland, directeur de Carrières et Bétons Bronzo-Perasso. Cette PME marseillaise qui compte 70 salariés est engagée dans la démarche de référentiel de la charte RSE depuis le début 2020. L’enjeu croise management et image : « On casse l’image du vilain carrier qui fait des plaies dans le paysage », avance M. Rolland. Et en interne, la RSE permet de fédérer les équipes au service d’un projet en phase avec l’environnement. « Quand on fabrique du béton bas carbone, ce n’est pas juste un argument marketing. C’est le fruit d’une démarche collective qui engage l’ensemble de nos activités », plaide le dirigeant de Bronzo-Perasso. Et l’intéressé de voir dans cette démarche « un moteur d’innovation et de motivation, créateur de valeur éthique et économique ». Une pierre supplémentaire dans le jardin de la réduction de son empreinte écologique : « la RSE est un vrai plus qui prolonge les certifications ISO : ISO 9001, 14001, OHSAS 18001... de nos huit sites de production de l’aire marseillaise », avance M. Rolland. Le label permet également d’augmenter l’acceptabilité sociale de l’activité industrielle. « Les riverains, les services de l’Etat et des collectivités, les associations... tout les parties prenantes sont mobilisées par le sujet », explique le dirigeant.
Le critère RSE dans les appels d’offres ?
Le coût de la mise en œuvre de la démarche reste modéré. « C’est de l’ordre de 300 euros par site plus les frais d’audit qui représentent près de 1.000 euros par an », précise M. Natter.
Reste désormais une ultime étape à franchir pour les professionnels : intégrer le critère RSE dans les cahiers des charges des appels d’offres. « Pour l’instant le code des marchés publics ne le permet pas. Mais l’Unicem milite pour que cela soit le cas demain. L’enjeu en vaut la chandelle », indique M. Natter.
Reste désormais une ultime étape à franchir pour les professionnels : intégrer le critère RSE dans les cahiers des charges des appels d’offres. « Pour l’instant le code des marchés publics ne le permet pas. Mais l’Unicem milite pour que cela soit le cas demain. L’enjeu en vaut la chandelle », indique M. Natter.