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Afin d’accompagner les viticulteurs dans l’adaptation de leurs pratiques face au changement climatique, une urgence mise en évidence dans le récent rapport du GIEC*, la Société du Canal de Provence (SCP) a lancé un programme de R&D partenarial. Objectif ? Définir l’itinéraire hydrique et azoté optimal pour la production du Rosé de Provence. Il s’agit en fait de valider des références grâce à une coopération scientifique et technique avec le Centre du Rosé, et l’expertise scientifique de Fruition Sciences, entreprise innovante du monde viticole. Les résultats seront diffusés auprès des viticulteurs de manière continue en s’appuyant sur les acteurs de la filière : syndicats d’appellation (Côtes de Provence, Coteaux varois…), Chambres d’agriculture des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse.
C’est tout naturellement que le Centre du Rosé, créé en 1999 et seul centre de recherche au monde spécialement dédié à cette "couleur" de vin, a été associé pour valider " au chai " les impacts des pratiques recommandées au vignoble. L’enjeu est de comprendre par quels moyens techniques s’adapter au changement climatique afin de produire le raisin de qualité qui permettra d’obtenir le Rosé de Provence tant recherché (pratiques d’irrigation économes en eau, résilientes car favorisant les capacités naturelles d’adaptation de la vigne à la sécheresse…). Résultat, un réseau de 21 parcelles de références réparties sur les territoires emblématiques de Provence est suivi chez 14 viticulteurs partenaires (apporteurs en cave coopérative ou producteurs indépendants). Sont notamment mis en place des protocoles à l’écoute du végétal : capteurs de flux de sève positionnés pour suivre le stress hydrique des vignes en temps réel sur tout le millésime, compteurs d’eau connectés mis sur ligne pour comptabiliser les volumes d’eau apportés pendant la saison, et collecte de différentes mesures sur la plante et le fruit en fonction des périodes-clés.
En clair, ce partenariat SCP-Centre du Rosé poursuit l’ambition de partager avancées scientifiques et expertises croisées qu’il s’agisse de la partie technique, scientifique comme des approches agronomiques et œnologiques.
*Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
C’est tout naturellement que le Centre du Rosé, créé en 1999 et seul centre de recherche au monde spécialement dédié à cette "couleur" de vin, a été associé pour valider " au chai " les impacts des pratiques recommandées au vignoble. L’enjeu est de comprendre par quels moyens techniques s’adapter au changement climatique afin de produire le raisin de qualité qui permettra d’obtenir le Rosé de Provence tant recherché (pratiques d’irrigation économes en eau, résilientes car favorisant les capacités naturelles d’adaptation de la vigne à la sécheresse…). Résultat, un réseau de 21 parcelles de références réparties sur les territoires emblématiques de Provence est suivi chez 14 viticulteurs partenaires (apporteurs en cave coopérative ou producteurs indépendants). Sont notamment mis en place des protocoles à l’écoute du végétal : capteurs de flux de sève positionnés pour suivre le stress hydrique des vignes en temps réel sur tout le millésime, compteurs d’eau connectés mis sur ligne pour comptabiliser les volumes d’eau apportés pendant la saison, et collecte de différentes mesures sur la plante et le fruit en fonction des périodes-clés.
En clair, ce partenariat SCP-Centre du Rosé poursuit l’ambition de partager avancées scientifiques et expertises croisées qu’il s’agisse de la partie technique, scientifique comme des approches agronomiques et œnologiques.
*Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat