Dans la même rubrique
"La région résiste bien !" S'il s'inquiète d'un PIB ralenti, d'une forte inflation et de la flambée des prix des matières premières, Jean-Louis Maurizi ne constate "aucune amplification des défaillances d'entreprises, seul un effet de rattrapage après les accompagnements durant la crise sanitaire et le début des remboursements des PGE (NDLR : Prêts garantis par l'État)."
Selon le président du Medef Sud, "les chefs d'entreprises sont à 82% optimistes, notamment dans le BTP où les carnets de commandes sont remplis à 89%. 46% d'entre eux disent avoir une bonne visibilité et 38% espèrent que la conjoncture nationale et internationale va s'améliorer. Une résilience existe. Nous sommes capables de nous organiser."
Jean-Louis Maurizi relève cependant "des difficultés de recrutement pour les entreprises, notamment sur les métiers d'entretien de locaux, d'aides soignantes et d'aides à domicile et ménagères." 41% auraient du mal à embaucher. "Elles ne trouvent pas de candidats avec une formation adéquate et même, sur certains métiers, aucun candidat", précise le président du Medef Sud. "Il est désormais difficile de recruter à moins de 2 000€ brut par mois. C'est le minimum exigé par les salariés", indique-t-il.
Selon le président du Medef Sud, "les chefs d'entreprises sont à 82% optimistes, notamment dans le BTP où les carnets de commandes sont remplis à 89%. 46% d'entre eux disent avoir une bonne visibilité et 38% espèrent que la conjoncture nationale et internationale va s'améliorer. Une résilience existe. Nous sommes capables de nous organiser."
Jean-Louis Maurizi relève cependant "des difficultés de recrutement pour les entreprises, notamment sur les métiers d'entretien de locaux, d'aides soignantes et d'aides à domicile et ménagères." 41% auraient du mal à embaucher. "Elles ne trouvent pas de candidats avec une formation adéquate et même, sur certains métiers, aucun candidat", précise le président du Medef Sud. "Il est désormais difficile de recruter à moins de 2 000€ brut par mois. C'est le minimum exigé par les salariés", indique-t-il.
Effort sur la formation professionnelle des seniors
"L'entreprise porte une responsabilité sur l'emploi des seniors. Le fait de passer de soixante-deux à soixante-quatre ans va améliorer leur employabilité", estime aussi Jean-Louis Maurizi. Pour la favoriser, il insiste sur la nécessité de "faire un effort sérieux sur la formation professionnelle et encourager le cumul emploi/retraite."
Peu de salariés accèdent à la formation après cinquante-cinq ans. "Ils n'utilisent pas leur CPF (NDLR : Compte personnel de formation) pour acquérir une compétence supplémentaire. Mais, plutôt pour préparer leur vie après la retraite. Il va falloir en faire une priorité.", commente-t-il.
Le président du Medef Sud réclame, d'autre part, "l'allégement de certaines cotisations pour l'entreprise et l'exonération de la cotisation assurance chômage", pour les seniors. "Nous allons avoir besoin d'eux pour transmettre le savoir-faire aux apprentis. Les entreprises en sont conscientes aujourd'hui", assure-t-il.
Peu de salariés accèdent à la formation après cinquante-cinq ans. "Ils n'utilisent pas leur CPF (NDLR : Compte personnel de formation) pour acquérir une compétence supplémentaire. Mais, plutôt pour préparer leur vie après la retraite. Il va falloir en faire une priorité.", commente-t-il.
Le président du Medef Sud réclame, d'autre part, "l'allégement de certaines cotisations pour l'entreprise et l'exonération de la cotisation assurance chômage", pour les seniors. "Nous allons avoir besoin d'eux pour transmettre le savoir-faire aux apprentis. Les entreprises en sont conscientes aujourd'hui", assure-t-il.